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NOUVELLE MISE A JOUR LE 15 avril 2014

vendredi 1 octobre 2010

Munster


Que pensez-vous de cette sorte de montage, bon ou mauvais ?
Je vous remercie pour vos commentaires.


Source texte et photo ancienne : ‘La photo au service de l’histoire’ Société d’Histoire du Val et de la ville de Munster
Avec l’aimable autorisation de Monsieur Gérard Jacquat que je remercie

Exposition / Les enfants dans la Grande Guerre


Le Centre d'Interprétation Marne 14-18, en partenariat avec le musée Guerre et Paix en Ardennes, organise une exposition sur le thème des enfants dans la Grande Guerre.
A travers une collection d'objets prêtés par le musée Guerre et Paix en Ardennes, cette exposition aborde la vie des familles à l'arrière, la place des enfants pendant le conflit, avec une vie bouleversée où les enfants eux-mêmes font l'objet d'une propagande patriotique.

La suite sur l’union

Dimanche, on commémorera l'anniversaire de la bataille de Courcelles


Dimanche prochain, la municipalité va commémorer le 96e anniversaire ... de la bataille de Courcelles. Le monument aux morts et cimetière national marque aux yeux des jeunes génération le souvenir de cette tragédie guerrière de la Grande Guerre.

La suite sur la voix du nord

Arnaud collecte les souvenirs de 1914-18 pour une exposition - Lanrodec


Trois questions à...

Arnaud Jaffrelot, bénévole pour réaliser une exposition.

Les élus vous ont demandé de réaliser une exposition sur la guerre 1914-1918 à l'occasion de la cérémonie commémorative du prochain 11 novembre. À quel titre a-t-on fait appel à vous ?

La suite sur ouest-France

Le 25 septembre 1920, la commune est citée à l'ordre de la croix de guerre avec palmes


Pour le 90e anniversaire, les manifestations de commémoration ont débuté la semaine dernière avec la participation de Philippe Vandenberghe, spécialiste des villes décorées et coauteur du livre La marque du courage. Elles se poursuivent ce week-end avec une exposition à la salle des jeunes.

La suite sur la voix du nord

Quand des footballeurs professionnels combattaient dans la Somme...


Six grands joueurs de football de la ville de Leicester en Grande-Bretagne, enrôlés pendant la première guerre mondiale, seront honorés pour la première fois, 92 ans après la fin du conflit. Grâce à une collecte publique - la ligue de football britannique et les supporters -, un mémorial sera érigé en leur honneur dans le village de Longueval dans la Somme, un site où plusieurs bataillons ont combattu dans le bois Delville. Il sera inauguré le jeudi 21 octobre 2010 à 11 heures.

La suite sur écho62

mercredi 29 septembre 2010

Financièrement, la Première Guerre mondiale se termine dimanche


Ce dimanche 3 octobre 2010, les Allemands pourront enterrer officiellement la Première Guerre mondiale. C'est en effet ce jour-là que l'Allemagne soldera définitivement sa dette héritée de la Grande Guerre, près d'un siècle après le début de celle-ci, rapporte le journal allemand Bild.

La suite sur Slate

Tourisme de mémoire : la ville de Mons tend la main à la 4C, qui hésite à la prendre


… c'est avec l'étude d'un projet européen qu'avaient débuté les discussions. « Le périple de la mémoire d'un corps expéditionnaire britannique qui livre bataille à Mons et se replie vers le Cateau-Cambrésis » (du 23 au 26 août 1914), tel est l'intitulé de ce projet porté par la ville de Mons (Belgique), projet qu'elle a proposé à l'office de tourisme du Cambrésis, emballé et désormais partenaire.

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Minaucourt / Commémoration Trop jeunes pour mourir


L'anniversaire des combats de Champagne à Minaucourt a été commémoré en toute simplicité.
Après l'office religieux célébré par le Père Collart en l'église du village, les participants, le maire Jean-Pierre Adam et les porte-drapeaux du secteur se sont rendus au cimetière militaire du Pont du Marson.

