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NOUVELLE MISE A JOUR LE 15 avril 2014

samedi 23 janvier 2010

Metzeral

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Gravure sur bois de Malcouronne

Source : La guerre racontée par les Généraux
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Le 268e R.I. en Artois

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L'Artois.
(28 août 1915-2 janvier 1916)
LA BATAILLE.

Arrivé à Mondicourt le 29 au matin, le régiment va cantonner à Pommera (Pas-de-Calais). Ayant reçu, le 30, l'ordre de se porter à Blarville pour y prendre le service des tranchées, il y arrive et s'installe dans le secteur Blammont - Grosville le 31. La position, calme le jour est rendue pénible à tenir pendant la nuit par le bombardement qui s'efforce de gêner les travaux.
Au cours d'un repos, qui dure du 11 au 22 septembre, le général Foch passe en revue le régiment. D'une voix énergique et brève, le futur maréchal annonce la prochaine reprise de l'offensive et demande l'effort de tous.
Le 22 septembre, le 268e relève en première ligne le 290e dans le secteur de Grosville. La lutte d'artillerie est violente.
Le 24, le lieutenant-colonel réunit les officiers et leur donne connaissance de l'ordre d'attaque pour le lendemain. Il faut enlever le moulin de Ficheux.
Le 25, à 12 h 45, L'ordre de départ est donné et aucun récit de la journée, ne saurait valoir le rapport qu'en fit dans les termes suivants un des survivants, l'adjudant Deze, de la 17° compagnie
« Le capitaine Liniez passa parmi nous vers 12 heures et nous dit de nous tenir prêts à sortir de la tranchée à 12 h 25. »
« Après avoir préalablement fait des gradins pour grimper, tout le monde attendit, anxieux, l'heure prescrite. Nos regards à tous se fixaient sur, le terrain situé devant nous, en évaluant la distance que nous devions parcourir pour atteindre le but. Nous regardions avec confiance le bombardement qui s'effectuait sans relâche sur les lignes allemandes et nous pensions qu'après un tel bombardement des tranchées ennemies aucun être humain n'y pourrait tenir. »
« 12 h 15. - Les cœurs se serrent ; les hommes ne tiennent plus en place et s'impatientent. A 12 h 20, l'ordre venant du capitaine passe de bouche en bouche dans la tranchée : « Tout le monde le pied sur le gradin, prêt à sortir ! »
« A 12 h 25, le déclenchement se fait dans un ordre parfait. Nous parcourons une vingtaine de mètres sans entendre de balles, puis, dans un élan indescriptible, tout le monde, sans exception, accélère l'allure, et, la baïonnette haute, nous nous élançons à l'assaut. »
« A voir cette vague humaine s'avancer, sans une seconde d'hésitation, au milieu de la mitraille qui devient de plus en plus dense, chacun a la plus grande confiance dans la réussite de l'attaque. Mais, rendus à une cinquantaine de mètres de l’ennemi, deux mitrailleuses nous prenant de flanc se mettent à cracher, l'une à droite, l'autre à gauche, clouant sur place bon nombre de camardes. »
« Le capitaine Liniez qui est au centre de la compagnie, crie à tous : «Courage ! Nous arrivons ! » et montre le plus bel exemple de bravoure et de sang-froid. Nous avançons quand même au milieu du vacarme effrayant qui se fait autour de nous. »
« Une fraction de la compagnie réussit à prendre pied dans la tranchée boche ; le courage s'accroît et chacun a encore bon espoir. Mais les maudites mitrailleuses font leur œuvre ; à mesure que les hommes avancent, ils sont fauchés : impossible d'aller plus loin. Le plus grand nombre ; en partie des blessés, est contraint de rester couché à quelques mètres de la tranchée ennemie parmi les fils de fer qui, quoique coupés en partie, forment encore une barrière difficile à franchir. »
« Le sous-lieutenant Fillaud, debout sur le bord de la tranchée boche, tire sans relâche jusqu'à ce qu'il tombe. Tous les autres officiers, ainsi que les adjudants Poudret et Virolleau, furent, au dire des survivants, aussi sublimes. Le sergent bombardier Cédelle, couché sur le parapet, jeta plus de trente grenades dans la tranchée ennemie et ne s'arrêta qu'à complet épuisement des munitions. »
« A un moment donné, les Boches se retirèrent dans leurs boyaux, mais revinrent au galop quand ils s'aperçurent de la situation. A partir de cet instant, les renforts n'ayant pu arriver à temps, il ne fallut plus songer à bouger. La plupart des survivants attendirent la nuit, couchés parmi les morts, et beaucoup furent tués en cherchant à revenir. »
La journée nous avait coûté 3 officiers tués, 1 blessé, 1 disparu, 27 morts, 133 blessés et 133 disparus.
Le 26 septembre, le régiment est relevé. Quelques journées de déplacements l'amènent à cantonner à Bully le 1er octobre. Les pluies continuelles commencent à bouleverser les tranchées ; les rats creusent des galeries dont les ramifications provoquent sans cesse des éboulements. Le commandant d'une compagnie de soutien écrit :
« Malgré le travail fourni cette nuit, travail surveillé par les officiers, le secteur est toujours dans un état déplorable. Nous avons dégagé deux abris, mais, partout, on enfonce encore jusqu'au ventre, et c'est une chose que vous pouvez à peine imaginer. »
De leur côté, les Allemands travaillent activement, camouflant avec habileté leurs parapets, rapprochant leurs postes d'écoute des nôtres.
Jusqu'au 22 décembre, le 268e alterne dans ce secteur avec le 290e. Le 23, au nord de Grenay, il relève le régiment d'infanterie coloniale du Maroc dans le secteur de la 4e brigade marocaine. Là, encore, les tranchées sont dans un état lamentable et les boyaux presque impraticables, Le bombardement d'artillerie fait rage. Le 29 décembre, le 66e régiment d'infanterie relève le 268e qui cantonne à Bully et de là se rend à Bruay et à, Hersin, où il stationne jusqu'au .9 janvier 1916.

