samedi 22 décembre 2012
vendredi 9 novembre 2012
Guides Michelin
Après la sortie des deux premiers guides, La Marne et La Champagne, et Verdun, Argonne, Saint-Mihiel, Michelin a sorti celui d’Alsace Moselle les combats des Vosges mi-octobre
En 1917, Michelin avait lancé une collection de 30 guides illustrés
sur les champs de bataille
Le 7e B.C.A.
Principaux combats auxquels le 7e B.C.A. a participé
1914 Opérations
d’alsace, la Meurthe, Saint-rémy, Vermandovillers, Chaulnes, Lihons
1915 Sudel,
Hartmannswillerkopf, Hilsenfirst, Metzeral
1916 Maurepas,
Raucourt, Sailly-Saillisel, Bois Saint-Pierre-Wast
1918 Champagne (25-30 juillet), Faverolles,
Tilloloy, Crapeaumesnil, Frêtoy-le-Château, Offensive Nesle-Ham
Sources :
Historique du 7e B.C.A
La guerre racontée par les combattants.
jeudi 8 novembre 2012
Quelques figures du 68e B.C.A.
Principaux combats auxquels le 68e B.C.A. a
participé
1914 Bois de Ménampré Bois Chenu Lesseux Tête du
Violu (16-31 septembre) Chapelle-Saint-Anthoine Hartmannswillerkopf (26-31
décembre)
1915 Sudel Hartmannswillerkopf
Hilsenfirst Metzeral
1916 Somme Cote 435 Route Cléry-Maurepas (24
août) Cléry (3 septembre) Sailly-Saillisel (16-22 octobre)
1917 Chemin des
Dames (30 juillet) la Malmaison (23 octobre)
1918 Somme Bois des Brouettes le Gros Hêtre
Castel (12 juillet) Bois en Z (23 juillet) Morisel Moreuil (8 août) Aisne
Plateau de Moisy Mont des Singes
Sources :
Historique du 68e B.C.A
La guerre racontée par les combattants.
samedi 3 novembre 2012
dimanche 29 juillet 2012
La vision allemande des combats de l’Hartmanns
Une réédition de Hartmannswillerkopf (version française, Päyot, 1934) par le Capitaine Goes archiviste au Reicharchiv
Ce livre est considéré par les spécialistes comme le meilleur livre sur le sujet
Quelques photos et de nombreux croquis
ISBN 9 782 918 131 083
jeudi 5 juillet 2012
Le 9e B.C.P. aux Eparges
ATTAQUE DU POINT C.
Le 21 juin, le bataillon recevait l'ordre de reprendre l'attaque du point C (ouest de la tranchée de Calonne) que l'ennemi avait défendu opiniâtrement. Cette attaque apparaissait à l'avance à tous les chasseurs comme une opération qui devait réussir, car tout y avait été minutieusement réglé. Une magnifique préparation d'artillerie, inconnue jusque-là, permettait à notre première vague de bondir, à 10 h. 45, jusqu'à la troisième ligne allemande. Malgré le feu des mitrailleuses parlant du flanc gauche et particulièrement d'un fortin, nos vagues se succédaient avec une ardeur et un enthousiasme joyeux, les clairons sonnant la Charge. L'ennemi était submergé. Tout ce qui n'était pas tué était pris. Cent prisonniers, une mitrailleuse, deux lance-bombes constituaient le butin. On organisait la position conquise. On la reliait par un boyau à notre ancienne ligne. On travaillait la joie au cœur : on oubliait les attaques passées, qui n'avaient que peu ou pas abouti, le 9e avait pris le point C.
Aussi quand, les jours suivants, les grenadiers des 5e et 6e régiments de la garde vont, essayer de reprendre le terrain conquis, ils vont se heurter à une résistance enthousiaste. La lutte va devenir un duel, duel fantastique, à la grenade, où il s'agira surtout d'en avoir beaucoup, pour « f... sur l'ennemi ».
Un soir, une nuit plutôt, les barrages d'artillerie, la fusillade, les éclatements des Citron et des Foug sur les parapets, dominés par un orage aux éclairs fulgurants, offrirent un tel spectacle, dans cette forêt aux grands arbres blessés, que, ne pouvant échanger leurs impressions à cause du vacarme assourdissant, les chasseurs du 9e se mirent à rire aux éclats, dans les trous d'obus qu'ils reliaient entre eux.
Le 22 juin, à 2 heures, l'ennemi lançait une contre-attaque violente sur les positions que nous avions conquises. La ligne pliait à notre droite et, débordées, nos compagnies se repliaient sur l'ancienne première ligne allemande (celle du point C), où elles résistaient avec la dernière énergie. A 9 heures, les Allemands s'arrêtaient, épuisés. Nous avions perdu la deuxième tranchée, mais nous avions conservé la première. A 13 heures, le bataillon recommence l'attaque. Avec un entrain semblable à celui de la veille, l'assaut est livré sous le feu d'un ennemi aux aguets. En chemin, on reprend une de nos mitrailleuses perdue la veille. On arrive encore à la deuxième ligne ennemie.
