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NOUVELLE MISE A JOUR LE 15 avril 2014

samedi 9 janvier 2010

Oulchy le Château

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Butte Chalmont

Monument commémorant la seconde victoire de la Marne en 1918.
Sculpteur LANDOWSKI Paul

Les Fantômes

Accès : Sur la D229 entre Wallée et Beugneux
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Le 106e R.I. aux Eparges (1)

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Première attaque des Éparges
17 – 22 Février 1915

Le 17 Février, le 106 doit attaquer la crête des EPARGES au S.-E. du village, après préparation d'artillerie, et en profitant de l'explosion de fourneaux de mines qui ont été préparés par le Génie.

L'attaque sera faite par le 2ème Bataillon soutenu par le 3ème tandis que le 1er Bataillon reste en réserve à la garde de nos positions.

A 14 heures, les mines explosent, creusant d'énormes entonnoirs. Nos Compagnies d'assaut s'élancent sur la crête avec un entrain endiablé et s'emparent des premières tranchées ennemies, faisant une vingtaine de prisonniers. Mais là, elles sont arrêtées par les obus et les rafales de mitrailleuses. La nuit, assez calme, nous permet d'organiser la position conquise.

Mais le 18, dès le matin, nos unités avancées sont prises sous une pluie d'obus de gros calibre qui les harcèle pendant plus de 3 heures. Fortement éprouvées, ayant perdu presque tous leurs officiers et plus du tiers de leurs effectifs, elles ne peuvent supporter le choc de la contre-attaque allemande qui se déclenche à 8 heures et doivent se replier sur nos positions de départ.

Le jour même, à 15 heures, l'attaque est renouvelée par les 2 compagnies les moins éprouvées du 2ème Bataillon soutenues par le 3ème Bataillon et une compagnie du 132ème. Les tranchées boches sont reprises et cette fois, nous devions les garder définitivement. En vain, les obus criblent le terrain jour et nuit, en vain, l'ennemi lance de furieux assauts, 4 dans la journée du 19, un cinquième le 20, un sixième enfin le 21. Mais nos soldats se maintiennent stoïquement sur la position. Le 22, les 2ème et 3ème Bataillons, qui ont beaucoup souffert, vont prendre à REBRUPT un repos bien gagné. Ce succès a été chèrement acheté : 300 tués, dont 8 Officiers. 300 disparus et plus de 1000 blessés.


Source extrait d’un fascicule relatant l’histoire du 106e R.I., anonyme, pas d’éditeur noté
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11 novembre 1918 (99)

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126e R.I.T.
J.M.O. manquant

127e R.I.T.
Il n'existe pas de journal

128e R.I.T.
Il n'existe pas de journal

129e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 5 septembre 1917

130e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 22 février 1918


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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vendredi 8 janvier 2010

Le 94e R.I. en Argonne (2)