Source : Historique anonyme, Henry Charles-Lavauzelle
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11 novembre 1918 (112)

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Bataillons et compagnies de mitrailleuses de position : 26e bataillon
11 Novembre – Signature de l’Armistice. Les hostilités sont suspendues ce jour à 11 heures
Le Bataillon est rattaché au Groupement des Eléments d’Etapes de la III Armée pour l’administration et la communication des ordres Général Julien, Ct, 22 rue du Cloître à Laon. (Note de service de l’Armée le Lenilly du 11 nov. N° 1389/I)

102e compagnie
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 30 juin 1918

Compagnies de mitrailleuses de position du 500e R.I.T.
Le 11 novembre, il n’y a rien de noté

Groupements de troupes d'étapes
11 Novembre – La 3e Cie du 1er Btn du 286e R.I.T. cantonnée à Athies près Laon passe à Notre-Dame-de-Liesse (Aisne)

Groupement de bataillons d'étapes
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 25 avril 1917

Groupe de bataillons territoriaux
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 14 janvier 1915


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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vendredi 22 janvier 2010

La Chalade

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Ossuaire de la Haute Chevauchée
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l’Artillerie de la 18e Division


LA DEFENSE DE NANCY
DEFENSE DU GRAND-COURONNÉ – CONTRE-OFFENSIVE
COMBAT D’ERBEVILLER - PREMIERS TROPHEES

Le 11 août, le 9e Corps entame son mouvement vers le Nord. La 18e Division (général Lefèvre) traverse Nancy et y reçoit un accueil inoubliable. A nos hommes sont jetés à profusion cigares, cigarettes et paquets de tabac, tandis que courent le long des colonnes avec des seaux pleins de bière ou de vin blanc des femmes et des enfants que les canonniers remercient les larmes aux yeux.
L’étape du lendemain amène le régiment au pied de cette forte position militaire qui constitue la défense naturelle de Nancy et porte le nom de Grand-Couronné. Des canons de 75 sont déjà accrochés à ses pentes et l'on suit dans l'air les petits flocons blancs dont ils poursuivent un aéroplane marqué de croix noires. Cependant, les reconnaissances parcourent les crêtes du Mont-Saint-Jean et du Mont-Toulon. A leur tour, les batteries gravissent les pentes abruptes et s'installent un peu en arrière de la crête.
Vraiment, sans cet oiseau sinistre et les fusants qui l’ont salué, on pourrait se croire aux grandes manœuvres.
Des hauteurs que couronnent les batteries, la vue s'étend sur la jolie vallée de la Seille dont les eaux serpentant au milieu des riantes prairies, brillent par endroit au soleil resplendissant de cette chaude journée d'été. Mais, c'est au-delà que le regard se fixe. Au-delà, c'est la côte de Delme qui semble jeté un défi au Grand Couronné. Au-delà, c'est la terre de Lorraine arrachée il y a quarante quatre ans et sur laquelle chacun est impatient de mettre le pied.
Jusqu'au milieu d'août, le 33e monte la garde sur ses positions, les officiers et les hommes couchent près des canons, les avants-trains bivouaquent à mi-côte en arrière des pièces. A part quelques alertes causées la nuit par une sentinelle hallucinée qui a pris la lune pour un zeppelin, le jour, par des fusillades déclenchées sur un aéroplane, les journées se passent dans un calme que seul rend pénible l'impatience de connaître l'avenir et de combattre.
