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NOUVELLE MISE A JOUR LE 15 avril 2014

samedi 6 février 2010

56e R.I. en Champagne

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Champagne 1915. – La mort d’un chef.

L’offensive de Champagne du 25 septembre se déroulant victorieusement, le 56e est relevé avec la division le 27 septembre pour exploiter le succès. Transporté par chemin de fer, puis par automobiles à Somme-Tourbe, il occupe, le 4 octobre, les tranchées de première ligne à cheval sur la route Tahure-Sommepy à contre-pente. Le 6 octobre au matin, le régiment attaque les tranchées de Vistule et de Pologne avec les 3e et 1er bataillons en tête. Les unités débouchent avec entrain, mais elles ont à peine franchi la crête que se dresse devant elles un solide réseau intact couvrant une puissante organisation parfaitement défilée. Les compagnies d’assaut sont littéralement décimées par un feu violent d’infanterie. La 11e compagnie réussit à pénétrer dans la première ligne allemande, mais prise sous le feu de grenades, elle ne peut s’y maintenir ; la 12e compagnie, elle n’a pu progresser.
La résistance de l’ennemi s’est montrée également solide sur tout le front de l’armée. Le lendemain 7, dans l’après-midi, l’attaque est reprise avec les mêmes objectifs : les efforts doivent se porter principalement sur un fortin véritable nid de mitrailleuses d’où, la veille, étaient partis les feux qui ont fait échouer l’attaque. Il est enlevé par les 9e et 12e compagnies ; mais la progression au-delà par les boyaux est bientôt arrêtée par les grenadiers ennemis.
Dans la matinée du 8 octobre, le lieutenant-colonel Duchet, en allant inspecter le terrain conquis, est mortellement blessé par un éclat d’obus. Sa mort jette la consternation dans son régiment dont il avait su rapidement gagner la confiance et l’estime : sa bravoure, son énergie, sa haute intelligence, son caractère faisaient véritablement de lui un chef. Il est cité à l’ordre de la IIe armée, n°43. Le général Petain, commandant le IIe armée, cite à l’ordre de l’armée : Le lieutenant-colonel Duchet (Etienne), commandant le 56e R.I.

« Chef de corps qui, depuis le début de la campagne, tant au 15e bataillon de chasseurs à pied qu’au 56e R.I., a donné à tous le plus bel exemple, toujours au premier rang, a conduit un régiment à l’assaut les 6 et 7 octobre. A été tué le 8 au matin au moment où il reconnaissait le terrain conquis. »
Le régiment, provisoirement commandé par le commandant Fisher, passe, le 15 octobre, sous les ordres du colonel Delaunay, venu du 29e R.I. Au 1er bataillon, le commandant Godard remplace le commandant Hayotte blessé.
Le 2 décembre ; le 56e est relevé du secteur ouest de Tahure et le 11 quitte la région. A la suite des affaires de Champagne, le 2e bataillon est cité avec le motif suivant à l’ordre de la division n° 85, en date du 16 novembre 1915.
« 2e bataillon du 56e R.I., sur les lignes avancées, du 23 octobre au 10 novembre, a poursuivi avec la plus grande activité les travaux d’aménagement du secteur qu’il occupait, sous l’énergique impulsion de son chef, le commandant GAUDRY, sans souci d’un bombardement parfois violent.»

Bien d’autres exploits, soit collectifs, soit individuels ont été accomplis ; la plupart sont restés dans l’ombre, quelques-uns uns plus caractéristiques ont été tirés de l’oubli et leurs auteurs ont eu les honneurs d’une citation à l’ordre de l’armée :
Officiers tués en entraînant leurs hommes à l’assaut, comme les sous-lieutenants Decour (Pierre), de la 1re compagnie, Bonnet (Georges) ; soldats admirables de bravoure, de dévouement, d’entrain, de ténacité comme l’adjudant Badeau, médaillé militaire pour avoir, au moment de l’explosion inattendue d’un fourneau de mine allemand, enrayé le mouvement ennemi en faisant exécuter un feu nourri avant la chute complète des projectiles de pierre et en rétablissant immédiatement le barrage qui venait de sauter, et qui ensuite est allé en plein jour en terrain découvert et malgré les balles secourir et ramener un de ses hommes qui avait été projeté par l’explosion à 50 mètres des lignes allemandes.
Le soldat Swatverger (Lucien), qui, dans des circonstances identiques, a accompli le même acte de camaraderie et de dévouement.
Infirmiers inlassables, sans peur et sans reproches et les infirmiers Gaulard (Jean-Baptiste) et Genevois (Joseph) qui sont allés ramasser un blessé sous un violent bombardement et à l’observation qu’il y avait du danger, ont répondu :
« Il le faut, c’est pour un blessé. » Ont été tués tous deux en accomplissant leur mission de sacrifice. Le brancardier Brunet (Edmé), de la 4e compagnie, qui avait accompagné les deux infirmiers Gaulard et Genevois, a été tué en même temps qu’eux.