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ARGONNE 1915

Le 3 mars, trois fourneaux de mine sautent sous les positions de Blanloeil et Fontaine-aux-Charmes.
L'ennemi s'empare de deux cents mètres de tranchées. Avec des éléments du 162e, le 1er Bataillon (Darthos) chasse à la baïonnette les Allemands de la position. Le Sous -Lieutenant Migeon (Tué le 13 Juillet 1915), au signal donné, s'était précipité en tête d'une Compagnie sur les tranchées occupées par l'adversaire, l'en avait chassé, avait retourné immédiatement la tranchée contre les Allemands s'y maintenant pendant la contre attaque sous un lancement de bombes d'une violence rare, et ne battait en retraite que le dernier, facilitant la rentrée dans les lignes de quelques hommes encore valides.
Le Général Deville, commandant la 84e Brigade, en prenant quelques jours plus tard le commandement de la 42e Division, disait dans son ordre du jour que le Bataillon Dathos, du 94e, avait couronné le succès. Des prisonniers allemands confirmèrent que dans leurs rangs se trouvaient des équipes spéciales, devant faire fonctionner des pompes qui lançaient un liquide enflammé. Avec la mobilisation des produits chimiques, la flamme allait s'ajouter à la diabolique invention des gaz asphyxiants.
Stéphane, gravement blessé, fait preuve d'un stoïcisme et d'un courage superbe, encourageant ses camarades et disant à tous : « Ça ne fait rien, je suis toujours Stéphane ! » (Mort des suites de ses blessures).
Le 13 mars, le Régiment est à nouveau à Marie -Thérèse, le ravin du Mortier et Fontaine -Madame.
Le 7 avril, il est à Saint-Hubert ; le 13, au ravin des Meurissons, où il repousse, toujours avec la même abnégation, une attaque le 24 avril et une autre le 1er mai, contre-attaquant à deux reprises différentes.
Du 8 au 31 mai, les Allemands font des attaques renouvelées sur les tranchées de Bagatelle. Les mines explosent, de part et d'autre ; mais, grâce aux nombreux héros que fait naître chaque affaire, l'ennemi n'obtient aucun résultat appréciable. Nous citerons, à titre d'exemple, les plus beaux parmi ces hauts faits :
Le Sergent téléphoniste Toupin, blessé grièvement à la gorge et perdant abondamment son sang, ne veut pas se laisser emmener avant d'avoir donné au Chef de Corps toutes les indications pour la remise en état du réseau.
Le soldat Rousselet se précipite sur une bombe à ailettes qui vient de tomber au milieu de sa section et réussit au péril de sa vie à en arracher la mèche, sauvant ainsi ses camarades d'une destruction certaine.
Les soldats Vannier et Francesconi, pendant un combat de nuit, restent à leur poste toute la nuit quoique blessés et ne sont évacués que le lendemain, sur l’ordre formel de leur chef de section. Le Lieutenant Lavignon donne à ses hommes l'exemple du sang-froid et du mépris de la mort : commotionné par l'éclat d'un pétard, il ne songe pas un instant à quitter son poste d'honneur à l'endroit le plus exposé.
Le soldat Parizet, projeté en l'air par l'explosion d'une mine, reste deux heures sous le feu d'une mitrailleuse qui tire sur lui à chaque mouvement, se met enfin debout en criant : « Après tout, on ne meurt qu'une fois ! » et retombe dans les bras de ses camarades. Le soldat Morin, ayant le bras droit enlevé, s'écrie: « Je veux encore lancer un pétard ! » et ne part qu'après l'avoir lancé (Ont été citées en outre pendant cette période : Les Équipes de Bombardiers des 1re, 3e, 4e et 12e Compagnies)
Après cette pénible période, pour la première fois, le Régiment, qui vient de montrer toute sa valeur en face de situations parfois critiques, profite, du 11 au 15 juin, d'un vrai repos à Moiremont, les Hauts-Bâtis et la Croix-Gentin.
Le 16 juin, il remonte à Beaumanoir et arrête deux violentes attaques le 17 et le 20.
Le 30 juin, les Allemands déclenchent une violente offensive sur tout le front de l'Argonne, de Verdun à la Champagne. Après un bombardement violent par obus de tous calibres et obus toxiques ils sortent des tranchées vers 7 heures et prennent trois lignes successives à Bagatelle. L'attaque a été si subite que les Chasseurs, en soutien, sont surpris.
Le 94e, qui avait été relevé la veille, est alerté. II part de suite et contre-attaquant avec énergie, arrive à dégager les Chasseurs. La route de Sainte-Menehould était ouverte à l'ennemi, mais l'intervention du 2e Bataillon, sous les ordres du Commandant Boulet-Desbareau, contre-attaquant de flanc, rétablit la situation et permet de reprendre les troisième et deuxième lignes. Le Colonel Escalon, commandant la 83e Brigade, est tué à son poste de commandement.
Les 1er et 2 juillet, la lutte continue et des attaques permettent de reprendre certains éléments de tranchées, en dépit des plus sérieuses difficultés, grâce tout spécialement au dévouement des mitrailleurs : deux d'entre eux, les soldats Reverchon et Walinthout, inspirent à leurs camarades le calme nécessaire dans la circonstance. Entourés par l'ennemi, ils continuent à tirer sur les colonnes d'attaque, réussissent à dégager leurs pièces et à reprendre le tir sur une nouvelle position. Sommé de se rendre prisonnier par les Allemands qui lui crient : « Eh ! monsieur, camarade, prisonnier ! » ; Walinthout répond : « Ta gueule, eh! con ! » et continue à servir sa pièce. Un Caporal mitrailleur, Bégat, fait en ligne le ravitaillement en munitions et en eau ; les chevaux étant fourbus, il continue à assurer le transport à dos pendant toute la nuit.
Le 6 juillet, le Régiment est relevé et mis au repos à Florent. Il remonte en ligne le 13. A peine est-il arrivé qu'un bombardement violent commence.
Le 14, à 8 heures, les Allemands se lancent à l'assaut des lignes devant Marie -Thérèse et le ravin du Mortier, de part et d'autre de la route de Saint-Hubert. La première ligne est enlevée sur toute sa longueur et une fois de plus le Régiment contre-attaque et les Compagnies, dans des attaques partielles, essayent de reprendre le terrain perdu, mais n'y réussissent que sur certains points, grâce à la valeur et à l'initiative des Chefs.
Le Capitaine Lecaplain, atteint de trois blessures au début de la campagne et dans l'impossibilité de se servir de son bras, se fait remarquer par sa bravoure et l'habileté qu'il montre dans le commandement d'une Compagnie de mitrailleuses.
Le Lieutenant Ragot (Tué le 25 septembre 1915) et le Sous-Lieutenant Sancier conduisent brillamment les attaques de leurs Compagnies et réussissent à reprendre des tranchées occupées par l'ennemi, malgré des feux violents de mitrailleuses et des tirs intensifs de pétards et de bombes.
La 1re Compagnie est citée à l'ordre de l'Armée (Citation de la 1re Compagnie du 94e R.I :
« Le 13 juillet, chargée d'attaquer une partie de tranchée occupée par les Allemands, a enlevé cette tranchée après un combat des plus violents, malgré les pertes subies ; le Capitaine Tranchand a assuré la garde et la remise en état de la portion de tranchée conquise, maintenu la liaison avec les éléments voisins et conservé cette position pendant les journées des 14 et 15 juillet, sous un feu continu de bombes et de pétards »).
Le 17 juillet, le Régiment, relevé, est en réserve, au repos à Vieil-Dampierre et Bournonville.
Le 30, il est embarqué en chemin de fer et débarqué à Saint-Hilaire-au-Temple.