Bientôt, les projets de l'ennemi s'éclairent. C'est par la Belgique qu'il compte envahir le territoire. Le 9e corps tout entier est appelé dans le nord. Le 33e a quitté le Grand Couronné pour se rapprocher des gares d'embarquement lorsque de ses cantonnements, il entend une canonnade furieuse dans la région qu'il vient de quitter. L'ennemi a pris l'offensive. Débouchant des routes de Château-Salins et ayant réussi à franchir la Seille sur une partie de son cours, il menace Nancy.
La 18e division est rappelée dans la région du Grand-Couronné, mais le 33e ne peut l'accompagner qu'avec le 1er et 2e Groupe, le 3e Groupe ayant déjà été embarqué pour la région de Sedan avec la 17e Division.
Cette marche au canon de nuit est longue et pénible. Au petit jour, la colonne croise le triste cortège des émigrants de Nomény. Ils fuient leur village en flammes après avoir assisté au pillage de leurs maisons, au massacre de parents et d’amis, et ces scènes atroces ont mis sur le visage des femmes et des enfants comme un reflet d'horreur. Notre fatigue s'efface devant la misère de ces pauvres gens et nous ne pensons plus qu'à les venger. Avant midi, nous mettons en batterie sur des emplacements voisins de ceux occupés quelques jours auparavant. Le capitaine Gibaud, de son observatoire aperçoit une colonne ennemie, il ouvre sur elle un feu bien ajusté et la disperse. A la 6e batterie ne tardent pas à répondre les obusiers allemands. On entend dans un lointain, inaccessible hélas !, à notre 75, une détonation étouffée, puis un sifflement, léger : il se rapproche, il grandit, on sent venir sur soi un bolide et le sol est secoué d'une formidable explosion.
Les détonations se succèdent à intervalles de plus en plus courts. Sur les pentes des monts, des colonnes de fumée s'élèvent des points de chute et toute la vallée résonne de bruits d'avalanche que l'écho prolonge. Sous ce bombardement impressionnant, nos artilleurs reçoivent le baptême du feu avec un superbe calme. La 3e Batterie qui encaisse vigoureusement déplace son matériel à bras pour l'éloigner d'un caisson qui flambe. Le brave canonnier Lucas est tué glorieusement et la batterie compte 13 blessés dont le lieutenant Sivieude.
A la 5e Batterie, c'est l'échelon qui est pris à parti. Un seul obus y blesse 5 hommes et met 40 chevaux à terre. C'est un effroyable charnier. Au milieu de l'émoi du premier moment, le canonnier Huchon aperçoit un avant-train qui prend feu et tranquillement l'éteint au risque de sauter avec lui.
Cependant, l'effort principal de l'ennemi s'est porté plus au sud et les Allemands, débouchant de la forêt de Bezange, eu direction du plateau d'Amance, menacent de déborder le Grand Couronné par le sud. Relevés le 23 août, les 1er et 2e groupes sont poussés dans la région de La Neuvelotte, en arrière de la forêt de Champenoux, dernier obstacle que rencontre l'ennemi dans sa poussée sur Nancy et au-delà duquel il faut coûte que coûte l'arrêter. Ils constituent l'artillerie du groupement Janin formé par le 32e et 66e R.I. et sont commandés par le Commandant Lafont, chef aimé et admiré, d'une ardeur communicative et d'un moral réconfortant.
La situation exige une contre-attaque énergique pour dégager Nancy. Dans la nuit du 24 au 25, la brigade Janin reçoit ses objectifs : le village d'Erbéviller, le bois Morel, direction de Moncel. Erbéviller est niché au fond d'un vallon, dans une clairière entre le bois Morel et la forêt de Champenoux et n'est visible que des lisières de cette forêt. C'est là que le Colonel Lafont et le commandant Gérard font choix d'une position pour un groupe. Le défilement est faible, l'accès difficile, mais la mission est impérieuse.