Source : 56e Régiment d’infanterie, Historique anonyme. Nancy, Berger-Levrault
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11 novembre 1918 (122)

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51e B.C.A.
11 Novembre – Travaux de propreté. Réfection des routes par des corvées fournies par le Baton.

Principaux combats du 51e B.C.A.

1914 Vallée de la Bolle Col d’Anozel Ban-de-Sapt Foucaucourt Herleville (25, 26 septembre)
1915 Reichackerkopf le Linge Enlèvement des sommets d’Alsace
1916 Somme Sud de Maurepas Bois de Hem Bois du Ravin Calvaire de Maurepas Mont-Saint-Quentin
1917 Monte Tomba Monfénéra (front italien)
1918 Contre-offensive Marne et Ourcq (18-25 juillet) Somme tunnel de Tronquoy Nord de Saint-Quentin Bois des Taupes Courjumelles Guise

52e B.C.A.
11 Novembre – Sans modifications.
Les hostilités cessent à 11 heures, un armistice étant signé avec l’Allemagne.

Principaux combats du 52e B.C.A.

1914 Opérations d’Alsace Vosges Bois de Ménampré Bois Chenu Lesseux Tête du Violu (16-31 septembre) Chapelle-Saint-Anthoine Hartmannswillerkopf (26-31 décembre)
1915 Reichackerkopf le Linge Enlèvement des sommets d’Alsace
1916 Somme Sud de Maurepas Bois de Hem Bois du Ravin Calvaire de Maurepas Mont-Saint-Quentin
1917 Monte Tomba Monfénéra (front italien)
1918 Contre-offensive Marne et Ourcq (18-25 juillet) Somme tunnel de Tronquoy Nord de Saint-Quentin Bois des Taupes Courjumelles Guise

53e B.C.A.
Le journal des marches du bataillon n'existe pas

Principaux combats du 53e B.C.A.

1914 Vallée de la Bolle Col d’Anozel Ban-de-Sapt Foucaucourt Herleville (25, 26 septembre)
1915 Reichackerkopf le Linge Enlèvement des sommets d’Alsace

54e B.C.A.
Le journal des marches du bataillon n'existe pas

Principaux combats du 54e B.C.A.

1914 Saint-Dié la Chipotte Carency
1915 Reichackerkopf le Linge
1916 Somme Sud de Maurepas Bois de Hem Bois du Ravin Calvaire de Maurepas Mont-Saint-Quentin
1917 Monte-Tomba Monfénéra (front italien)
1918 Contre-offensive Marne et Ourcq (18-25 juillet) Somme Tunnel du Tronquoy Nord de Saint-Quintin Bois des Taupes Courjumelles Guise

55e B.C.P.
11 Novembre – A 7 h 30, le bataillon prend la Censes Gallois puis se dirige sur Rocroi. En cours de route il est arrêté à Grand Hongreau.
A 12 h 15 le bataillon reçoit l’ordre suivant :
« A partir de 11 heures arrêt des opérations. » Signé Le Hagre (Cdt du 11 B.C.P.)
Le Bataillon reste sur ses emplacements où le T.C. le rejoint à 19 h 40.
Le T.R. est cantonné à Rumigny.

Principaux combats du 55e B.C.P.

1914 Rodern-Aspach Saint-Dié
1915 Combats des sommets des Vosges
1916 Somme Estrées-Belloy (20 juillet) le Chandelier (1er août) Génermont Nord de Fresnes (14 octobre)
1917 Liez Remigny Vendeuil (22 mars) Urvillers (4 avril)
1918 Flandres la Clytte (10 mai-2 juin) Oise Ferme Porte Ferme des Loges (9 juillet) Marquéglise Ressons (10 août) Lassigny (21 août) Plessis-Cacheleux Lagny (28 août) Notre-Dame-de-Liesse (15 octobre)


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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vendredi 5 février 2010

Montpellier

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A la gloire du 2e Tirailleurs,
aux enfants de Mostaganem
Morts pour la France
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Le 1er R.I. en Alsace (1918)

