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NOUVELLE MISE A JOUR LE 15 avril 2014

vendredi 3 septembre 2010

A Péronne, touchez un peu pour voir !

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Chaque 1er dimanche du mois, l’Historial vous propose une visite tactile. Cette nouvelle façon de découvrir le musée permet aux visiteurs de manipuler des objets de la Grande Guerre, sortis des réserves du musée.

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jeudi 2 septembre 2010

Pont-Aven

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Auteur : J. Devallée


Le monument construit dans le prolongement du mur du cimetière, d'une longueur d'environ 5m et d'une hauteur d'environ 2.50m, se présente comme un tableau en triptyque, chaque partie séparée par une colonnette. Sur les parties de droite et gauche, sont gravés les noms des victimes, la partie centrale est réservée à une sculpture (style bas relief) représentant une femme encapuchonnée à genoux devant une tombe provisoire de terre sur laquelle est plantée une croix, sur laquelle est accroché un casque.

Source : OT de Pont-Aven

Situation : Rue des Abbés Tanguy, à la porte du cimetière
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Le 218e R.I. en 1915

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1915

Le 7 janvier 1915, le lieutenant-colonel ERULIN prend le commandement du régiment.
Le 10 janvier, le 218e R. I. est relevé de son secteur et mis à la disposition du général commandant la 35e division.
Le 19 janvier, il prend en avant du village de Moussy le secteur mouvementé du bois des Boules, ferme de Metz et Moulin-Brûlé. Ce secteur est vigoureusement battu par les 77, les 105 et les minenwerfers ; il est mal organisé et ne permet pas la circulation de jour.
Le 218e reçoit l’ordre de l’organiser défensivement.
Nos braves pionniers font merveille ; nuit et jour ils travaillent sans relâche. Les pertes sont sévères ; rien n’y fait ; un ordre a été donné, il sera exécuté.
Mais le Boche est observateur ; cette recrudescence de travail l’inquiète et les bombardements deviennent plus violents.
Le 4 février, vers midi, un tir de 105 bouleverse la tranchée du Moulin Brûlé occupée par la section du lieutenant CARITON, de la 23e compagnie. Cet officier, craignant une attaque, prend ses dispositions de combat ; le tir devient d'une précision inquiétante et la section est bientôt décimée.
CARITON donne à tous l'exemple du calme et du sang-froid, encourageant les uns, montrant aux autres la beauté du sacrifice dans l'accomplissement du devoir. Il est frappé mortellement, au moment où il aide de ses soins un de ses braves réservistes blessé ses côtés. L'héroïque officier paie son dévouement de sa vie et ses soldats jurent de le venger.
Les morts et les blessés ne peuvent être enlevés que la nuit.
Les brancardiers, sous la conduite du sergent-major brancardier LAFON, s'acquittent de leur tâche avec une abnégation et un dévouement digne de tout éloge ; le sergent-major LAFON est tué et deux brancardiers blessés.
La section CARITON a 11 tués et 19 blessés.
Le 25 février, une section de la 22e compagnie reçoit l'ordre d'établir un réseau de défenses accessoires en avant d'une tranchée de liaison inoccupée pendant le jour.
Les patrouilles ennemies rendent ce travail dangereux, mais, malgré les tirs de mousqueterie, les poilus réussissent à réaliser dans une seule nuit le travail demandé.
Un peu avant le jour, une forte patrouille allemande essaie de tendre une embuscade ; mais nos guetteurs l'aperçoivent et, après une vive fusillade, une patrouille de 3 hommes, commandée par un lieutenant, luttant un contre dix, force le Boche à se retirer dans ses lignes. Un de nos patrouilleurs tombe grièvement blessé.
Du 20 au 26 mars, un officier prend sur lui d'établir un observatoire pour surveiller plus facilement les mouvements de l'ennemi, qui occupe les ruines du Moulin Brûlé. Il reçoit l'ordre d'entourer son poste de défenses accessoires. Malheureusement, l'ennemi évente sa présence et utilise une vieille tranchée pour s'en approcher.
Le 28 mars, le caporal PRIAM, de la 22e compagnie, est tué en plein jour d'une balle au front tirée à bout portant.
Au moyen d'un périscope, l'officier aperçoit quelques objets abandonnés par les Allemands dans cette tranchée et se rend compte facilement que le Boche a utilisé cette voie pour dissimuler en plein jour son approche audacieuse.
Le 7 avril, le lieutenant SAUBUSSE, de la 18e compagnie, prend l'initiative d'une reconnaissance et réussit à faire transformer à notre profit, le poste que les Allemands tentaient d'organiser dans la vieille tranchée abandonnée.
Ces petits faits, pris au hasard de cette rude vie de secteur, montrent l'effort sublime et quotidien de nos braves réservistes béarnais dans l'accomplissement de l'humble tâche qui leur est confiée.
Le 29 mai, le régiment quitte le secteur de Moussy et se dirige sur Bazoches. Il a perdu 27 morts et 76 blessés.
Le 30 mai, il s'embarque en camions automobiles dans la direction de la montagne de Reims. Il relève le 45e R. I., dans le secteur de la Mare, bois des Zouaves, entre Prunay et Sillery (Champagne).
Toujours la même vie de tranchée, terne, sans éclat apparent.
Le 13 juin, le régiment est remis à la disposition du général commandant la 36e D. I. Il reçoit l'ordre de retourner dans le secteur de l'Aisne (poteau d'Ailles). Embarqué dans des camions automobiles, il arrive à Blanzy-lès-Fismes le 14 juin, et, le 15 juin, il occupe ses nouveaux emplacements.
Là recommence encore cette cruelle et monotone existence de la tranchée. Les braves tombent et le cimetière de première ligne s'emplit davantage : preuve émouvante du sacrifice consenti par nos héroïques poilus du 218e, qui ont pris pour devise : Tenir un quart d'heure de plus que l'adversaire.

