Vous souhaitez partager les archives de vos ancêtres lors de la première guerre ?

Contactez-moi

Merci

Vous recherchez un lieu, une carte, le parcours succinct d’un régiment, des photos

NOUVELLE MISE A JOUR LE 15 avril 2014

samedi 13 février 2010

66e D.I., approvisionnement

Rapport daté du 26 juin 1915, signature illisible


Etat des matériaux monté à Breirfirst et à Oberlauchen depuis le 1er juin

Désignation du matériel

Breitfirst

Oberlauchen

Totaux

Poids

Grenades diverses

16000

12000

28000

40000

Cisailles diverses

200

30

230

500

Fusée ou cartouches éclairantes

1000

800

1800

500

Planches ou voliges

2500 m2

900 m2

3400 m2

6000

Fils de fer divers

14000 k

3000 k

17000 k

17000

Ronce artificielle

16000

3000

19000 k

19000

Treillage métallique

100 rx

12 rx

112 rx

5000

Eléments Brun

500 e

500 e

5000

Pointes

400 k

350 k

750 k

750

Sacs à terre

2000

4500

6500

3250

Carton bitumé

140 rx

210 rx

350 rx

700

Piquets en fer pour réseaux

500

500

500

Tôles ondulées

1176

32

1208

18000

Cheddite

75 k

75 k

75

Pioches

150

350

500

2000

Pelles

150

350

500

1000

Haches

20

20

80

Serpes

20

20

20

Masses en fer

10

10

50

Poids total

119425 kg
















.

Source SHD 24 N 1632

Louis Best, "le poilu des poilus", honoré dans son village natal

.
Le héros des héros", "l'As des As de l'infanterie", "le poilu des poilus": Louis Best, l'un des soldats de la Première Guerre mondiale les plus décorés pour ses faits d'armes, décédé en 1951, va être honoré samedi dans son petit village de la Meuse.

La suite sur le Monde
.

vendredi 12 février 2010

Saint-Flour

.
Le Poilu veille sur la place d’armes
.

Le 56e RI dans l’Oise (1918)