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L’Alsace, rêve toujours caressé et toujours déçu, vision évanouie aussitôt qu’ébauchée, c’est elle enfin qui s’ouvre, accueillante aux poilus du 1er. Familière et pittoresque, industrieuse et poétique, elle déroule aux regards ses montagnes robustes où rien ne s’escarpe, ses sombres sapinières que déchirent de minces filets d’eau, ses vallées sinueuses peuplées d’usines trépidantes et de gracieux chalets. C’est la terre meurtrie où la Civilisation latine et la Kultur germanique, avant de se heurter dans un choc sanglant, se sont affrontées durant quarante-quatre ans de joutes immatérielles. Le 1er s’attache à elle avec enthousiasme ; dans ses cantonnements de repos à Saint-Amarin, Moosch et Willer, il s’abandonne délicieusement à la chaude hospitalité des populations qui le comblent de gâteries.
Le 31 août, les deux premiers bataillons escaladent l’Hartmanswillerkopf où il relève le 19e. Ils garnissent la crête face à l’est, dominant le Niederwald, la vallée de l’Ill et la vaillante Mulhouse qui, la nuit, s’illumine d’un éclairage féerique ; le bataillon Allard s’établit au sud, dans le ravin du Shil. Un rideau forestier couvre les positions ennemies. Secteur étrange, les compagnies sont disséminées sur des fronts immenses ; les groupes de combat, juchés sur les arrêtes de la montagne, s’enveloppent d’un réseau de fils de fer et guettent dans le ravin les patrouilles ennemies qui s’infiltrent à l’abri du feuillage ; aucune attaque de large envergure, le bombardement limité à un lancement intermittent de torpilles, des embuscades et des coups de main : après le déroulement tragique de l’offensive, c’est le règne de la petite guerre.
Elle a ses héros et ses martyrs. Le 2 septembre, le groupe Jean-Blanc, de la compagnie Carré, résiste vaillamment à un fort détachement des grenadiers allemands, soutenus par des mitrailleuses ; le 12, la 1re compagnie repousse une nouvelle attaque, mais elle perd son chef, le lieutenant Tranchant, enseveli par l’éclatement d’un minen, avec les douze hommes du service de liaison et du poste téléphonique. Le 20, au nord de l’Hartman, une section allemande se heurte à la froide obstination de deux courageux soldats et laisse entre leurs mains un sous-officier blessé. Le 1er bataillon riposte sur le champ ; l’adjudant Vanel, à la tête de trente hommes, se glisse sous les sapins jusqu’aux tranchées ennemies ; aperçu au moment où quatre chasseurs spécialistes coupaient les fils de fer, il doit se replier. Les jours s’écoulent de la sorte, émaillés d’incidents imprévus jusqu’au 16 octobre où le premier est relevé par un régiment américain qui s’est distingué à l’offensive de Saint-Mihiel.
Il remonte la vallée de la Thur jusque Moosch et, par la fameuse route Joffre, gagne en autos la ville de Masseveaux, à la pointe sud de l’Alsace. Le 19 octobre, la riante cité s’éveille aux sons de la musique, les édifices publics sont pavoisés d’emblèmes tricolores. Les maisons, d’une sobre élégance sous un aspect vieillot, s’enguirlandent et se décorent ; les habitants endimanchés se massent autour de la grande place, derrière les notabilités communales et les enfants des écoles, si gentils dans leurs costumes nationaux. C’est la petite Patrie qui revêt, avec un brin de coquetterie, la séduisante parure de son particularisme pour fêter les soldats de la France immortelle. Le 1er de Ligne doit recevoir la Fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire. Le général de Castelnau, commandant le groupe des Armées de l’est, passe sur le front des bataillons et lit d’une voix sonore la quatrième Citation du régiment :

Tandis qu’un tambour ouvre et ferme

Les guillemets sombres du ban,

Il enroule la Fourragère à la Hampe du Drapeau, le baise longuement et fait rendre les honneurs. Alors, scène ravissante et d’une délicatesse toute française, une nuée de jolies fillettes fendent les rangs des compagnies et, dans un sourire mutin, accrochent elles-mêmes à l’épaule des poilus le symbole de leur gloire.


Source : SHD, Historique anonyme. Cote A2g2849
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11 novembre 1918 (121)

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46e B.C.P.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 10 mai 1916

Principaux combats du 46e B.C.P.

1915 Opérations au Linge le Chandelier (1er août) Génermont Nord de Fresnes (14 octobre) 1917 Liez Remigny Vendeuil (22 mars) Urvillers (4 avril)
1918 Flandres la Clytte (10 mai-2 juin) Oise Ferme Porte Ferme des Loges (9 juillet) Marquéglise Ressons (10 août) Lassigny (21 août) Plessis-Cacheleux Lagny (28 août) Notre-Dame-de-Liesse (15 octobre)

47e B.C.P.
11 Novembre 1918 – Signature de l’Armistice.
Un renfort venant du C.I.D. est réparti dans le Bataillon.
Les Lieutenants Pavie, Chérico, Didier sont nommés Lieutenants de réserve à T.D.