Source Historique du 94ème RI (Anonyme, A. Collot, 1920)
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Un boulanger retrouve la plaque commémorative à la déchèterie

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Le mémorial des victimes de la Première Guerre mondiale avait été volé et balancé aux ordures. Restituée à la mairie d'Auchy-au-Bois, la plaque décorera la nouvelle mairie…

11 novembre 1918 (98)

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121e R.I.T.

2e Bataillon
11 Novembre 1918 – Le détachement de la 5e Cie désigné ci-dessus, rentre à Ksari ce jour

122e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 15 août 1918

1er Bataillon de pionniers
11 Novembre 1918 – Le Btn quitte à 7 h le hameau de Leiheok, pour aller cantonner à Asper, ou il arrive à 10 h 30.
Le T.R. quitte Leiheok et va cantonner sur la route de Deynze à Lozer, entre ces deux localités, à environ 4 km de Deynze
Les hommes de la classe 1893 quittent le Btn :
1 sergent et 12 hommes passent à la Cie de Garde du Q.G. de la VIe Armée
1 Adjudant, 1 Caporal-Fourrier au 5e Btn du 8e R.I.T.
18 soldats au 4e Btn d’Etapes du 29e R.I.T.

2e Bataillon de pionniers
11 Novembre 1918 – Les 5e et 6e Cies se rendent à Tournes

123e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 4 mars 1918

124e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 août 1915

125e R.I.T.
Le journal des marches du régiment n'existe pas


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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jeudi 7 janvier 2010

Dornach

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Gravure sur bois de Schmaebtens


Source : La guerre racontée par les Généraux
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Le 94e R.I. en Argonne (1)

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ARGONNE 1915

Le 2 janvier, après avoir incorporé deux nouveaux renforts de 315 hommes et 200 hommes, le Régiment est embarqué à Hazebrouck et débarqué à Ailly-sur-Noye (Somme).
Le 3, il cantonne à Berny-sur-Noye et Jumel, d’où il est emmené par voie ferrée le 12, pour arriver à Givry-en-Argonne et Le Chatelier le 13, à Florent le 17. Un renfort de 340 hommes est arrivé le 16, portant à 2.300 le nombre d’hommes envoyés par le dépôt pendant les quatre derniers mois (Il ne nous sera plus possible de donner les chiffres des nombreux renforts. A partir du mois de mai, d’ailleurs, ils passeront tous par le dépôt Divisionnaire)
Le Régiment va affronter une nouvelle zone où de nouveaux moyens sont employés. Ce n’est plus la lutte en rase campagne de la Marne, ni les Corps à Corps de Belgique.
Dans la forêt et les ravins de l’Argonne, au bois de la Gruerie, le combat va se mener sur terre et sous terre, rempli de ruses et d’embuscades, avec une fureur qui ne ralentira pas pendant six mois et dont les trop nombreuses tombes des cimetières de Vienne-le-Château, La Harazée, Florent et Sainte-Menehould laisseront un souvenir indestructible. Jusqu’en juillet, les Allemands tenteront de nous rejeter dans le ravin de la Biesme pour gagner le plateau de la Placardelle et dévaler sur Sainte-Menehould. « Mais ils ne passeront pas! La 42e Division est là ! »
Les tranchées se trouvent à quelques mètres les unes des autres ; des boyaux communs sont souvent barrés seulement par des traverses de sacs à terre, Les pétards et les grenades font leur apparition, ainsi que les premiers engins de tranchée (mortiers Célerier, Aasen et autres crapouillauds) Les nerfs des combattants sont mis à une dure épreuve : il faut tenir sur un sol miné, rechercher et détruire les approches souterraines de l'ennemi.
En secteur le 21 à Marie -Thérèse, le 3e Bataillon est attaqué dès le 22. Au moment même de sa montée en secteur, vers 10 heures, le 2e Bataillon (Commandant Boulet-Desbareau) apprend que l'ouvrage Marie- Thérèse vient d'être pris par les Allemands, ainsi que la tranchée de protection, à la suite de l'envoi de bombes et de grenades à main sur la 11e Compagnie. Aussitôt le Bataillon part en contre-attaque en colonne double, à la baïonnette, clairons sonnant, le Commandant en tête, sous un feu intense, et chasse l'ennemi des tranchées de seconde ligne qu'il venait d'occuper.
L'opération avait été conduite avec un brio extraordinaire et une bravoure remarquable. Le Lieutenant Duchêne s'était particulièrement fait remarquer par son courage héroïque : Citation du Lieutenant Duchêne, qui devait plus tard, dans un autre Régiment, tomber héroïquement :