.
Après quelques jours passés à l’arrière à Saint-Crepin-aux-Bois, vers le milieu d’août, le 56e est appelé, avec le reste de la division, à participer à une grande offensive de l’armée Mangin (Xe armée) qui aura pour but et résultat de refouler jusqu’à l’Oise et l’Aisne (18 au 19 août), puis dans une deuxième série d’opérations de pousser jusqu’à la ligne Hindenburg au sud de la Fère, dans la forêt de Saint-Gobain.
Le régiment qui, depuis deux ans, n’a fait que la guerre de tranchées coupées de petites opérations partielles va, se trouver en liaison ou en collaboration avec des unités d’élite spécialistes d’attaques, division marocaine, 38e division…, dont les belles qualités offensives et la valeur pourrait par contraste faire ressortit l’infériorité du 56e : la comparaison ne lui sera t-elle pas trop défavorable ? Craintes heureusement vaines !
Sans période d’entraînement préalable et de manœuvre, le régiment, qui depuis les deux jours de repos qu’il a eus à Sarry au mois de mars est toujours en première ligne, va très honorablement tenir sa place, remplir la mission qui lui est confiée, atteindre ses objectifs et naturellement conserver le terrain conquis, car le 56e ne perd jamais ce qu’il tient une fois !
La première phase de l’attaque se déroule le 18 août ; elle consiste à s’emparer de la position principale de résistance ennemie.
A 18 heures, le 56e avec le 134e à droite, le 10e à gauche, enlève le plateau situé entre Nampcel et le bois de la Montagne malgré un terrain difficile, très mouvementé (ravin de Maison Rouge, Maison Neuve, Fond Lalain) et malgré les feux de mitrailleuses (les sous-lieutenant Baudin (Arthur), de la 9e compagnie, de Carne (Jean), de la 9e compagnie, Minvielle (Pierre), de la 11e compagnie, sont tués à la tête de leur section), et s’installe avec deux bataillons (1er à droite, 3e à gauche) dans les tranchées Siegfried et Brunehilde, le 2e étant en réserve.
La profondeur du terrain conquis est de 1500 à 2000 mètres. Trois contre-attaques montées par l’ennemi sont brisées par nos feux dans la nuit du 18 au 19 et la journée du 19.
La deuxième phase de l’attaque commence le 20 août. Elle a pour but d’achever l’enlèvement de la première position ennemie et d’exploiter le succès en poussant jusqu’à l’Oise. Elle met en jeu, en prévision des résistances à vaincre et de l’effort à fournir, des effectifs plus considérables et des moyens plus puissants, en particulier la division à notre droite est dotée de char d’assaut. Le premier objectif est situé à 4 kilomètres : c’est la route de Cuts à Pontoise.
A 7 heures 10, l’attaque se déclenche. Les trois bataillons échelonnés en profondeur dans l’ordre 2e, 3e, 1er, s’élancent sur le bois de la Montagne, bousculent l’ennemi, font tomber par la manœuvre et l’encerclement les résistances qui s’offrent (le sous-lieutenant Vaucher (Léon), de la 7e compagnie, est tué à ce moment en plein assaut) et atteignent Belle-Fontaine sans perdre un seul instant la liaison à droite qui avait été imposée comme mission essentielle.
Mais un trou de plus de 2 kilomètres en plein bois se creuse à notre gauche, le 10e R.I. n’ayant pu progresser par suite d’une violente résistance. Le régiment a son aile gauche complètement en l’air, et il en résulte, par suite d’une infiltration ennemie à travers de ce terrain couvert et propice aux surprises, des incidents de combat, comme la capture par l’adversaire, en arrière de nos bataillons d’assaut, d’agents de liaison, de coureurs, de groupes de renforts. Dans l’un de ces groupes faits ainsi prisonniers et composé d’une dizaine d’hommes de la 5e compagnie, le soldat Gauthier (Pierre) (citation à l’ordre du régiment) réussi à tromper l’escorte sur l’itinéraire suivi et parvient à se faire délivrer par le soldat Lhoumeau (Gaston), de la 7e compagnie (citation à l’ordre du corps d’armée), et quelques camarades d’une compagnie voisine ! C’est au tour de l’escorte d’être prisonnière !
Ce trou dangereux est finalement bouché dans l’après-midi par l’intervention des bataillons de réserve. L’ennemi qui a arrêté la progression du 10e R.I., menacé lui-même sur le flanc et ses derrières, se replie alors. La rupture du front est complète.
Caisne est pris le 21 au matin et nos patrouilles sont sur la route de Cuts à Pontoise. 33 canons dont 27 lourds sont capturés près de Caisne et s’ajoutent au butin du 18 (plusieurs dizaines de mitrailleuses, des minenwerfers et 3 pièces de 77 antitanks).
Au cours de ces brillantes attaques, nombreux furent les actes de bravoure, de courage, de sang-froid, de dévouement. Il est difficile de faire une sélection. On peut toutefois indiquer parmi ceux qui se sont particulièrement distingués, dans l’affaire du 18 : le sergent Chevrot (Joseph), de la 9e compagnie, qui réussit à faire 40 prisonniers dont 1 officier, les sergents Hudin (Paul) et Meuleau (Désiré), de la 9e compagnie, qui participent à la capture de nombreux prisonniers (ces trois sous-officiers sont cités à l’ordre du corps d’armées). Dans l’affaire du 20 : le sergent Martin (Marcel), de la 7e compagnie (citation au corps d’armée), le caporal Keipp, de la 6e compagnie (Médaillé militaire), qui contribuent puissamment à réduire des îlots de résistance, capturent mitrailleuses et prisonniers, le caporal Entressangle (citation à l’armée), de la 5e compagnie, qui s’étant offert à réduire un nid de mitrailleuses, y réussit complètement et ramène 2 mitrailleuses et 17 prisonniers dont 1 officier ; l’adjudant mitrailleur Noury, de la C.M.2 (citation à l’armée), qui sautant sur une mitrailleuse en tue les servants à coups de révolver et est blessé en sautant sur une autre pièce.
Mais les succès ne s’arrêtent pas là ; la poussée continue le 21 et les jours suivants par bonds successifs marqués par la ferme Louvetain (21 août), l’Usine (22 août) et le 23, le régiment borde l’Oise à Quierzy (1er bataillon) et Manicamp (2e bataillon). A la suite de cette brillante opération, le général Mangin, commandant la Xe armée, cite à l’ordre de l’armée (ordre n° 344,
du 12 octobre 1918) :

Le 56e R.I.