Principaux combats du 47e B.C.P.

1916 Maurepas Raucourt Sailly-Saillisel Bois Saint-Pierre-Wast
1918 Champagne (18-30 juillet) Faverolles Tilloloy Crapeaumesnil Frétoy-le-Château Offensive Nesle-Ham

48e B.C.P.
11 Novembre – Les patrouilles envoyées au petit jour par le 45e B.C.P. et la 9e Cie signalent le départ de l’ennemi. La marche en avant est reprise immédiatement. Rocroi est atteint à 8 h 15 par une section de la 9e Cie et l’objectif Grand Hongreau, Cence Bel-Air, Moulin Galichet est atteint à 9 h 30 sans incident. La ligne d’avants postes s’établit avec la ligne Min Galicher, Cote 380 en direction générale de Revin.
A 11 heures, le Commandant du Bataillon reçoit l’ordre que les opérations sont suspendues, l’armistice ayant été signé avec l’ennemi.
Le Bataillon cantonne dans la région Cence Bel-Air, Vallée de Misere, Petit Hongreau.

Principaux combats du 48e B.C.P.

1914 Soire-sur-Sambre (22 août) Guise (29 août) Soupir (2 novembre)
1916 Somme Estrées-Belloy (20 juillet) le Chandelier (1er août) Génermont Nord de Fresnes (14 octobre)
1917 Remigny Vendeuil (22 mars) Urvillers

49e B.C.P.
Le journal des marches du bataillon manque

Principaux combats du 49e B.C.P.

1914 Connantre (5 septembre) Linthes (9 septembre) Cernay le Linguet (24-30 septembre) Cavaliers de Courcy (4-11 octobre) Brimont (13, 14 octobre)
1915 Le Linguet (7 janvier) Prunay (2 mars)
1916 Thiaumont (8 juin)
1917 Offensive du 16 avril
1918 Montdidier (26-30 mars) l’Echelle-Saint-Aurin Camp de César Saint-Mard Roye Ferme Launoy (8-31 août) Mont d’Origny

50e B.C.P.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 16 juin 1918

Principaux combats du 50e B.C.P.
1914 La Mortagne
1915 Foret de Parroy Leintrey-Reillon
1916 Damloup Bois Fumin Ouest du Fort de Vaux (24 octobre)
1917 Bois des Caurières (3 mars)
1918 Aisne Plateau de Chaudun


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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jeudi 4 février 2010

Colloque à Ypres sur la commémoration des 100 ans de la Grande Guerre

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Comment commémorer au mieux le centième anniversaire du début de la Première Guerre mondiale? La réponse à cette question a fait l'objet d'un colloque organisé mercredi à Ypres par la ville et Westtoer, l'office provincial du tourisme de Flandre-Occidentale. Il s'agit de la première action du projet européen Interreg IV A "Mémoire de la Grande Guerre - De Grote Oorlog herdacht".

La suite
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11 novembre 1918 (120)

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41e B.C.P.
11 au 18 Novembre – Départ à 7 heures, l’ennemi en retraite le Bataillon ne doit pas dépasser la ligne atteinte par le 152e R.I.
Des bruits courent que l’Armistice a été signé. La nouvelle est confirmée officiellement vers 9 heures.
??? vers midi à Maercke-Kerkhlem où il relève un bataillon du 23e R.I. sur ses emplacements.
Le cantonnement est assez confortable et spacieux. Le Bataillon y séjourne jusqu’au 18. La fanfare donne des concerts journaliers. Des échanges d’effets sont effectués qui permettent d’habiller d’une façon correcte les chasseurs dont les vêtements étaient déchirés.
Les deux équipes de foot-ball du Bataillon s’entraînent dans une prairie non loin de l’église. Elles disputent un match auquel assiste le Chef de Corps. La fanfare prête son concours.

Principaux combats du 41e B.C.P.

1914 La Mortagne
1915 La Chapelotte le Ban-de-Sapt- la Fontenelle
1916 Somme Cote 435 Route Cléry-Maurepas (24 août) Cléry (3 septembre) Sailly-Saillisel (16-22 octobre)
1917 Aisne Plateau des Casemates (22 mai) Monument d’Hurtebise Creute du Dragon (25 juin) Plateau de Craonne (19-25 juillet) Bois le Chaume (6 novembre)
1918 Nord-Ouest de Château-Thierry (29 mai-4 juin) Offensive de l’Aisne (18-28 juillet) Roulers la Lys l’Escaut (27 septembre-11 novembre)

42e B.C.P.
11 Novembre – Sans changement. A 11 heures les hostilités sont suspendues à la suite de l’Armistice signé par les Allemands.
Le Sergent Mibelli est nommé S/Lt à TT à compter du 2 Novembre.