En effet, le 32e Régiment, emporté par son ardeur, s'est lancé à l'assaut d'Erbeviller; couché par un terrible feu de mitrailleuses, il est pris à parti par un groupe de 77 installé à la corne du bois Morel. La situation est des plus critiques, déjà des baïonnettes brillent aux lisières du Bois Morel d'où une contre-attaque, préparée par ce feu intense, s'apprête à jaillir.
Les batteries du 1er Groupe arrivent enfin, 2 sont mises en batterie ; la première est maintenue en réserve mais le capitaine Ladrange ne veut pas être en réserve et il se porte sous le feu près de ses camarades pour partager tout au moins leurs dangers.
« A la 3e Batterie, le groupe ennemi ; à la 2e, les colonnes qui commencent à déboucher du Bois Morel ». Du commandant Gérard, les capitaines Boudet (Auguste) et de Saint-Paul reçoivent ainsi leurs objectifs et sous les schrapnells dont les balles cinglent les boucliers des canons, on met en batterie, on pointe, on ouvre le feu.
Les mouvements du 1er Groupe ont été vus et les 77 ont la partie belle, mais ils ne vont pas tarder à apprendre ce que c'est qu'une batterie de 75 bien commandée. Du haut de son échelle observatoire, le capitaine Boudet découvre un caisson que les Allemands ont poussé imprudemment sur la crête et règle sur lui. Après un premier tir d'efficacité, un précieux renseignement lui est envoyé par un officier d'infanterie qui a pu observer l'arrivée des renforts aux batteries allemandes. « Le groupe ennemi se ravitaille en personnel », donc, il encaisse, donc la hausse est bonne. Alors, l'allure du tir est portée à maximum, c'est un ouragan qui se déchaîne sur la crête et au milieu de la fumée qui s'y accumule, une rouge explosion indique de temps à autre qu'un caisson saute. Les 77 sont muselés définitivement.
La 2e Batterie de son côté ne perd pas son temps, elle fauche des lignes entières de feldgrau qui débouchent du Bois Morel et le capitaine de Saint-Paul n'oublie pas les réserves qui doivent s'abriter dans le bois.
Le 1er Groupe a bien fait les choses ; l'élan ennemi est définitivement rompu, mais c'est un succès coûteux. Le sous-lieutenant Gauthier est tombé héroïquement et dix-huit hommes sont blessés ; quant à l'infanterie, ses pertes sont telles qu'il faut songer à la retraite. On se replie donc sous la protection des feux du 2e Groupe mais pas pour longtemps.
Le lendemain matin on reprend la marche en avant par Champenoux et les batteries s'installent sur le terrain du combat de la veille. Le matériel laissé par l'ennemi est considérable ; 7 canons complètement équipés, des caissons remplis d'approvisionnements de toutes sortes, jumelles à ciseaux, télémètres de précision, jumelles, téléphones perfectionnés et des kilomètres de fil.
Les batteries se partagent ces précieux instruments qui sont utilisés immédiatement contre leurs anciens propriétaires. Une ligne téléphonique de 2 kilomètres est tendue des positions de batterie à la corne du bois Morel, d'où l'on domine Sorneville où patrouillent des uhlans, la ferme de Bosebois où des centaines de Landwehriens travaillent en manche de chemise. A la grande joie de nos fantassins, la 4e Batterie, commandée par le capitaine Boudet (Joseph), par un tir bien ajusté jette le trouble et la mort parmi des ennemis qui se croyaient à l'abri de toute atteinte. Quant aux 7 canons, il revient à la 3e batterie de les ramener à Nancy où ils provoquent un indescriptible enthousiasme. Ils sont rangés sur la place Stanislas et Nancy ne les a pas oubliés quant au début de septembre, sa mission terminée en lorraine, le 33e chargé de trophées fait route vers les quais de Barisey-la-Côte. Il est l'objet d'ovations où s'expriment l'admiration et la reconnaissance de la belle et généreuse cité que le 33e a contribué à couvrir et à sauver.