« Au combat du 22 Janvier, a brillamment entraîné sa Compagnie à l'attaque d'une tranchée occupée par l'ennemi. Quoique blessé dès le début d'une ba1le à l'épaule, s'est élancé le premier à la sonnerie de la charge et est parvenu avec quelques hommes seulement sur la tranchée ennemie ; y a été blessé une deuxième fois par une grenade jetée à bout portant et ne s'est laisser emmener que sur l'ordre formel du Chef de Bataillon »

Tout l'après-midi, la lutte demeura violente et la fusillade nourrie. La nuit fut employée à renforcer la ligne et à organiser les communications.
Le 23, trois nouvelles attaques sont repoussées, en dépit de leur violence, par le feu de la première ligne.
Le 24, les 2e et 3e Bataillons sont relevés et vont au repos à Florent.
Le 25, le 1er Bataillon, conduit par le Capitaine Grégy réussit, à la nuit, à combler les sapes allemandes devant son saillant et à bouleverser les tranchées adverses, d'où il rapporte de nombreux trophées. Il est, à son tour, relevé le 27 au soir. (Le Capitaine Grégy, au front depuis le début, blessé déjà deux fois, aussi brave soldat que chef admiré de tous, est fait Chevalier de la Légion d'Honneur.
En 1918, il fut fait Officier de la Légion d'Honneur étant Commandant du 2e Bataillon de tirailleurs marocains.
Le 29, les 2e et 3e Bataillons sont appelés au secours de la 40e Division. A 17 heures, le 2e Bataillon part à la contre-attaque, 5e et 6e Compagnies en tête, arrive, la nuit, à travers bois, dans un terrain inconnu et sous un feu violent, à quelques mètres des tranchées allemandes et ce n'est que le lendemain matin qu'il se retire par ordre, après avoir passé la nuit sans abris ni tranchées d'aucune sorte, ayant perdu 47 tués et 65 blessés.
C'est ensuite la promenade dans tous les coins du secteur, à Fontaine-Madame, au Four-de-Paris, à Blanloeil, avec, pendant les repos, des journées d'alerte passées à la Croix-Gentin.
Le 10 février, le 3e Bataillon est en ligne à Marie-Thérèse. Vers 6 heures, trois mines sautent sous les 10e et 11e Compagnies. C'est le signal de départ de l'attaque, menée par une Brigade en colonnes d'assaut. Les 10e et 11e, débordées, résistent sur place ; mais tous les défenseurs sont tués ou pris.
Aux deux ailes, les 9e et 12e résistent. A la 12e, le Lieutenant Philippon contre-attaque et parvient à reprendre 60 mètres de tranchées. Le soir, le Commandant Ducloux contre-attaque avec le 1er Bataillon et arrive à rétablir la situation, à dix mètres des tranchées allemandes.
Au cours de cette attaque, les Allemands avaient mis hors de combat au 3e Bataillon 350 hommes et 5 Officiers. Non contents d'avoir, en pays envahi, massacré des innocents, ils avaient employé des cartouches à balles retournées pour rendre les blessures plus graves.


Source Historique du 94ème RI (Anonyme, A. Collot, 1920)
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11 novembre 1918 (97)

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116e R.I.T.
J.M.O. manquant

117e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 15 août 1918

2e Bataillon de pionniers
Du 6 au 12 Novbre inclus – Même situation

118e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 19 décembre 1917

2e Bataillon de pionniers
11 Novembre 1918 – 1536e jour – Situation sans changement
L’Armistice est signé à 5 h entre les Alliés et l’Allemagne. Les hostilités sont suspendues à 11 h.

119e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 16 février 1916

3e Bataillon
7 – 12 – R.A.S.

120e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 6 mars 1918


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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mercredi 6 janvier 2010

Cap Blanc-Nez

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En témoignage de la glorieuse coopération et de la
franche camaraderie des marines française et britannique
pendant la Grande Guerre
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Le 3e B.C.P. en Champagne (2)

CINQUIÈME BATAILLE DE CHAMPAGNE

L’OFFENSIVE

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Du 25 septembre au 6 octobre, 3e et 10e bataillons, jumelés dans la riposte comme ils l’avaient été dans la défense, vont être engagés dans les combats offensifs à l’est de Sommepy.

La victoire française progresse du sud au nord. L’obstacle où les Allemands prétendent l’arrêter est constitué par un triple système de tranchées au nord-est de Sommepy : La tranchée des Prussiens est avant-ligne de surveillance ; les tranchées von Fleck et d’Essen sont en contre-pente (1).

(1) Rapport officiel du chef de bataillon commandant le 3 B.C.P.

Le 28, le 409e d’infanterie enlève la première et partie de la seconde. Mais le reste est garni de réseaux « puissants et intacts » ; l’ennemi y est en force ; beaucoup de mitrailleuses, un canon anti-tank tirant de plein fouet, suspendent toute progression. De nouveaux efforts tentés le 29 ne donnent aucun résultat. Dans la nuit du 30 au 1er, une attaque par surprise est encore arrêtée aux abords d’un blockhaus bétonné, fortement organisé.

Le commandement décide de faire tomber toute la position en la débordant par l’est, puis par le nord.

