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MOBILISATION
CONSTITUTION DU RÉGIMENT
Au début de la guerre, et conformément au plan de mobilisation, on mit en route :
16 Compagnies actives munies de parcs sur rails (numéros de 1 à 16).
16 Compagnies de réserve numérotées de 17 à 32, dont 12 munies de parcs sur rails et 4 de parcs sur routes.
4 Compagnies territoriales numérotées de 1T à 4T.
L'extension sans cesse croissante des travaux de voies ferrées dans la zone des armées comme dans l'intérieur, nécessita la constitution d'un grand nombre d'unités nouvelles, savoir :
4 nouvelles Compagnies territoriales, affectées en principe aux travaux de l'intérieur.
24 Compagnies dites compagnies B.- unités formées d'hommes de l'armée territoriale, provenant environ par moitié de l'infanterie et du génie, de professions spéciales, destinées à renforcer les compagnies actives ou de réserve pour l'exécution de grands travaux. Elles étaient numérotées de B.1 à B.24.
4 Compagnies dites « Compagnies B d'Exploitation », destinées à l'exploitation des lignes anciennes ou nouvelles non exploitées par les Compagnies nationales, numérotées de B.25 à B. 28.
5 Sections d'ouvriers maçons dites (S.O.M.) pour la maçonnerie des ouvrages d'art, numérotées de 1 à 5
4 Sections d'ouvriers en bois dites (S.0.B.) pour les baraquements provisoires de gares, numérotées de 1 à 4.
8 équipes de levers numérotées de 1 à 8, pour les études de lignes nouvelles. 2 trains ateliers destinés à suppléer l'outillage des dépôts des Compagnies nationales, lorsque celui-ci faisait défaut.
4 détachements stationnés à Dienville, Romilly, Gudmont, Chambly et destinés au Service des Etablissements annexes de l'Ecole de Chemins de fer qui fournissaient aux armées les matériaux (rails, traverses, bois et ferrures de charpentes) nécessaires aux grands travaux.
En outre des unités ci-dessus, les Compagnies 19/5, 21/3M et 22/3M stationnées en Afrique du Nord, vinrent prendre part aux opérations sur le front français.
Par contre, deux des Compagnies actives, la 6e et la 10e, furent détachées à l'armée d'Orient en octobre et décembre.
Toutes ces unités n'ont pas existé en même temps. Mais on peut se faire une idée de l'importance prise par les travaux de voies ferrées au cours de la guerre, en constatant qu'en 1918, le lieutenant-colonel commandant le 5e génie aux armées avait sous ses ordres 85 unités ayant un effectif total d'environ 450 officiers et 21.500 hommes. Ces unités ont encadré un effectif de travailleurs auxiliaires qui a atteint et dépassé le quintuple du leur.
Source : SHD, Historique anonyme. Cote A2g3152
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