Source : Historique de l’Artillerie de la 18e Division, LIBRAIRIE SAINTE-CROIX, ANGERS
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11 novembre 1918 (111)

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20e bataillon de mitrailleuses du C.A
11 Novembre – Le Bataillon cantonne à Séry-les-Mézières

34e bataillon de mitrailleuses du 5e R.I.T.
11 Novembre – Affectation : Le soldat Renaud de la 20e Section E.M.R. passe au 34e Bon de Mitses

35e bataillon de mitrailleuses du 69e R.I.T.
Les 10 et 11 novembre, il n’y a rien de noté

38e bataillon de mitrailleuses du 38e C.A. du 23e R.I.T.
Du 11 au 22 novembre, il n’y a rien de noté

Bataillon de mitrailleuses du 1er C.A.C.
11 Novembre – En exécution des ordres reçus, le Btn doit s’embarquer en chemin de fer à Oiry, le 11 à 10 h 30. Départ à 14 h 36, mais par suite du retard des trains, l’embarquement n’a lieu que la nuit du 11 et le départ le 12 au matin.


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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jeudi 21 janvier 2010

Munster

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La partie allemande du carré militaire de Munster


Photo Noir et blanc : Daniel ROESS
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5e Régiment de Génie

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LE 5e RÉGIMENT DU GÉNIE A L'ARMÉE D'ORIENT

Deux compagnies du 5e régiment (la 6e et la 10e) ont été envoyées au cours de la guerre à l'armée d'Orient.
Elles ne sont d'ailleurs pas encore de retour en France au moment où paraissent ces lignes (septembre 1920) mais elles sont passées de l'armée d'Orient (Macédoine et Turquie d'Europe) à l'armée du Levant (Syrie. Cilicie) et leurs numéros ont été modifiés lors de la réformation du régiment en 1919 ; ces deux compagnies portent maintenant respectivement les n° 15 et 16.
L'historique du rôle de ces deux unités depuis leur arrivée eu Orient jusqu'à la fin de 1918 (date à laquelle est arrêtée le présent résumé) peut se diviser en trois périodes.

1ère PERIODE (Octobre 1915 – 1er Juin 1916)

La 6e compagnie débarque à Salonique le 10 octobre 1915. A ce moment l'armée Serbe était aux prises avec les Bulgares, et les Allemands dans la région Nich-Kraguyevatz et trois divisions françaises venaient d'être envoyées à son secours.
La 6e compagnie fut portée immédiatement en avant sur la ligne Salonique-Nisch-Uskub (ligne de la vallée du Vardar) pour assurer le ravitaillement de ces troupes.
Mais les Serbes pliant sous le nombre, commençaient déjà vers l'Albanie et l'Adriatique une retraite qui se fit avec des difficultés et des souffrances indescriptibles et nos troupes durent se replier vers Salonique.
La 6e compagnie assura les transports par voie ferrée nécessités par ce repli, puis la destruction des gares et des ouvrages d'art jusqu'à la frontière grecque pour entraver l'avance des Bulgares.
La 10e compagnie débarqua à Salonique le 4 décembre 1915 au moment où ce mouvement de repli était en pleine exécution.
La période du 10 décembre 1915 au 1er juin 1916 fut consacrée à l'organisation du camp retranché de Salonique.
Les deux compagnies de S.C.F. prirent une part active à cette organisation.

2e PÉRIODE ( 1er Juin 1916 - Septembre 1918)