Sources :Historique du 218e Régiment d'Infanterie (Imprimerie Berger-Levrault)

Avec l’aimable autorisation de Jean-Luc Dron


mercredi 1 septembre 2010

La vallée de Munster pendant la première guerre (2)

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La population réunie devant la mairie de Munster, se prépare à désaltérer les troupes allemandes qui se rapprochent
(4 septembre 1914)


Source texte et photo ancienne : ‘La photo au service de l’histoire’
Société d’Histoire du Val et de la ville de Munster

Avec l’aimable autorisation de Monsieur Gérard Jacquat que je remercie
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Belleau / Animation gratuite ce samedi Plongeon dans un cantonnement américain

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L'association Virges Armes, en partenariat avec le Musée de la mémoire de Belleau 1914-1918 et l'office de tourisme, propose une animation, ce samedi 4 septembre, de 14 heures à 17 h 30, dans la cour de la mairie (en face du musée).

La suite sur l’union
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Surprise Des Mexicains ont combattu au fort de La Pompelle

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À la fin de la Première Guerre mondiale, le Touring club de France avait lancé une souscription nationale pour qu'à tous les endroits où les Allemands avaient été bloqués en 1918 par les Alliés une borne de ciment soit posée comme un symbole fort de la résistance des valeureux soldats.

La suite sur l’union
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Antonio, le faucheur de Bligny

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En 1945, un soldat italien, Guiseppe Bonicatto, prisonnier des troupes américaines, passe devant le cimetière militaire italien de Bligny qui rappelle le sacrifice des transalpins pendant la Grande Guerre.

La suite sur l’union
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Le musée de Meaux : une initiative de Jean-Pierre Verney

À l'origine du musée de Meaux, la rencontre de Jean-François Copé, président de la Communauté d'Agglomération du Pays de Meaux et de Jean-Pierre Verney, collectionneur passionné, qui a rassemblé depuis une vingtaine d'années 50 000 objets de la Première Guerre, dont des pièces rares.

La suite sur le Courrier picard
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Commémoration En souvenir de la bataille de Guise

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Comme chaque année, une cérémonie commémorative de la bataille de Guise était organisée au cimetière militaire de Le Sourd avec la présence d'une soixantaine de portes drapeaux qui ont fait une haie d'honneur à l'arrivée des personnalités.

La suite sur l’union
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mardi 31 août 2010

Plouhinec

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Œuvre de René Quillivic représentant une femme debout en prière (sa mère a servi de modèle)



Situation : A coté de l’église sur la D784
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C'était un 30 août Minaucourt : l'hommage aux fantassins du 134e RI

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Ils venaient du Lyonnais, du Mâconnais, du Berry, ils étaient de fiers soldats du 134e RI et si au bout de la route qui mène de Minaucourt au Pont de Marson après avoir franchi la nécropole une stèle a été inaugurée il y a soixante ans, c'est tout simplement pour que leur glorieux sacrifice ne soit pas oublié.

Pendant la Grande Guerre sur ce front des portes de l'Argonne, la vallée de la Bionne n'a pas été épargnée par des combats acharnés.

La suite sur l’union
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lundi 30 août 2010

La vallée de Munster pendant la première guerre (1)

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A Munster, groupe d’officiers allemands dans le parc
de la famille Hartmann
devenu le parc Albert Schweitzer

Source photo ancienne : ‘La photo au service de l’histoire’
Société d’Histoire du Val et de la ville de Munster

avec l’aimable autorisation de Monsieur Gérard Jacquat que je remercie
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