Régiment d’élite qui a toujours fait preuve, depuis le début de la campagne, de ténacité dans la défensive et d’élan dans l’attaque. Sous l’énergique impulsion du lieutenant-colonel Grenier a, au cours des opérations du 18 au 22 août 1918, pris part à deux attaques, a atteint tous ses objectifs en faisant des centaines de prisonniers et capturant 33 canons dont 27 lourds, de nombreuses mitrailleuses et un matériel considérable.


Source Historique anonyme du 56e R.I., Berger-Levrault, Nancy
.

11 novembre 1918 (126)

/
102e B.C.P.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 1er septembre 1917

Principaux combats du 102e B.C.P.

1915 Champagne Nord de la Ferme des Waques (26 septembre)
1916 Douaumont (24 octobre)
1917 Attaque de l’Aisne (5-8 mai) Attaque des Flandres (26 octobre)
1918 Moreuil (27 mai) Beuvraignes (9 août) Epine de Dallon (15 septembre-10 octobre)

106e B.C.P.
11 Novembre – A sept heures, le Bataillon est informé par message que l’armistice a été signé ce matin à cinq heures et que les hostilités seront suspendues à partir de onze heures.
Le Bataillon reste sur ses positions.

Principaux combats du 106e B.C.P.

1915 Le Linge Nord-Ouest de Souain (6 octobre)
1916 Verdun Thiaumont (13 juin-3 juillet)
1917 Chemin des Dames (juin) Vauxaillon (13 août) la Malmaison (23 octobre)
1918 Flandres le Scherpenberg (20 mai) Oise Guiscard (10 août)

107e B.C.P.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 20 novembre 1917

Principaux combats du 107e B.C.P.

1915 Champagne Nord de la Ferme des Waques (26 septembre)
1916 Douaumont (24 octobre)
1917 Attaque de l’Aisne (5-8 mai) Attaque des Flandres (26 octobre)
1918 Moreuil (27 mai) Beuvraignes (9 août) Epine de Dallon (15 septembre-10 octobre)


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
.

jeudi 11 février 2010

Metzeral

.
Gravure sur bois de Malcouronne


Source : La guerre racontée par les Généraux
.