Le 1er octobre, à 15 heures, tandis que des éléments du bataillon progressent en vagues d’assaut sur les derrières de la tranchée d’Essen, la 4e compagnie, précédée du peloton de la 5e que commande le sous-lieutenant Thiébaut, donne de haute lutte dans l’ouvrage lui même :

…L’attaque se déclenche. De nombreuses mitrailleuses se mettent à cracher. Thiébaud fait tomber par encerclement le fameux blockhaus --- d’où il tire 40 prisonniers et 4 ou 5 mitrailleuses, --- puis un second nid. Il a fort à faire pour réduire un troisième nid qui contient dix mitrailleuses. Il y arrive au moment où deux contre-attaques boches venant de l’ouest, débouchent par boyau et en rampant le long des rejets de terre. Il en repousse une au F.M. et à la grenade. L’autre menace de réussir. Thiébaud manque à ce moment de grenades. Sortant du boyau avec vingt chasseurs, il se précipite à la baïonnette, tandis que le sergent Lejeune, de la 4e compagnie, et quelques chasseurs foncent à la baïonnette dans le flanc ennemi, l’attaquent dans son boyau de haut en bas à la baïonnette. L’action est si soudaine que l’ennemi fait « camarade ». Malheureusement Lejeune tombe frappé d’une balle à la tête (1)…

(1) Rapport officiel du chef de bataillon commandant le 3 B.C.P.

La prise d’Essen attache une nouvelle palme à la croix de guerre de notre fanion :

Le 3e bataillon de chasseurs : fidèle aux vieilles traditions de vaillance et de mordant qu’il n’a jamais cessé de faire revivre depuis le début de la campagne, s’est particulièrement distingué le 1er octobre 1918, sous le commandement de son chef, le commandant Quillard, devant Sommepy, en attaquant avec un allant et une audace au-dessus de toute éloge la position formidable de la tranchée d’Essen qui arrêtait depuis plusieurs jours la progression de l’attaque dans le secteur ; s’est emparé de 300 prisonniers, 14 officiers dont un état-major de bataillon, 4 canons de 77, 1 canon de 105, 1 mortier de 240 et 75 mitrailleuses.

(Ordre général n° 1445 de la Ive armée, du 10 novembre 1918.)

Cette citation était pour le 3e la garantie de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre. Mais cette fourragère ne lui fut pas remise officiellement avant qu’il ne lui eût acquis un surcroît de gloire.

Le 21 octobre, le bataillon est à Béthancourt et Nizy-le-Comte, cherchant le contact avec l’ennemi en fuite.

La volonté de débusquer le Boche est dans tous les cœurs. Jamais émulation entre combattants ne fut plus grande : armée Debeney dans Saint-Quentin (1er octobre) ; Canadiens dans Cambrai (9 octobre) ; armée Mangin dans Laon (13 octobre) ; Belges dans Roulers, Menin et Ostende (15 octobre) ; Anglais dans Lille et Douai (17 octobre) !

Du 21 au 28 octobre, le 3e bataillon, maintenant rattaché avec le 21e corps à la Ve armée, a l’honneur si envié d’être en toute première ligne de l’attaque générale qui libère définitivement la France.

Cette bataille de huit jours, le commandant Quillard la dirige d’élan en élan, le bras récemment fracturé et emprisonné dans un lourd appareil plâtré. L’enthousiasme de tout son bataillon lui répond.

Le 25 octobre, impétueux, insoucieux des mitrailleuses qui les déciment, des gaz dont on veut les empoisonner, nos chasseurs enlèvent de haute lutte la route Saint-Quentin --- Barrogue, position avancée de cette Hunding-Stellung dont l’État-major allemand avait prescrit la « défense à tout prix ».

Jusqu’au 27, sous un bombardement resté violent (13 tués, 46 blessés), ils organisent leur conquête.

Une troisième citation à l’armée clôt ainsi la carrière de guerre du bataillon :

Le 3e bataillon de chasseurs à pied : à peine remis des fatigues de la vigoureuse offensive menée par lui au nord de Sommepy, a brillamment rempli sa mission au nord-est de Béthancourt, du 21 au 28 octobre 1918, gagnant près de 3 kilomètres en profondeur sur un terrain rasé par des feux de mitrailleuses et barré de plusieurs réseaux de fils de fer intacts. S’est emparé de canons de 77, de plusieurs mitrailleuses, d’un certain nombre de prisonniers, mettant en fuite la plupart des mitrailleurs qui assuraient avec acharnement la défense d’un terrain particulièrement difficile.

(Ordre général n° 428 de la Ve armée, du 28 novembre 1918.)