Principaux combats du 42e B.C.P.

1914 Einville (1er septembre) Réméréville Courbesseaux Foret de Champenoux (13 septembre) Artois : Vimy Souchez Berthonval
1915 Carency (9 mai) Souchez Cote 140 (15 mai) Bois de Givenchy Cinq Chemins (25 septembre)
1916 Verdun Ouest de Douaumont (22 mars-2 avril) Somme Ommiécourt (5 septembre) Bois des Berlingots (12 septembre) la Maisonnette Biaches (18 octobre)

43e B.C.P.
11 Novembre – A 7 heures, le Bataillon rassemblé en tenue de départ pour continuer le mouvement en avant dans la direction de Maercke-Kerkhlem reçoit l’ordre du Maréchal Foch annonçant la cessation des hostilités. La lecture de l’ordre ne donne lieu à aucune manifestation du Bataillon, seul, le sourire d’une victoire complète peut se lire sur les lèvres de tous.
Le Bataillon arrive à Schoorisse à 11 heures, heure de la cessation des hostilités, quitte le village par suite du grand nombre de troupe pour aller cantonner à Oorbeck Ste Marie.

Principaux combats du 43e B.C.P.

1914 La Mortagne
1915 Foret de Parroy Leintrey-Reillon
1917 Aisne Plateau des Casemates (22 mai) Monument d’Hurtebise Creute du Dragon (25 juin) Plateau de Craonne (19-25 juillet) Bois le Chaume (6 novembre)
1918 Nord-Ouest de Château-Thierry (29 mai-4 juin) Offensive de l’Aisne (18-28 juillet) Roulers la Lys l’Escaut (27 septembre-11 novembre)

44e B.C.P.
11 Novembre – Bataillon toujours à Poescle. Signature de l’Armistice.

Principaux combats du 44e B.C.P.

1914 Einville (1er septembre) Réméréville Courbesseaux Foret de Champenoux (13 septembre) Artois : Vimy Souchez Berthonval
1915 Carency (9 mai) Souchez Cote 140 (15 mai) Bois de Givenchy Cinq Chemins (25 septembre)
1916 Verdun Ouest de Douaumont (22 mars-2 avril) Somme Ommiécourt (5 septembre) Bois des Berlingots (12 septembre) la Maisonnette Biaches (18 octobre)

45e B.C.P.
11 Novembre – Au petit jour les patrouilles envoyées par la 7e Cie peuvent enfin progresser. La marche en avant est reprise.
Objectifs : Grand et petit Hongreau – Vallée de Misere
Une note de la 121e D.I. indiquant qu’il est de la plus haute importance d’occuper Rocroi avant 11 heures est communiqué aux Compagnies.
Toutes nos progressions étant impossible si Rocroi était encore tenu par l’ennemi, le 36e à notre gauche étant fortement en retrait, une flanc-garde composée d’une section de la 7e Cie (S/Lieutenant Mathieu) est poussée vers Rocroi ou elle entrait avant 8 heures derrière les patrouilles du 7e Dragons qui avait atteint la ville dès 7 h 30. La section de la 7e Cie assura le service de garde attendant que le 36e R.I. vint la relever vers 10 heures.
La Division fait savoir aux troupes que l’Armistice est signé depuis cinq heures du matin et que les hostilités cesseront à 11 heures (heure française).
Le Bon est à ce moment à Sévigny la Foret, le Commandant annonce l’heureuse fin des hostilités par la victoire de nos armes aux chasseurs du Bon. La nouvelle est accueillie avec joie mais avec calme, la tache n’est pas terminée.
Les hostilités ne cessent qu’à 11 heures, le Bon peut atteindre ses ultimes objectifs.
Le Bon est cantonné à Grand Hongreau où il passe la nuit.
Le Capitaine Geybel Capne adjt-Major
Le Docteur Boirac med ad Major de 1re classe
Le S/Lieutenant Gervais officier de renseignements
Le S/Lieutenant Barvue officier pionnier
Rejoignent le corps dans la soirée du 10 Nov. rentrant de convalescence reprennent leurs fonctions.
Le Capitaine Bezaud, rentrant de permission reprend le commandement de la 9e Cie.

Principaux combats du 45e B.C.P.