Le 94e RI en Champagne

.
Voila le Régiment revenu de nouveau au camp de Châlons. Bivouaqué à l'Ecole Normale de Tir, il exécute au Nord-Est de Baconnes des travaux préparatoires d'attaque.
Pour la première fois depuis la mobilisation, il est mis au grand repos à Athis, Istres-et-Bury et Flavigny, où il reste jusqu'au 30 août.
Le 22 août, le Général Berthelot, qui avait été Colonel au 94e de 1912 à 1914, vient prendre le commandement du 32e Corps en remplacement du Général Duchêne et passe, dans la superbe prairie qui borde la Marne entre Athis et Tours-sur-Marne, une revue de la 42e Division, qui se présente de façon brillante et exécute devant le Général de Castelnau un défilé impressionnant.
Au cours de cette imposante cérémonie, la 1re Compagnie reçoit des mains du Général Berthelot un fanion décoré de la Croix de Guerre avec palme, fanion que lui avait valu sa conduite magnifique à l'attaque du 13 juillet.
Le 31 août, le 94e cantonne à Matougues ; le 1er septembre à La Veuve.
Le 2 septembre, il est à l'Ecole Normale de Tir et prépare un nouveau terrain d'attaque dans le secteur d'Auberive, au nord de la Suippes. Malgré des bombardements fréquents et sévères, les hommes travaillent avec ardeur au creusement de parallèles de départ en avant des premières lignes. Le 24 septembre, le terrain est prêt pour la bataille.
Le 25 septembre, à 9 h 15, les premières vagues s'élancent superbement hors de la parallèle de départ, baïonnette au canon. Les mitrailleuses allemandes crépitent. Malgré des pertes sévères, la première ligne allemande est enlevée. Le barrage opposé à nos troupes par le feu s’intensifie ; la deuxième ligne est atteinte par le 2e Bataillon [Commandant de Sélancy (Tué le 2 octobre en surveillant personnellement l'organisation de la défense sous un violent bombardement)] qui se cramponne aux tranchées conquises avec des éléments du 1er Bataillon (Commandant Darthos) et du 3e Bataillon (Commandant Méalin). Le fameux saillant F est en notre pouvoir.
Les Lieutenants Ragot et d'Ancezune tentent de continuer la progression, mais il n'y a plus de brèches et ils tombent dans les fils de fer, le corps criblé de balles. Le soldat Gérard, qui les accompagnait, se maintient seul sur son emplacement, fait le coup de feu malgré deux blessures et rejoint sa Compagnie à la nuit, après avoir tenté de se créer un abri. Chacun avait fait preuve de courage et d'entrain. Le Lieutenant Méchaussie, voyant sa Compagnie gênée pour circuler dans un boyau, la fait sortir par un autre itinéraire en disant: « Le Régiment voisin commence à déboucher, s'il passe en avant du 94e, nous sommes déshonorés ».
Le Sous-Lieutenant Gérard voyant un peu de flottement se manifester à la droite de sa section, se dresse pour se rendre compte et tombe mortellement frappé, criant à ses hommes : « Ceux du neuf-quatre, ne reculez pas ! » Mais il est impossible de continuer à progresser : des réseaux de fils de fer à contrepente sont intacts et Auberive, solide point d'appui, n'a pu être enlevé. Le 26, la position subit un bombardement formidable, mais le terrain est conservé, malgré des pertes très élevées. Le 27, l'ennemi essaye de contre-attaquer, mais sans succès : l'avance est maintenue.
Le Commandant Méalin prend le commandement du 8e Bataillon de Chasseurs et est remplacé à la tête du 3e Bataillon par le Capitaine Gerde, de la 10e Compagnie, nommé Chef de Bataillon en récompense de son indomptable bravoure.
Le 3 octobre, le Régiment va en réserve à Mourmelon.
Alerté le 6, il remonte en ligne le 11 sur le terrain conquis, le 25 et où la 84e Brigade vient à son tour d'arrêter avec peine des tentatives adverses.
Le 15 octobre, le saillant F est occupé par le 1er Bataillon, une Compagnie de mitrailleuses et les 5e et 6e Compagnies, le tout sous les ordres du Commandant Darthos. Les travaux n'ont pu encore être poussés et il n'existe aucune liaison, ni latérale, ni avec l'arrière.
A 4 h 30, un tir extraordinairement violent d'artillerie de tous calibres s'abat sur tout le saillant F et ses abords, c'est le plus formidable ouragan de mitraille qui ait été tiré sur le Régiment depuis le début de la campagne. Les boyaux sont bouchés, les tranchées démolies, nivelées, les abris de mitrailleuses bouleversés. De nombreux blessés et des morts gisent dans ce dédale dévasté.
A 5 heures, les Allemands s'élancent et débordent le saillant F par les flancs. Les agents de liaison envoyés vers l'arrière ne peuvent atteindre le poste de commandement. Les hommes se battent jusqu'à épuisement des cartouches et des grenades. Ainsi isolé, le saillant tombe au pouvoir de l'ennemi, mais sur les sept Compagnies, les Allemands n'avaient pu prendre que 300 vivants. Le Commandant Darthos, le Capitaine Lecaplain, le Lieutenant Toussaint et une vingtaine d'hommes se précipitent sur l'ennemi et arrivent à rentrer dans nos lignes.
Le Régiment, avait à déplorer la perte de 14 officiers et plus de 700 hommes, tués, blessés ou disparus. Parmi ceux-ci, qui devaient avoir en captivité une dignité parfaite, le Caporal Chevalier, après un séjour dans un camp de représailles, réussit, le 3 mars 1916, après avoir intelligemment mûri son plan, à s'évader et à atteindre, après mille dangers et de nombreuses péripéties, la frontière hollandaise. Ayant reconquis la liberté, le Caporal Chevalier vint reprendre sa place dans nos rangs, donnant à tous un bel exemple de patriotisme.
Le 20 octobre, le Régiment est relevé, puis reprend le secteur du 27 octobre au 2 novembre.
Le Peloton de Sapeurs est cité à l'ordre du jour pour son labeur infatigable (Citation du Peloton de Sapeurs Pionniers : « Tous les jours sur la brèche, avec son chef le Sous-Lieutenant Prott, depuis le 20 septembre et constamment aux postes les plus avancés et les plus périlleux, a fait preuve, malgré des pertes quotidiennes très sensibles, d'un entrain, d'un dévouement et d'un mépris du danger qui méritent d’être donnés en exemple au Régiment auquel cette unité, de formation récente, animée de l'esprit d'un véritable peloton d'élite, a rendu les services les plus précieux par son labeur infatigable »)
De nouveau au repos du 2 au 12 novembre à Mourmelon, il reprend du 12 au 20 novembre les mêmes tranchées, où règne un calme relatif. Il se repose encore jusqu'au 3 décembre, puis se rend à la ferme Piémont et la ferme des Wacques, d'où chaque jour il va exécuter des travaux dans le secteur au nord-ouest de Suippes, jusqu'au 31 décembre.