Historique anonyme du 3e BCP IMPRIMERIE BERGER-LEVRAULT, NANCY-PARIS-STRABOURG
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11 novembre 1918 (96)

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111e R.I.T.
11 Novembre 1918 – Départ du complément des militaires de la classe 93 versés dans des unités d’étapes :
Soit :
Au 139e R.I.T. à Saint-Dizier : 2 adjudts, 26 sergents, 44 caporaux, 411 soldats
Au 1er R.I.T. à Gondrecourt : 1 adjudant, 1 sergent-major, 2 sergents
Au 50e R.I.T. à Bar le Duc : 1 adjudant, 1 sergent-major, 7 sergents, 2 caporaux, 40 soldats
Au 85e R.I.T. à Toul : 1 sergent-fourrier, 3 sergents, 30 caporaux, 45 soldats
Au 61e R.I.T. à Toul : 1 sergent-fourrier, 3 sergents, 3 caporaux, 44 soldats
Tous ces détachements rassemblés à Landrecourt, ont été mis en route par voie ferrée Réception du radio annonçant la signature de l’Armistice avec l’Allemagne

112e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 11 août 1918

1er Bataillon de pionniers
11 Novembre 1918 – Les trois Cies sont occupées à mettre en état la route Chatillon – Romagny On apprend que la cessation des hostilités a lieu à 11 heures par suite de la signature de l’Armistice
Départ de Vandières pour aller cantonner à Pierry (2 km Sud d’Epernay) Départ à 6 heures arrivée à 15 heures

2e Bataillon de pionniers
Le 11 Novembre – Même cantonnement, même travail que ci-dessus. En outre les 5e et 6e Cies fournissant, de 4 h 30 à 17 h, chacune une corvée de 1 sergent et 15 hommes pour la construction d’un pont de pilotis sur la Meuse, près de l’hospice de Mézières.
A 11 heures : suspension des hostilités

113e R.I.T.

5e Bataillon
Du 4 au 13 novembre 1918, il n’y a rien de noté

114e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 11 février 1916

3e Bataillon
Le 11novembre 1918, il n’y a rien de noté

115e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 26 février 1918


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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mardi 5 janvier 2010

L’armée anglaise

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Gravure sur bois de Malcouronne


Source : La guerre racontée par les Généraux
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Le 3e B.C.P. en Champagne

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QUATRIÈME BATAILLE DE CHAMPAGNE

LA DÉFENSIVE

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Cette accalmie appelait un nouveau labeur et une nouvelle gloire.

Dès le 17 juin, le bataillon, renforcé, remonte en ligne à Saint-Hilaire-le-Grand, et il s’y prépare à recevoir ce choc suprême dont l’ennemi, dans son orgueilleuse certitude de tout rompre, ne fait même pas secret : ne sera-çe pas le Friedensturm, l’assaut décisif en fin duquel se dictera la paix allemande ?

Bientôt, les renseignements se précisent dans nos états-majors. L’offensive principale aura lieu en Champagne. On peut l’attendre avec calme : il y a là, la IV armée (général Gouraud).

Le 13 juillet, à 20 heures, le commandant Quillard reçoit l’ordre d’exécuter le plan de défense adopté. En conséquence, il se retire avec la majeure partie de ses forces sur la position intermédiaire de Saint-Hilaire-le-Grand. Les premières et deuxièmes lignes ne sont plus occupées que par des îlots de résistance, d’un effectif total de six sections.

Ces îlots ont une mission de sacrifice : ils lutteront sur place, renseigneront sur l’attaque, la briseront par leurs feux, l’obligeront à s’infiltrer dans les couloirs battus par les artilleries française et américaine.

Le 14 juillet, vers minuit, l’offensive allemande éclate, brutale, dans un bombardement inouï de torpilles et d’obus de tous calibres. L’artillerie alliée riposte avec vigueur.

A leur poste d’honneur, et dix heures durant, les îlots s’acquittent de leur rôle : leurs fusées, leurs T.P.S., leurs téléphones, dévoilent à chaque minute toutes les phases de la lutte ; leurs mitrailleuses, leurs grenades, leurs V.B., leurs F.M., déciment les assaillants, dont beaucoup ont eu l’inutile ruse de coiffer des casques français !

Ainsi désarticulée par nos îlots, hachée par nos artilleurs, cette puissance attaque,

Qui se flattait d’atteindre Châlons dans la journée, achève de se briser contre notre position intermédiaire intacte et ne peut lui arracher même une tranchée.

Un nouvel effort tenté par l’ennemi, le 16, remportera un égal insuccès : de Reims à Massiges, le front de Champagne reste sans brèche.

Et à partir du 17, ce sont nos chasseurs qui, bondissant sur les vaincus, leur enlèvent un à un tous les postes avancés qui gênaient encore notre ligne.

La victoire s’affirmait complète ; la part du 3e bataillon y était glorieuse et cet ordre à l’armée, complétant celui de la Somme, le reconnut :

Le 3e bataillon de chasseurs : pendant la bataille de Champagne, sous le commandement du chef de bataillon Quillard, à peine reconstitué après les durs combats du Soissonais, s’est affirmé de nouveau comme un bataillon d’élite en arrêtant les attaques allemandes renouvelées jusqu’à sept fois pendant les journées des 15 et 16 juillet 1918, et en maintenant intacte la position dont la garde lui était confié.

(Ordre général des armées de l’Est, n° 1135 D, du 2 novembre 1918)

Jusque mi-septembre, le bataillon alterne entre le camp de Riberpray et la région de Saint-Hilaire, sans autres incidents de guerre que des tirs de harcèlement, souvent par obus toxiques, mais qui ne lui coûte qu’un nombre très minime de victimes.