A partir du 1er juin 1916 la situation militaire s'étant améliorée et l'armée serbe, rassemblée dans l'île de Corfou, étant en bonne voie de reconstitution, les armées alliées, enfermées jusque là dans le camp retranché peuvent en sortir, et une période d'opérations actives commence.
Ces opérations, dirigées principalement du côté de Monastir, aboutissent à la reprise de cette ville le 19 octobre 1916.
Les S.C.F. eurent par conséquent à remettre en état la ligne de Monastir, dont tous les ouvrages avaient été détruits, en particulier le viaduc d'Excissou.
Pour contourner cet ouvrage trop important pour être reconstruit, on exécute en six semaines une déviation dont les terrassements dépassaient 80.000 mètres cubes.
Pendant la même période furent construites deux lignes de voie de 0 m 60.
La ligne de Sarigôlaà Snevôé (30 km) à l'est du lac de Doiran pour ravitailler nos troupes occupant le Kruss-Balkan.
Et la ligne de Vertekopp à Subotoko (30 km) dans la vallée de la Moglenitra ; cette ligne fut surtout utilisée par l'armée serbe.
La prise de Monastir fut suivie d'une période de stagnation, pendant laquelle diverses offensives partielles ne procurèrent pas les résultats escomptés, mais qui fut mise à profit pour préparer une avance générale.
Pendant cette période, les compagnies de S.C.F. furent employées principalement à construire diverses lignes à voie de 0 m 60, des transporteurs aériens par câbles dans les régions montagneuses, et à mettre en état la ligne à voie normale Salonique-Bralo, qui, reliant Salonique au réseau ferré de la Grèce, permit l'établissement d'une ligne de communication par l'Italie, réduisant ainsi au minimum la longueur de la traversée par mer (Itéa-Tarente) et par suite les risques de la guerre sous-marine pour les transports de troupes.

3e PERIODE (Septembre 1918 - Fin 1919)

En septembre 1918, une offensive générale des armées alliées est déclenchée simultanément au nord de Monastir et dans la vallée du Vardar.
Elle aboutit à la rupture du front bulgare, à la retraite générale de l'ennemi, et finalement à la capitulation de la Bulgarie et à la libération complète du territoire serbe.
Les compagnies de S.C.F., pendant cette période, rétablissent les communications derrière nos troupes victorieuses.
De même qu'en France, la signature de l'armistice, loin de marquer la fin de leurs travaux, fut pour elles le signal d'un redoublement d'activité, et cette activité se poursuit encore à l'heure qu'il est, en Syrie, où ces deux compagnies ont été transportées.


Source : SHD, Historique anonyme. Cote A2g3152
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11 novembre 1918 (110)

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9e bataillon de mitrailleuses du 9e C.A. du 38e R.I.T.
Du 3 novembre au 25 décembre 1918, il n’y a rien de noté

10e bataillon de mitrailleuses du 10e C.A.
Mardi 11 Novembre – La nouvelle officielle parvient qu’un armistice est intervenu entre l’Allemagne et les puissances alliées. Les hostilités sont suspendues à partir du 11 Novembre. Aux termes de cet armistice, les allemands doivent entre autres conditions évacuer l’Alsace et la Lorraine.

13e bataillon de mitrailleuses du 70e R.I.T. du 13e C.A.
Du 18 septembre au 12 novembre 1918, il n’y a rien de noté

16e bataillon de mitrailleuses du 16e C.A. du 35e R.I.T.
11 Novembre – Copie du message suivant est notifiée au Bataillon à 7 heures :
Copie de message reçu le 11 Novbre 1918
« Maréchal Foch à Commandant en chef :
1° les hostilités seront arrêtées sur tout le front à partir du 11 Novembre, onze heures (heure française)
2° les troupes alliées ne dépasseront pas, jusqu’à nouvel ordre, la ligne atteinte à cette date et à cette heure. »

17e bataillon de mitrailleuses du 17e C.A.
11 Novembre – Situation sans changement. Cessation des hostilités à 11 heures


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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mercredi 20 janvier 2010

Saint-Léonard

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Gravure sur bois de Gasperini


Source : La guerre racontée par les Généraux
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5e Régiment de Génie