Source : Historique du 94ème RI (Anonyme, A. Collot, 1920)
.

Chantal Dhennin, sur les traces des soldats bavarois tombés à Illies

.
La présidente de la Société historique d'Illies, Chantal Dhennin, est partie hier et pour une semaine à Munich. En compagnie du capitaine Markus Klauer, elle va consulter les archives des régiments bavarois tombés pendant la Grande Guerre sur le front des Weppes. Objectif : donner du corps au projet de réhabilitation des blockhaus de sa commune.

/

11 novembre 1918 (125)

.
66e B.C.P.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 12 juin 1918

Principaux combats du 66e B.C.P.

1914 Buzy Béchamps l’Ourcq Montgé Saint-Soupplet Marcilly Arcy-en-Multien Picardie Tilloloy Beuvraignes l’Echelle-Saint-Aurin
1915 Four-de-Paris Vauquois
1917 Attaque de l’Aisne (16-18 avril)
1918 Aisne Plateau de Chaudun

67e B.C.A.
11 Novembre – Le Bataillon quitte Villiers St Christophe à 8 h, pour cantonner à Nesles. Arrivée au nouveau cantonnement vers 14 heures.
A son arrivée à Nesles, le Bataillon apprend la signature de l’Armistice. Le Capitaine Vasselon rentre de permission de détente.
Le Médecin Major Paynel et le Lieutenant Bollaert partent en permission de détente.

Principaux combats du 67e B.C.A.

1915 Reichackerkopf
1917 Chemin des Dames (30 juillet) la Malmaison (23 octobre)
1918 Somme Bois des Brouettes le Gros Hêtre Castel (12 juillet) Bois en Z (23 juillet) Morisel Moreuil (8 août) Aisne Plateau de Moisy Mont des Singes

68e B.C.P.
11 Novembre – Signature de l’Armistice, les hostilités sont suspendues à partir du 11 Novembre 1918 à 11 heures du matin.

Principaux combats du 68e B.C.P.

1914 Bois de Ménampré Bois Chenu Lesseux Tête du Violu (16-31 septembre) Chapelle-Saint-Anthoine Hartmannswillerkopf (26-31 décembre)
1915 Sudel Hartmannswillerkopf Hilsenfirst Metzeral
1916 Somme Cote 435 Route Cléry-Maurepas (24 août) Cléry (3 septembre) Sailly-Saillisel (16-22 octobre)
1917 Chemin des Dames (30 juillet) la Malmaison (23 octobre)
1918 Somme Bois des Brouettes le Gros Hêtre Castel (12 juillet) Bois en Z (23 juillet) Morisel Moreuil (8 août) Aisne Plateau de Moisy Mont des Singes

69e B.C.P.
11 Novembre – L’Armistice est signé entre les Alliées et l’Allemagne. Fin des hostilités.

Principaux combats du 69e B.C.P.

1914 Buzy Béchamps l’Ourcq Montgé Saint-Soupplet Marcilly Arcy-en-Multien Picardie Tilloloy Beuvraignes l’Echelle-Saint-Aurin
1915 Ferme Toutvent Serre Champagne Lübeck Tranchée des Vandales Navarin
1916 Le Bonnet d’Evêque (12-25 février) le Bec de Canard Carrières d’Haudremont (21 mai) Somme Morval Combles (7 octobre)
1917 L’Aisne la Bovette la Croix-sans-Tête (16-18 avril)
1918 Montdidier (27-30 mars) l’Echelle-Saint-Aurin Camp de César Saint-Mard Roye Ferme Launoy (8-31 août) Mont d’Origny

70e B.C.A.
11 Novembre – Le Btn est avisé de la conclusion de l’Armistice avec l’Allemagne. Les hostilités sont suspendues à 11 hes.
Avis est reçu que la Médaille Militaire est accordée au chasseur Sourlut Mathurin.