Ailleurs et partout, les conséquences de la victoire de Champagne se précipitent : le 20 juillet, les Français rentrent à Château-Thierry ; le 2 août, à Soissons ; le 10, à Montdidier ; le 22, à Lassigny ; le 30, à Noyon ; le 1er septembre, à Péronne.

Au 13 septembre, les Français et Américains arrachent Saint-Mihiel aux Austro-Allemands.

Et le 25 septembre, le général Gouraud peut lancer à sa IVe armée l’ordre suivant :

La IVe armée, le 15 juillet, a livré la bataille qui a permis tous les succès qui se sont invariablement répétés depuis, pour la France et ses alliés, sur tous les fronts.

A notre tour maintenant, avec tous ceux qui attaquent en même tant que nous, EN AVANT !


Historique anonyme du 3e BCP IMPRIMERIE BERGER-LEVRAULT, NANCY-PARIS-STRABOURG
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11 novembre 1918 (95)

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106e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 juillet 1918

107e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 11 février 1915

108e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1916

109e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 1er août 1918

110e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 1er août 1918


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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lundi 4 janvier 2010

1er Régiment du Génie

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COMPAGNIE 4/1 ETHE (22 Août)

Le samedi 22 août, à 4 h. 1/2, la compagnie qui cantonnait à Latour, quitte son cantonnement et marche dans la direction de Saint-Léger. Au débouché du village d'Ethe, la troupe est accueillie par une vive fusillade ; l'ennemi est proche ; l'unité se déploie en tirailleurs. Vers sept heures, la compagnie renforce une section d'infanterie qui doit contre-attaquer. Jusqu'à 11 heures, c'est un bombardement incessant de part et d'autre. La tâche est dure et, malgré tout l'élan de nos troupes, la contre-attaque échoue. L'infanterie abandonne le talus de chemin de fer qu'elle occupait et la compagnie du Génie se replie sur la gare d'Ethe. Le capitaine DURAND est aussitôt chargé de l'organisation défensive du village d'Ethe et de sa défense. Le lieutenant JEAN, avec une première équipe, fait creuser des éléments de tranchées à la lisière du village, puis les fait occuper ensuite par des sapeurs. Pendant toute la durée des travaux, le sous-lieutenant FAUSSER est chargé de la défense des chantiers. Il a installé des tireurs dans un grenier et de là, dirige des feux sur la tranchée allemande. L'après-midi, l'agitation continue ; une violente canonnade ennemie se déclenche, mais elle n'est suivie d'aucune action d'infanterie. La journée s'achève dans le calme. Les pertes ont été sérieuses ; parmi les morts, 1 sous-officier et 4 sapeurs ; 5 sous-officiers et 19 sapeurs sont blessés. Au cours de la contre-attaque, 3 sous-officiers et 37 sapeurs ont disparu. Le Docteur Moure, médecin auxiliaire, est au nombre des disparus.
Le texte de la citation à l'ordre de l'Armée qui lui fut décernée ultérieurement témoigne hautement de son attitude, admirable en cette circonstance :

« Le 22 août 1914, a donné pendant toute une journée, dans un village violemment bombardé et occupé en partie par l'ennemi, les soins les plus dévoués aux blessés de son unité. Est resté avec eux malgré l'arrivée des allemands et, par son attitude décidée et son énergique intervention, a évité à un grand nombre d'être fusillés ou brûlés dans leur ambulance».
Signé : LANGLE DE CARY.

Après cette journée de combat et de durs travaux, la compagnie se déplace ; le soir même, elle, arrive à Ruelles pour en repartir une demi-heure après. Le 23 août, à 3 heures du matin, elle occupe Chavency, mais quitte ce village à 15 heures pour Villers-le-Rond où la Division se rassemble. A 20 heures, des uhlans sont signalés, aussitôt on organise un service de sûreté ; la compagnie assure la garde personnelle du Général, dont la Division s'échelonne sur la route de Villers-le-Rond-Marville.


Historique anonyme des 1er et 21e régiments du génie. Versailles, Judas et Machard
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Louis Barthas a été honoré par sa ville de naissance

Dernièrement a eu lieu l'inauguration de la plaque de Louis Barthas, tonnelier, caporal durant la Grande Guerre, militant pacifiste, auteur des "Carnets de guerre 1914-1918"

La suite sur le Midi Libre
http://www.midilibre.com/articles/2010/01/03/VILLAGES-Louis-Barthas-a-ete-honore-par-sa-ville-de-naissance-1057938.php5
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11 novembre 1918 (94)

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101e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 15 août 1918

102e R.I.T.
Il n'existe pas de journal des marches

103e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1917

2e bataillon (type isolé)
11 Novembre – Le Chef de Bon, le P.E.M., 1 peloton de la 7e Cie, les 5e et 6e Cies viennent cantonner à Marson
L’Armistice est signé

104e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 21 octobre 1916

105e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1917

1er Bataillon de pionniers
11 Novembre – Mêmes stationnements – mêmes travaux


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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dimanche 3 janvier 2010

Nouvron-Vingré

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Monument élevé à la mémoire de soldats fusillés. En décembre 1914, six soldats du 298e R.I.
sont exécutés pour avoir refusé de poursuivre un assaut voué à l’échec. Ces soldats furent solennellement réhabilités par la Cour de Cassation en 1921.