La suite sur l’union

Un ouvrage en hommage aux victimes de la guerre 14-18


Quatre membres du Comité historique mazingarbois ont travaillé durant deux années pour récolter toutes les informations relatives aux 203 soldats Mazingarbois morts pour la France et victimes civiles tombées durant le premier conflit mondial.

La suite sur la voix du nord

mardi 28 septembre 2010

Un square à la mémoire de Dick Read et ses compagnons


Difficile de chiffrer le nombre de personnes qui ont assisté, samedi, à l'inauguration du Square Dick-Read à l'endroit même qui, jusqu'à présent, s'appelait la place de l'Abreuvoir. Certains, dans l'assistance, l'estime à plus de 300, Français et Anglais réunis pour commémorer l'arrivée des premières troupes britanniques dans la commune en septembre 1915, et, parmi celles-ci, la 110e brigade du Leicestershire à laquelle appartenait Dick Read.

La suite sur la voix du nord

lundi 27 septembre 2010

Saint-Martin du Frêne (Ain)




Le 2ème RÉGIMENT DE CHASSEURS D'AFRIQUE


OPERATIONS DU GROUPE FRANC DU RÉGIMENT

Le 19 Décembre 1916, le Régiment reçoit ordre de constituer deux Groupes Francs de 50 hommes :
1er Groupe Sous-lieutenant BAZON,
2ème Groupe Lieutenant SOULÉ,
pour être mis à la disposition du 34ème Corps d’Armée.
Le Capitaine De HEINE a le commandement des deux Groupes.
Le 21 Décembre, le 1er Groupe (Sous-lieutenant BAZON, 50 Cavaliers) va cantonner au centre d’instruction divisionnaire de ROMAGNY. Les Groupes Francs des 134ème et 157ème Divisions lui sont joints.
Dans la nuit du 25 Décembre, une reconnaissance est effectuée en avant d’ALTKIRCH pari le Capitaine De HEINE le Sous-lieutenant BAZON les Maréchaux des Logis DEVILLERS, FOURNIER et LECA et dix Cavaliers avec mission de reconnaitre l’emplacement de l’ouvrage K. J. 5 et des réseaux, qui le protègent en vue d’une opération ultérieure.
La reconnaissance pénètre jusqu’au 2ème réseau reconnait 1’emplacement des postes d’écoute ; éventée elle reçoit des coups de feu et rentre dans nos lignes sans pertes.
Le 27 Décembre, embuscade de LARGITZEN. — Un Groupe Franc ennemi opérant dans ce secteur a fait subir des pertes au 5ème Régiment Territorial qui établissait un réseau en avant des lignes.
Le 27, dans la nuit reconnaissance du secteur
Le 28, embuscade et amorçage de l’ennemi qui voulant rééditer ses exploits lance deux groupes d une trentaine d’hommes en file par un sur les digues des étangs. Les trois hommes de pointe d’un de ces groupes sont tués à bout portant et tombent à 1’eau. Le gros, pris sous un feu de mitrailleuses, se replie combat à la grenade. Retour du groupe dans nos lignes sans pertes.
Le 4 Janvier 1917, le groupe reçoit ordre de se rendre à SEPPOIS pour tenter un coup de main sur 1’ouvrage de l’ENTRE-LARGUE. Après reconnaissance des réseaux cette tentative est vouée à l’insuccès et à la casse et le Groupe opère plus au Nord sur J. Q. 1.
Le 5 Janvier, sous les ordres du Capitaine De HEINE un coup de main est exécuté avec succès sur la partie Nord d'un ouvrage allemand situé en face des Tranchées de SEPPOIS.
Les reconnaissances effectuées les jours précédents avaient signale 1’existence en ce point de deux postes d’écoute situés en arrière d’un double réseau de fils de fer, et reliés par une sentinelle mobile.
Le Sous-lieutenant BAZON avec la pointe composée des Maréchaux des Logis TUBOEUF DEVILLERS, et des Cavaliers SEGALLOU LISSARRE, DEMOLIS, FERREUX, DELBECQUE NOYELLE et MOREAU, sort des lignes face a J. Q. 1 à la nuit tombante, et reconnaît l'emplacement des deux petits postes encadrant l'ouvrage. Sa patrouille fait une souricière dans le premier réseau, arrive en rampant jusqu'au deuxième qu’elle entame sous le nez de la sentinelle allemande. Vers 9 heures, la lune se leve, et il est préférable de rentrer dans nos lignes, pour se remettre à 1’oeuvre vers les 3 heures du matin.
Le Groupe est alors renforcé et soutenu par une Batterie de 75. A 4 heures 40, il pénètre dans les lignes allemandes, blesse les deux sentinelles fixes, et ramène la sentinelle mobile, malgré un tir nourri de mitrailleuses. Le Chasseur SOULIER est blessé au pied par balle.
Le 22 Janvier le Groupe doit opérer un coup de main dans les bois de FÜLLERN face à CARLSPACH. Le même soir reconnaissance des réseaux et du terrain. Le lendemain, vers minuit, le Groupe, comprenant 50 hommes fractionnés en pointe, soutien, repli et flanquement, camouflé en blanc, arrive jusqu’au premier réseau, commence à le cisailler avant de faire sauter un deuxième réseau de chevaux de frise lorsqu’il est éventé par une patrouille circulant à 1’intérieur. Combat à la grenade. Le Maréchal des Logis DEVILLERS, qui commande la pointe, blesse mortellement deux des Allemands qui composent la patrouille. Le soutien demandé à notre Artillerie ne se déclenchant pas assez tôt, le Groupe rentre dans nos lignes sans pertes, mais sans avoir pu ramener les pièces à conviction.