Principaux combats du 70e B.C.A.

1915 La Chapelotte le Ban-de-Sapt- la Fontenelle
1916 Somme Sud de Maurepas Bois de Hem Bois du Ravin Calvaire de Maurepas Mont-Saint-Quentin
1917 Monte-Tomba Monfénéra (front italien)
1918 Contre-offensive Marne et Ourcq (18-25 juillet) Somme Tunnel du Tronquoy Nord de Saint-Quintin Bois des Taupes Courjumelles Guise

71e B.C.P.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 14 juin 1918

Principaux combats du 71e B.C.P.

1914 La Mortagne 1915 Foret de Parroy Leintrey-Reillon
1916 Damloup Bois Fumin Ouest du Fort de Vaux (24 octobre)
1917 Bois des Caurières (30 mars)
1918 Aisne : Plateau de Chaudun


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
.

mardi 9 février 2010

5e B.C.A. en Alsace (1915)

.
Sudel-Judenhutt

Jusqu'au milieu d'octobre, le 5e mène une vie de secteur calme. Les compagnies en ligne effectuent de jour et de nuit des patrouilles en avant des positions rapportant chaque fois des renseignements intéressants. Le 14 octobre, à 14 heures, l'artillerie allemande ouvre un feu violent avec des pièces de tous calibres sur nos tranchées au nord du Sudel et du ravin du Breithal. A 16 h. 45, tentant une attaque, l'infanterie ennemie sort de ses lignes sur le front de la compagnie Molisset.


Sape française au Sudel


Les Allemands, qui s'avancent en poussant devant eux des branches de sapin, sont arrêtés net par nos tirs de mitrailleuses et nos jets de grenades.
Le 15, à 5 heures, l'artillerie allemande reprend son tir, plus nourri sur le Sudel et la tranchée nord de ce piton que l'on appelle tranchée du « Bout-du-Doigt », tenue par la 1re Compagnie. A 6 h. 30, le tir atteint son maximum d'inten­sité, les projectiles de tous calibres arrivent par rafales tandis que les mitrailleuses ennemies arrosent la position française. Les organisations défensives « du Doigt » sont démolies, les chevaux de frise qui en défendaient l’approche n'existent plus.
A 6 h. 45, trois énormes torpilles explosent sur la tran­chée en même temps que l'ennemi se précipite sur la position dont les défenseurs sont presque tous tués ou blessés. Néanmoins, l’alerte est donner par les survivants. Les grenadiers d'une demi-section de la 1re, en réserve du « Doigt », sortent de leur abri et engagent une lutte violente avec les chasseurs du 14e bataillon allemand. Le sous-lieutenant Rivière, arrivant à la rescousse avec sa section, contre-attaque aussitôt et rejette les Allemands hors de notre tranchée, tandis qu'un tir de barrage bien dirigé de nos 75 cloue sur place les éléments ennemis qui tentaient de sortir de leur position. Peu à peu, après cette chaude alerte, les coups de canons s’espacent puis se taisent, la fusillade cesse et vers 7 h. 30, tout rentre dans le calme.
Les pertes sont malheureusement fortes pour l’importance de l’attaque : 20 chasseurs tués ou disparus, 27 blessés.
La 1re compagnie se met au travail pour rétablir les tranchées démolies au cours de l'action et la vie de secteur reprend.
Le 9 novembre, le 5e B. C. A. est relevé par le 15e chas­seurs et va cantonner à Moosch sauf deux compagnies maintenues en réserve de division au pied du Sudel, dans le camp dit « camp Duchet ».
Dans la vallée, les compagnies, après un sérieux nettoyage, se remettent à l'instruction. Il s'agit de préparer sérieusement une action offensive dont la date n'est pas encore connue et qui doit avoir pour but l'occupation complète de l'importante masse de l'Hartmannswillerkopf.
Le 3 décembre, le 5e a l'honneur de recevoir pour la première fois le drapeau des chasseurs qu'il ne garde malheureusement que peu de temps. Le 8 décembre, en effet, il doit occuper le camp du Sudelkopf et confie le drapeau au 13e bataillon de chasseurs.


Source : 5e B.C.A., Historique anonyme. Librairie Chapelot, Paris
.