Sur la D2020 au hameau de Vingré


Le 42e B.C.P. en Artois

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ARTOIS

Le 29 septembre, après quelques jours de repos, le bataillon embarque à Nancy ; il est dirigé sur le Pas-de-Calais, où il va prendre part aux durs combats qui endigueront l'avance allemande vers la mer.
Arrivé le 1er octobre à Rouvroy, il forme l'avant-garde de la 139e brigade et se dirige le 2 sur Fresnes.
A Neuvireuil, le contact est pris avec l'ennemi qui est retranché aux lisières de ce village ; après un violent' combat corps à corps, le bataillon occupe Neuvireuil, qu'il défend toute la journée ; le soir, il se replie sur Le Fresnoy.
Dans la matinée du 3, le bataillon continue son repli en combattant sur Acheville.
Le 4, il se porte au nord de Thélus et le 5, il atteint la ferme de Berthonval (entre Neuville-Saint-Waast et Mont-Saint-Eloi).
Ces quatre journées de combats incessants ont causé de lourdes pertes, le bataillon est affaibli par la diminution des effectifs et par la fatigue considérable de tous.
Du 5 au 25 octobre, le bataillon occupe et organise la ferme de Berthonval ; il creuse boyaux et tranchées, c'est la guerre de taupes qui commence.
Changeant de position le 30, le bataillon occupe les lignes du moulin Topart.
La guerre de tranchée est commencée, pendant de longs mois, le bataillon va remuer la terre et subir stoïquement les bombardements ennemis.
Le 18 décembre, devant Carency, une attaque est faite sur le bois 125, mais elle ne réussit pas.
La situation reste inchangée jusqu'au 9 mai 1915.
Enfin, le 9 mai, l'attaque sur Carency se déclenche ; le bataillon y prend une part glorieuse : Carency est enlevé de haute lutte, les deuxièmes lignes allemandes sont occupées par nous.
Le bataillon est cité à l'ordre de la Xe Armée :

Ordre de la Xe Armée n° 175 du1er juin 1915
« Le 9 mai, à l'attaque des lisières d'un village, a enlevé d'un magnifique élan deux lignes de tranchées allemandes très fortement organisées et défendues ; a continué pendant quatre jours consécutifs une offensive opiniâtre qui l'a amené à investir complètement la position ennemie ; a pris 7 mitrailleuses, 1canon-revolver et fait 22 prisonniers. »

Après un repos, le bataillon occupe le secteur devant Carieul ; le 16 juin 1915, un coup de main est préparé pour enlever le château de Carieul, mais l'attaque du bataillon n'aboutit qu'à l'occupation du parc de ce château le 17 juin.
Du 18 juin au 25 septembre, le bataillon tient les lignes devant Carieul.
Le 25 septembre, l'attaque du château de Carieul est reprise ; le château est occupé et, l'offensive se poursuivant, Souchez est enlevé le 26.
L'ennemi a pu ramener de nombreuses troupes et sa ligne n'est pas rompue ; les attaques se multiplient jusqu'au 29 septembre, jour où le bataillon occupe Ablain-Saint- Nazaire.
A partir du 29 septembre et jusqu'au 20 février 1916. le bataillon occupe le secteur de La Folie (devant Neuville-Saint-Waast).
Cette période est très dure ; le bataillon y éprouve des pertes sévères, par suite des nombreuses attaques et contre-attaques et aussi des bombardements ennemis.


Source : Historique du 42ème B.C.P., Anonyme, Librairie Chapelot, Paris
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11 novembre 1918 (93)

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96e R.I.T.

2e Bataillon
11 Novembre 18 – Arrivée des voitures de la 5e Cie et du P.E.M. à 15 heures.

97e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 12 août 1918

1er Bataillon de pionniers
11 Novembre – Cantonnements sans changement. La notification officielle de l’armistice est arrivée au Baton à 10 H.
La cessation des hostilités a lieu à 11 heures.

98e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 5 mars 1918

99e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 27 janvier 1917

1er Bataillon de pionniers
11, 12 Novembre – Rien à signaler

100e R.I.T.

1er Bataillon de pionniers
11 Novembre – Mêmes travaux que la veille pour les Cies du Bataillon Départ de la classe 1893. Par note N° 7729/1 de la 1re Armée en date du 7 Novembre 1918 le Bataillon passe : à la Cie de garde du Q.G. du G.A.R. : 2 Capnes et 33 soldats = 35
Par note 7730/1 de la 1re Armée en date du 7 Novembre 1918 le Bon passe à la 15e Cie du 123e R.I.T. (Cie de garde du Q.G. de l’Armée : 2 Adjudants, 1 Sergent Major, 7 Sergents, 8 Caporaux, 110 Soldats = 128)
Par note 7731/1 de la 1re Armée en date du 7 Novembre 1918, il passe au 2e Bon du 119e R.I.T. 2 Adjudants et 101 Soldats = 103.
Soit un total de 266.


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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