Le 23 juin, à 7 heures, après une violente préparation d'artillerie, l'ennemi réattaque de nouveau les tranchées qu'il a perdues, il parvient à occuper la deuxième ligne, pousse sur la première. Mais c'est celle du point C. Le 9e ne veut pas la laisser prendre. Les chasseurs dorment debout tant la fatigue est grande. Alors, dans un effort désespéré, à coups de grenades, au corps à corps, ils assaillent l'ennemi, qui, épuisé à son tour, renonce à ses projets. Il est midi. En avant du point C, les cadavres allemands sont amoncelés. L'attaque de la deuxième tranchée devait être reprise, sous les ordres du commandant du 9e bataillon de chasseurs à pied, par un bataillon du 128e régiment d'infanterie, qui allait reconquérir une partie du terrain entre les 1re et 2e positions allemandes.
Le 24 juin, le bataillon allait en réserve aux Trois-Jurés,
où il recevait communication de l'ordre suivant :
Ordre du général commandant le secteur des Hauts de Meuse.
A la date du 21 juin, le général commandant le 2e corps
d'armée écrit ce qui suit :
« Je suis très heureux de vous adresser mes compliments en
vous priant de les transmettre au 9e bataillon de chasseurs à pied pour sa
brillante attaque sur le point C.
Veuillez dire personnellement de ma part au colonel
GASSCOUIN que je suis extrêmement satisfait des résultats obtenus sur le point
C, que je compte absolument. sur lui pour obtenir des résultats analogues sur
le point A. »
Le général commandant le secteur est très heureux de
transmettre ces félicitations au colonel PICHAT, au lieutenant-colonel
GASSCOUIN, au commandant GUEDENEY, ainsi
qu'aux belles et vaillantes troupes qu'ils commandent. Le
général, qui a suivi de très près leurs efforts, leur adresse ses félicitations
personnelles.
Au P. C., le 22 juin 1915.
Le Général commandant le secteur des Hauts de Meuse,
Signé : Général CHRÉTIEN.
Source : Historique du 9e B.C.P., HENRI
CHARLES-LAVAUZELLE Editeur
mercredi 4 juillet 2012
mercredi 27 juin 2012
La Croix de Guerre
M. Maginot et plusieurs, de ses collègues ont déposé hier,
sur le bureau de la Chambre, une proposition de loi modifiant la loi du 8
avril 1915, portant création de la. croix de guerre.
La présente-proposition, dit M. Maginot, a pur but de
limiter désormais l'attrlbutien de la croix de guerre aux seuls combattants
pour lesquels elle avait été primitivement instituée.
Pour répondre au voeu de ceux qui désirent qu'une
distinction puisse être faite entre les croix des combattants et celles
accordées aux autres, nous proposons de créer une « agrafe spéciale » sur
laquelle. sera inscrit le mot « front » et, qu'auront seuls .le droit de
porter, sur leur croix de guerre, ceux qui auront été décorés pour leur belle
conduite devant l'ennemi.
Réservez la croix de guerre ù ceux qui exposent leur vie en
combattant ; distinguez par un insigne spécial les croix de guerre gagnées de
cette façon de celles qui ont été obtenues pour d'autres services, donnez à de
pauvres blessés le moyen de faire reconnaître une vaillance qui ne saurait être
oubliée sous le prétexte qu'elle n'a pu être hiérarchiquement consacrée, telles
sont les trois idées directrices qui ont présidé à l'élaboration de la présente
proposition et, à la réalisation desquelles nos soldats, dont l'opinion doit
être de quelque poids en pareille matière, attachent le plus grand prix.
Source Gallica ‘Le Petit Journal du 22 décembre 1915’
mercredi 20 juin 2012
Terrasson (Dordogne)
Œuvre du sculpteur Paul Henry GRAF, né à Boulogne-sur-Mer en 1872 et décédé à Terrasson en 1947
Après guerre, pour cause de divergences politiques, deux monuments ont été érigés
Ce monument se trouvait Square René Lascaux
Ce monument était situé rue Rastignac en dessous de la chapelle du Couvent
C’est vers 1953-1954 que le maire de l’époque a réuni l’ensemble des 2 monuments de la guerre de 1914-1918 sur la Place de la Libération.
on retrouve l’ensemble des noms des morts de 1914-1918 et 1939-1945 auxquels ont été rajoutés les déportés et martyrs ainsi que les disparus d’A.F.N.
Le monument actuel est surmonté d’une sculpture représentant un soldat avec une jambe coupée enlaçant un enfant et son épouse tenant un brabant de charrue.
