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NOUVELLE MISE A JOUR LE 15 avril 2014

vendredi 11 novembre 2011

Le souvenir



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jeudi 10 novembre 2011

La croix de Lorraine

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lundi 7 novembre 2011

Soupir, 17 avril 1917



Le 17 avril

4h.30
L’ennemi prononce une très forte contre-attaque sur tout le front du Bataillon. Des troupes fraîches y coopèrent, elles appartiennent au 211erégiment de réserve (45e division de réserve)
Nos feux obligent l’assaillant à reculer en laissant des cadavres sur le terrain. La 4e compagnie, malgré de grosses pertes (capitaine Bonnier, blessé, sous-lieutenant Scoliège, tué) résiste énergiquement. Le lieutenant Charles est tué.


11 heures.
Le tir trop court de nos canons oblige toute la droite de la ligne à refluer de quelques pas. Sitôt la crise passée les emplacements sont réoccupés.
Il faudrait, en ces jours d’héroïques combats, citer tous les chasseurs du Bataillon, car tous se sont battus comme des lions, la difficulté de s’emparer de cette position indique suffisamment la bravoure avec laquelle les chasseurs se sont élancés à l’assaut. Néanmoins quelques-uns méritent qu’on cite leurs noms.
Le chasseur Biez, de la C.M.1., voit déboucher une contre-attaque ennemie en arrière de la section ; il s’élance seul sur les assaillants, les attaque à la grenade, en tue 4 et met les autres en fuite.
Le sergent Ethuin, de la 5e compagnie, se précipite sur un groupe de grenadiers ennemis, tue 3 Allemands, dont un officier et fait les autres prisonniers.
Le sergent Delaune, de la 5e compagnie, est blessé ; il prend néanmoins, le commandement d’une section privée de son chef et repousse trois contre-attaques ennemies.
L’adjudant Guillaume, de la 2e compagnie, enlève de haute lutte une mitrailleuse ennemie.
L’adjudant Ricart, de la 3e compagnie, tombe mortellement frappé après avoir été blessé au début de l’action.
Le chasseur Guyon, de la 3e compagnie, est en position prés d’une mitrailleuse ; l’ennemi, au cours d’une contre-attaque, s’avance au devant de la pièce, elle va être prise. Guyon se précipite au devant de l’assaillant, lutte, est blessé, mais la pièce est sauvée.
Le sous-lieutenant Lhuillier a été blessé au début de l’attaque ; le sergent Lang, de la 3e compagnie, a pris le commandement de sa section, il manœuvre adroitement trois îlots de résistance, permettant ainsi à sa compagnie de progresser. Le soir, il repousse une violente contre-attaque ; un de ses chasseurs, Picot (Georges) est grièvement blessé et perd l’œil droit.
Le chasseur Paindevoine, de la 2e compagnie, veut, malgré la violence du feu, transporter un de ses camarades mis hors de combat ; il est à son tour grièvement blessé.
Il faudrait des pages pour citer tous les actes des braves qui se sont distingués, car ils furent nombreux.


17h30
Le Bataillon appuie l’attaque des 27e et 29e Sénégalais sur les carrières de Grinons et l’attaque du 29e B.C.P. sur les carrières souterraines.
Dans une progression à la grenade, la 1re compagnie cherche à déborder par l’est la zone des abris fortement tenue par l’ennemi ; le mouvement est arrêté par des mitrailleuses et barrages de grenades. Le peloton de 37 appuie par son tir le mouvement des Sénégalais.

A 21 heures Une contre-attaque allemande est repoussée comme les précédentes.


Sources :

Historique du 25e BCP Avec l’aimable autorisation de Didier créateur du site ‘Chtimiste


Photos et carte Alain Pereur