1914 Rodern-Aspach Dornach Saint-Dié
1915 Plateau des Loges
1916 Somme Estrées-Belloy (20 juillet)


orthographe des JMO respectée
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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mercredi 3 février 2010

Le 69 R.I. dans la bataille de Verdun

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BATAILLE DE VERDUN
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COMBATS DE MALANCOURT-HAUCOURT
(Mars – avril 1916)

Après quelques jours de stationnement dans la région de Contrisson, Andernay, le régiment se met en mouvement et gagne la forêt de Hesse, par Villotte-devant-louppy, Vaudecourt, Evre, Nubecourt, Froidos, Ville-sous-Cousance, Bracourt. Il bivouaque dans cette forêt jusqu’au 29 mars, procédant à l’organisation d’une nouvelle position au sud de la route Avocourt-Esne, à l’ouest de ce village.

L’Attaque du 30 mars.

Dans la nuit du 29 au 30 mars, le régiment relève le 163e dans le secteur de Malancourt-Haucourt, sur la rive gauche de la Meuse. On est en pleine bataille de Verdun, l’ennemi cherche à s’emparer de la cote 304 et du Mort-Homme, afin de tourner Verdun par la rive gauche. Depuis deux jours il tenait la plus grosse partie du village de Malancourt et le 29, il s’était emparé des hauteurs nord et nord-est du village, et de l’ouvrage Braconot, situé au nord de la route Malancourt-Béthincourt.
Les 5e et 6e compagnies sont chargées de la défense du réduit de Malancourt. La situation de ces deux compagnies est particulièrement délicate. Le secteur est nettement dominé et pris sous les feux d’artillerie et d’infanterie du nord-est, du nord, de l’ouest et du sud-ouest. On ne trouve que des abris défectueux, des centres de résistance sans aucune liaison, des communications téléphoniques à chaque instant interrompues par le bombardement. Dès le 29 au soir, le Commandant Vannier, qui commande les centres Haucourt-Malancourt, juge la situation presque intenable.
Le 30, à 6 h 30, les Boches commencent un bombardement terrible avec des obus de tous calibres, sur Malancourt, Haucourt et leurs abords. A 13 h 30, à la faveur de ce bombardement, l’ennemi réussit à se glisser dans les ruines de Malancourt. Les 5e et 6e compagnies se défendent avec énergie, le combat est particulièrement violent autour de l’église, ou nos soldats essaient de se frayer un chemin à la baïonnette.
Pendant ce temps, trois bataillons au moins attaquaient Haucourt par l’ouest et le nord-ouest. Les 7e, 8e et 9e compagnies, qui tenaient ce village et occupaient leurs emplacements de combat depuis 13 h 30. prenaient sous leur feu les vagues d’assaut ennemies.
A 16 h 30, les combats dans Malancourt sont terminés ; ce qui reste des 5e et 6e compagnies, submergé par le nombre, après une défense héroïque, est obligé de mettre bas les armes. Vers 7 h 25, l’ennemi n’a toujours pas réussi à pénétrer dans Haucourt ; mais la situation y est critique, quelques éléments ennemis ont pu se glisser au sud du village, menaçant d’encerclement la garnison. Une contre-attaque immédiate, faite avec la liaison du 2e bataillon, sous les ordres du Capitaine Moine, réussit à arrêter l’ennemi et même à le repousser. Quelques éléments, sous les ordres du lieutenant Ravanne, le poursuivent même et parviennent à le repousser jusqu’au mamelon d’Haucourt.
Cette fois, le Boche se retire ; il renonce à s’emparer d’Haucourt, mais il garde Malancourt et une patrouille envoyée à la tombée de la nuit vers ce village y est reçue à coups de fusils et de mitrailleuses.
Dans la nuit du 1er au 2 avril, les 1re, 2e et 3e compagnies relèvent les 7e, 8e et 9e, complètement décimées dans Haucourt ; mais le Commandant Vannier conserve la mission de défendre le réduit d’Haucourt. Le régiment s’organise alors, il creuse des tranchées sous un bombardement d’une violence inouïe. Les hommes, qui se montrent d’un courage digne de tout éloge, refont chaque nuit les tranchées détruites.
Dans la nuit du 3 au 4 avril, une reconnaissance exécutée sous les ordres du Capitaine Damidaux, sur la partie sud-est de Malancourt, rapporte dans nos lignes un canon de 37 et cinquante cartouches. Elle a fait sauter avec des pétards de mélinite un canon de 47 qui, placé sous casemate blindée, n’a pu être transporté.

L’Attaque du 5 avril.