En façade, se trouve une sculpture représentant un soldat, son épouse et deux enfants de A. Carrié.
Au dos du bloc, la citation décernée à la ville
Sources : Office du tourisme de Terrasson que je remercie
lundi 11 juin 2012
Les monuments aux morts
Certains monuments au morts ont été déplacés, modifiés, détruits et reconstruits
Quelles en sont les raisons, implantations devenues dangereuses pour la circulation, destruction lors de la seconde guerre ou volonté des municipalités de modifier un monument ‘devenu trop guerrier’ ?
Parmi les monuments déplacés, il y en a qui sont mis en valeur, d’autres relégués dans un coin
Celui de Lézardrieux (Cotes d’Armor) déplacé dans un jardin du souvenir où voisinent les monuments commémoratifs des deux guerres mondiales.
A Saint-Amarin (Haut-Rhin), le monument a été déplacé dans
un angle de l’église. Il me semble que l’on a cherché l’endroit où il gênait le
moins
Les monuments qui n’ont rien à voir avec les originaux
Rouffach, est-ce une destruction lors de la seconde
guerre ?
Notez le buste du Maréchal Lefebvre sur le monument
d’origine que nous retrouvons en bonne place en ville
Forcalquier (Alpes de Haute Provence) monument gênant ?
Un exemple de monument détruit par les Allemands pendant la
seconde guerre
Sur de nombreuses cartes postales, il est donné comme le
monument aux morts de Vincennes. Ce n’est pas le cas, le MAM se trouve dans le
cimetière de Vincennes
C’est un hommage au Poilu Vincennois
Seize figures ornaient ce monument.
De bas en haut : les rois Philippe-Auguste, Saint-Louis,
Charles V et Henri IV, le Comte de Rantzau, le Prince de Condé, Mazarin,
Colbert, La Fayette, Mirabeau, Daumesnil, le Duc d'Aumale, les polytechniciens
de 1814-1815, un artilleur et un chasseur.
Le monument ne plaisait pas à l’occupant allemand,
l'ensemble fut dynamité le 26 juillet 1940
dimanche 3 juin 2012
Juillac (Corrèze)
La palme représente naturellement la victoire, mais aussi l'immortalité.
La formule « PRO PATRIA », sacralisée par l’Église depuis le Moyen Âge, est présente dans quelques communes
L'urne funéraire représente la mort.
Associée aux drapeaux inclinés et au chêne, elle symbolise le sacrifice patriotique et le souvenir éternel.
La représentation des armes seules est peu fréquente. Ce bas relief traduit, à travers cette levée des baïonnettes, la mobilisation patriotique.
Il est encadré par le glaive de la puissance.
Les scènes de combat sont peu fréquentes ; la représentation du champ de bataille l'est davantage. L'intention narrative est cependant limitée : les barbelés forment ici un décor, où la violence est absente.
vendredi 11 mai 2012
Puzzle Reichackerkopf
Pour vous détendre ou vous énerver !
Cliquez sur le lien
Comptez plus ou moins 2 heures
lundi 27 février 2012
Cartouches, gravures et inscriptions (2)
samedi 18 février 2012
Un obus sur Wesserling
Lundi 21 février 1916 : Beau soleil de printemps – Temps sec, porté à la gelée
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Vers 13 heures Chute d’un projectile de gros calibre (380 ?) dans la cour du dépôt des éclopés :
9 tués sur le coup, 12 blessés transportés à Saint-Amarin dont :
Source JMO santé de la 66e D.I.
2 très graves
2 graves
2 moyens
6 légers
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15 h à 18 h : Tournée Vallée
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A Saint-Amarin (hôpital mobile alsacien) Vu les blessés transportés de Wesserling – on est en train d’opérer
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21 h 45 Visite à l’hôpital mobile alsacien des blessés du bombardement du dépôt des éclopés de Wesserling L’un des deux blessés très graves est l’infirmier Maridat – 12ème Section, Ambulance 211, détaché comme infirmier au dépôt des éclopés de Wesserling
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Mardi 22 février 1916 : Chute abondante de neige
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Proposition pour la Médaille Militaire : Le Général commandant la 66ème Division décide de proposer pour la Médaille Militaire les 2 blessés grièvement atteints (parmi les 12) hier par le bombardement du dépôt des éclopés. L’un de ces 2 grands blessés est l’infirmier Maridat de l’Ambulance 211, détaché comme infirmier à ce dépôt. J’ai fait établir une proposition d’office hier soir par son Ambulance d’origine.
…/…
Mercredi 23 février 1916 : Temps sec et froid
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1 décès à l’hôpital mobile alsacien (Groure Joseph du 213ème R.I. victime du bombardement de Wesserling le 21/2)
…/…
samedi 11 février 2012
Cartouches, gravures et inscriptions
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