Le 3 Février, le Groupe cantonne à GUÉVENHEIM. Le 4, il doit opérer un coup de main sur 1’ouvrage en U.
Constitué en 3 vagues :
1ère vague, Maréchal des Logis CHENAL (20 Chasseurs d’AFRIQUE),
2ème vague, Maréchal des Logis TUBOEUF (8 Sapeurs du Génie)
3ème vague, Sergent LEDOUX (20 Chasseurs d’AFRIQUE).
Le tout sous le commandement de l’Adjudant DUPONCHEL Préparation d’Artillerie La 1er vague doit franchir les réseaux et s'établir de l'autre côté de 1’ouvrage en U ;
La 2ème doit élargir les brèches.
La 3ème doit protéger et flanquer un Groupe de Nettoyeurs sous les ordres de l'Aspirant BAILLY et deux Lieutenants de Territoriale.
A 19 heures, commencement de l'attaque, mais l'ennemi, prévenu par notre préparation d'Artillerie, déclenche un barrage de deux heures qui ne permet qu'aux deux premiers Groupes d'arriver jusqu'aux lignes.
Le 3ème, pris en plein sous le barrage, y est immobilisé. L'Adjudant DUPONCHEL est tué, le Chasseur DELBECQUE grièvement blessé. Ordre de repli est donné aux deux premiers Groupes.
Le 12 Février, l'Aspirant BAILLY fait une reconnaissance dans le secteur d'ASPACH, sur l'ouvrage dit « des FOUS ». A son retour, il tombe, dans notre réseau, sur une patrouille allemande ; après un combat à la grenade, il en tue le Chef, un « vice feldwebel », porteur de documents intéressants, le ramène dans nos lignes, et, blessé lui même, ainsi que le Sergent LEDOUX, le Brigadier REYNIER, les Cavaliers DELAPAZE, LARGE, LAMALLE, DELATORRE et ANSO, il rentre avec tout son monde dans nos lignes.
Le Chasseur ANSO meurt à l'hôpital des suites de ses blessures.
Le 15 Février, devant BURNHAUPT-le-HAUT, une reconnaissance, sous les ordres du Lieutenant BERNARD, du 5ème Territorial, arrive au réseau ennemi, où, éventée par une patrouille, elle lui tue ou blesse grièvement quatre hommes ; malheureusement, sous un barrage sérieux de mitrailleuses et d'Artillerie, elle ne peut entamer le réseau pour ramener ses victimes, et rentre dans nos lignes, malgré tout, sans pertes.
A partir du 15 Février, le Groupe Franc va cantonner à SOPPE-le-HAUT, et, fractionné en deux, tend toutes les nuits des embuscades entre THANN et BURNHAUPT.
Le Boche ne sort pas ; il médite un grand coup : le 4 Mars, après une préparation d'Artillerie de trois heures, il sort de ses lignes, à 18 heures, et rentre dans les ouvrages situés en avant de la gare d'ASPACH.
La 1ère fraction, sous les ordres du Sous-lieutenant BAZON, est envoyée en soutien des Territoriaux qui occupent le secteur, et exécute une reconnaissance en avant des lignes, ramenant quantité d'explosifs et d'engins que l'ennemi n'a pas eu le temps d'utiliser, en raison de notre barrage.
La 2ème fraction, envoyée en hâte à MICHELBACH, exécute également une reconnaissance sous les ordres de l'Adjudant-chef GOBLET. Le Maréchal des Logis LECA, les Chasseurs NICOLAI et DELOCHE sont blessés.
L'ennemi, qui attaque avec un effectif de 250 hommes, enlève un petit poste, mais laisse de nombreux morts entre les lignes.
Le 10 Mars, embuscade en coordination avec un Groupe Franc d'Infanterie ; une patrouille allemande est prise entre les deux et laisse un mort entre nos mains,
Le 11 Mars, le Groupe Franc reçoit l'ordre de rejoindre le Régiment cantonné à BRÉBOTTE.
Les hommes détachés au Groupe Franc rejoignent leur unité. Le Général Commandant le 34ème Corps d'Armée leur témoigne sa Satisfaction pour les services qu'ils ont rendus. Leur audace, leur crâne bravoure, leur sang-froid ont permis la réussite de nombreux coups de main. Ils ont toujours affirmé leur supériorité sur l'ennemi. Les belles qualités militaires qu'ils ont montrées sont un sûr garant de ce qu'on peut attendre d'eux quand leurs Escadrons seront lancés dans la bataille pour achever le succès de l'Infanterie.