Le 5 avril, à 0 heure, l’ennemi commence un bombardement infernal sur Haucourt et ses abords ; aucune liaison n’est plus possible avec le village. A 13 heures, l’artillerie allemande allonge son tir et l’infanterie débouche en masse de tous les cotés. Les feux de mitrailleuses et de mousqueterie font merveille, les hommes sont admirables.
A 15 h 45, le Boche parvient à se glisser dans Haucourt par le nord ; mais à l’ouest et à l’est du village, les braves résistent toujours. Cependant, à 16 h 45, l’ennemi, qui a réussi à passer le ruisseau de forges au moulin d’Haucourt, se porte sur l’ouvrage Palavas et se rabat sur la lisière est d’Haucourt. La lutte s’engage avec la 2e compagnie, qui tient cette lisière ; à 17 heures, après une lutte acharnée, celle-ci succombe sous le nombre.
A l’ouest, la 3e tient toujours, mais sa situation est critique. Le Commandant Vannier donne l’ordre au Capitaine Moine de prendre quelques hommes (pionniers, liaison, etc.) et d’aller tenir une position de repli à la sortie d’Haucourt. C’est à ce moment que le combat est le plus acharné, beaucoup d’hommes sont sans fusils, ceux-ci ayant été brisés par le bombardement ; qu’importe, ils se battent quand même, avec des pelles-bêches, des pioches, des débris de toutes sortes. Une mitrailleuse, retirée de dessous les décombres et mise en batterie, fait merveille. Le boche est tenu à distance ; mais à 18 h 25 le Commandant Vannier tombe blessé d’une grenade et de deux balles à l’épaule. Quand il revient à lui, le Boche tenait Haucourt et il était au milieu d’eux, parmi des cadavres. Grâce à son sang froid et malgré ses blessures, il parvient à regagner les lignes françaises.
Dans la nuit du 5 au 6 avril, le régiment est relevé et vient cantonner à Jubécourt. Le 7, embarquement en camions à Blercourt ; débarquement à Mogneville. Du 7 au 21 avril, il cantonne dans la région de Robert-Espagne ; le régiment qui ne comprend plus que la moitié de la 7e, les 8e, 9e, 10e et 11e compagnies, et la C. M. 3, se reconstitue. Ces compagnies servent à reconstituer les compagnies détruites, et le régiment est recomplété à l’aide de renforts en majorité bretons.
Le 21, embarquement en chemin de fer à Revigny ; débarquement à Conty (somme), le 22.


Source Historique du 69e Régiment d'Infanterie, Librairie Chapelot - Paris
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11 novembre 1918 (119)

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31e B.C.P.
11 Novembre – Un radio officiel reçu à 6 h 30 annonce que les plénipotentiaires allemands ont signé l’Armistice le matin même, en acceptant les conditions imposées par les Alliés.
Réveil en fanfare à 7 heures.
Le Maréchal Foch télégraphie que les hostilités cesseront le 11 Novembre à 11 heures, les troupes resteront jusqu’à nouvel ordre sur les emplacements atteints à 11 heures.
A 16 heures, télégramme officiel invitant les municipalités à faire pavoiser dans les villages. Pour le Bon, travail de mise en état des routes à l’intérieur du cantonnement.
A 17 h 10, retraite aux flambeaux par la fanfare du Bon. Le maire de Givron et le conseil municipal se joignent au cortège ainsi qu’un grand nombre d’habitants de la localité.

Principaux combats du 31e B.C.P.

1914 Sainte-Blaise la Chipotte Souain Hollebecke Zonnebecke
1915 Notre-Dame-de-Lorette Bois en Hache Givenchy
1916 Douaumont Batterie de Damloup la Somme (4-18 septembre, 7 novembre)
1917 La Malmaison
1918 Marne Champlat Vouziers Sedan

32e B.C.P.
11 Novembre – Robechies (Belgique) – Peu de temps avant 11 heures le Bataillon atteint un groupe de fermes ou il lui est fait un accueil enthousiaste. Le contact a été conservé avec l’ennemi qui se replie en hâte.
La nouvelle de l’Armistice est accueillie avec une joie grave par tous les hommes qui, par la dureté des années qu’ils viennent de vivre, peuvent mesurer toute l’étendue de l’œuvre réalisée par leur vaillance et leur ténacité.
Les avants-postes sont maintenus.

Principaux combats du 32e B.C.P.

1915 Champagne Nord de la Ferme des waques (26 septembre)
1916 Douaumont (24 octobre)
1917 Attaque de l’Aisne (5-8 mai) Attaque des Flandres (26 octobre)
1918 Moreuil (27 mai) Beuvraignes (9 août) Epine de Dallon (15 septembre-10 octobre)


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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mardi 2 février 2010

Réinhumation symbolique de soldats de la guerre 14-18

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Les obsèques militaires de 250 soldats australiens et britanniques, tombés au combat en juillet 1916 à Fromelles et dont les corps ont été exhumés l'an dernier de fosses communes, débutent aujourd'hui en présence d'officiels des deux pays.

La suite sur l’Union
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L'histoire vraie des déserteurs du 99e régiment de Saverne

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On croyait à une légende, forgée par la propagande française d'après-guerre. Mais l'historien Philippe Tomasetti l'assure : tout est vrai.