ORDRE GÉNÉRAL N° 128 DU 34ème CORPS D'ARMÉE
Félicitations :
« Dans la nuit du 28 au 29 Décembre 1916, une forte patrouille d'une trentaine d'Allemands est attaquée à l'Est de SEPPOIS par cinq Chasseurs d'AFRIQUE aux ordres de l'Adjudant DUPONCHEL (Groupe Franc du Capitaine De HEINE).
« L'ennemi éprouve de lourdes pertes et ne peut continuer sa marche.
« Dans la nuit du 4 au 5 Janvier, un coup de main, exécuté par le même Groupe Franc des Chasseurs d'AFRIQUE, surprend un poste ennemi et ramène un prisonnier, renouvelant ainsi ses succès des mois précédents.
« Le Général Commandant le Corps d'Armée adresse ses Félicitations aux Troupes du secteur Sud et aux Chasseurs d'AFRIQUE de la Cavalerie du Corps d'Armée, dont la vigilance et l'esprit d'entreprise dominent l'ennemi et déjouent ses entreprises, au point qu'il n'osera bientôt plus sortir de ses réseaux. Il les cite en exemple aux Troupes du Corps d'Armée. »

Signé : NUDANT.»

Source Historique du 2ème Régiment de Chasseurs d’AFRIQUE
Avec l’aimable autorisation de Jean-Luc Dron.