Lire également l’encadré L'habit ne fait pas le moine

La suite sur les DNA
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Le 9e art de la Guerre

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La BD moderne, née au XIXè siècle mais gestante depuis des millénaires, n’ignore pas la Guerre. Elle en a fait un de ses fonds de commerce les plus juteux. En revanche, sa vision a incroyablement changé selon les lieux et les moments. Alors que les temps de conflits ont mis la BD au service de la Cause, les temps de paix se sont eux montrés propices à la réflexion, à l’analyse, à l’exposition, à la dénonciation.

La suite
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11 novembre 1918 (118)

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26e B.C.P.
J.M.O. manquant

Principaux combats du 26e B.C.P.

1914 Joppécourt Fillières Mercy-le-Haut (22 août) Cierges Montfaucon (2 septembre) Nord de Bar-le-Duc la Croix-sur-Meuse (22-24 septembre)
1915 L’Argonne Nazareth Champagne (25 septembre) Nord de Saint-Hilaire-le-Grand
1916 Bois Fumin la Laufée Batterie de Damloup Souville (juin)
1917 Attaque du 16 avril, avance jusqu’au chemin des Dames (5 mai)
1918 Grivesnes Bois de Montgival Thory (4 avril) Attaque entre Somme et Oise (8 août) Saint-Quentin (20 septembre)

27e B.C.P.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1916

Principaux combats du 27e B.C.P.

1914 Dieuze Lamath Xermaménil
1915 Sudel Hartmannswillerkopf Hilsenfirst Metzeral Carency
1916 Bouchavesnes
1917 Chemin des Dames (30 juillet) la Malmaison (23 octobre)
1918 Somme Bois des Brouettes le Gros Hêtre Castel (12 juillet) Bois en Z (23 juillet) Morisel Moreuil (8 août) Aisne Plateau de Moisy Mont des Singes

28e B.C.P.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 1er janvier 1918

Principaux combats du 28e B.C.P.

1914 Opérations d’Alsace Vosges Bois de Ménampré Bois Chenu Lesseux Tête du Violu (16-31 septembre) Chapelle-Saint-Anthoine Hartmannswillerkopf (26-31 décembre)
1915 Sudel Hartmannswillerkopf Hilsenfirst Metzeral
1916 Bouchavesnes
1917 Chemin des Dames (30 juillet) la Malmaison (23 octobre)
1918 Somme Bois des Brouettes le Gros Hêtre Castel (12 juillet) Bois en Z (23 juillet) Morisel Moreuil (8 août) Aisne Plateau de Moisy Mont des Singes

29e B.C.P.
11 Novembre – L’Armistice est signé
Le Comdt Tarlé (?) rappelé de permon rejoint le Bataillon
Mutation – Le Capitne du Rouquet blessé en service commandé est évacué.
Le Lieutenant du Pontavica, Jean du 41e B.C.P. passe au 29e B.C.P. par Don du G.Q.G. du 2-11-18 et est affecté à la 2e Cie.
Promotion – L’Adjudant MOMBERGER de la 1re Cie est promu S/Lieutenant de réserve à T.T. (Don G.Q.G 8-11-18)

Principaux combats du 29e B.C.P.

1914 Joppécourt Fillières Mercy-le-Haut (22 août) Cierges Montfaucon (2 septembre) Nord de Bar-le-Duc la Croix-sur-Meuse (22-24 septembre)
1915 L’Argonne Nazareth Champagne (25 septembre) Nord de Saint-Hilaire-le-Grand
1916 Bois Fumin la Laufée Batterie de Damloup Souville (juin)
1917 Attaque du 16 avril, avance jusqu’au chemin des Dames (5 mai)
1918 Grivesnes Bois de Montgival Thory (4 avril) Attaque entre Somme et Oise (8 août) Saint-Quentin (20 septembre)

30e B.C.P.
11 Novembre – Signature de l’Armistice. Cessation des hostilités à 11 heures.

Principaux combats du 30e B.C.P.

1914 Opérations d’Alsace Vosges Bois de Ménampré Bois Chenu Lesseux Tête du Violu (16-31 septembre) Chapelle-Saint-Anthoine Hartmannswillerkopf (26-31 décembre)
1915 Reichackerkopf le Linge
1916 Somme Sud de Maurepas Bois de Hem Bois du Ravin Calvaire de Maurepas Mont-Saint-Quentin
1917 Monte-Tomba Monfénéra (front italien)
1918 Contre-offensive Marne et Ourcq (18-25 juillet) Somme Tunnel du Tronquoy Nord de Saint-Quintin Bois des Taupes Courjumelles Guise


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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