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4° 1917.
La mauvaise saison est survenue avant que notre action offensive sur la Somme ait pu nous donner la victoire. L'ennemi a pu étayer son front et se maintenir sur notre territoire ; un nouvel effort est nécessaire. Dans la partie du front choisie pour cette nouvelle offensive vont se multiplier les travaux de voies ferrées : lignes nouvelles, créations ou extensions de gares, créations de voies particulières pour les divers services, de chantiers de ravitaillements. Construction d'un réseau spécial pour l'A.L.V.F.
En mars 1917, le commandement ennemi est inquiet de la puissance sans cesse croissante de nos moyens, il sait que l'offensive de la Somme a été près de réussir ; il sent que celle qui la suivra sera formidable et il cherche à se constituer des réserves pour y parer. Pour raccourcir son front, il évacue une partie importante du territoire qu'il occupait dans la région Noyon, Lassigny, Ham, Guiscard, Chaulnes, Péronne, Bapaume ; et, dans cette zone il crée un véritable désert, y accumulant en particulier des destructions de voies de communication aussi complètes que possible. C'est l'occasion pour les unités du 5e génie qui opèrent dans la région d'un redoublement d'activité. Elles reprennent leur rôle d'avant-garde, rivalisant d'ardeur pour le rétablissement des voies et des ouvrages d'art ; et leur dévouement, leur ténacité viennent à bout de difficultés qui paraissent insurmontables.
Dès la fin de 1916, est apparue la cause de l'échec de l'offensive de la Somme. La localisation de la partie du front où apparaissait les préparatifs a renseigné l'ennemi sur le secteur où allait se produire l'offensive. Il importait donc, en vue des offensives ultérieures, d'équiper à l'avance tout notre front ; en particulier la construction de voies ferrées normales étant le plus long de tous les travaux préparatoires, devait être commencé le plus tôt possible. L'année 1917 voit l'élaboration et le commencement de l'exécution d'un vaste programme d'équipement du front en vue, soit de l'offensive, soit de la défensive.
Des lignes nouvelles sont également construites en vue de l'offensive des Flandres de juillet - août.

5° 1918.
Jusqu'à l'Armistice. - Au commencement de l'année 1918, se poursuivent les travaux d'équipement général du front entrepris précédemment.
Partout se construisent les raccordements, les embranchements spéciaux pour l'artillerie, le ravitaillement, le génie, les H.O.E., le Service routier, l'aviation. Et ce travail immense se poursuit avec d'autant plus d'activité, qu'on prévoit un effort offensif intense de la part des Allemands, qui disposent maintenant en raison de l'effondrement du front russe, de réserves considérables.
L'offensive prévue se produit à la fin du mois de mars. L'armée anglaise établie à l'est et nord-est d'Amiens, dans la région de Bapaume, Saint-Quentin, Chauny, cède sous la violence du choc. Une brèche est ouverte dans notre front ; et c'est à force de sacrifices et de vaillance que l'avance ennemie est contenue vers Villers-Bretonneux, à 12 kilomètres à l'est d'Amiens. Mais l'ennemi s'est approché assez près de ce nœud important de communications pour pouvoir y interdire par le canon tout trafic sérieux. La gare et la voie, journellement endommagées par le bombardement, ne permettent plus qu'un trafic insignifiant. C'est le transport des charbons de nos mines du nord qui va être arrêté, c'est l'interruption de la principale voie de nos importations d'Angleterre qui est imminente. Ce danger capital put être conjuré grâce à la construction d'une ligne nouvelle de 90 kilomètres (ligne Feuquieres-Ponthoile) et au doublement d'un certain nombre de nos lignes de Normandie.
D'autres lignes à but défensif furent, en outre, construites, et d'importantes améliorations sont apportées sur des lignes du P.L.M., du P.O. et de l’Etat afin de permettre leur utilisation intensive par les transports militaires français ou américains.
A la fin de mai et dans le courant de juin se produit l'avance allemande depuis le Chemin des Dames jusqu'à Château-Thierry. Cette avance gêna beaucoup nos transports car elle interceptait la ligne Paris-Avricourt, artère vitale du réseau de l'Est. Mais celle-ci put être suppléée par la ligne de Verneuil-l'Étang, Sézanne, Vitry-le-François et la ligne Paris-Troyes-Chaumont-Neufchâteau, et on ne fut pas obligé, à la suite de cette avance, d'entreprendre une ligne nouvelle de long parcours. On se borna à multiplier les embranchements pour stockage de vivres ou munitions.
A partir du 18 juillet, l'ennemi épuisé par ses efforts, à bout de réserves, ne peut plus obtenir aucun succès. Les alliés prennent l'offensive qu'ils n'abandonneront plus jusqu'à l'Armistice. Nos succès sont d'abord lents, mais peu à peu la résistance de l'ennemi faiblit et nos progrès s'accentuent ; de longs parcours de voies, des gares nombreuses sont réoccupés. Il importe au plus haut point que nos armées reçoivent rapidement les renforts, vivres, munitions qui leur permettront de poursuivre leur avance et de talonner sans relâche l'ennemi dans sa retraite. C'est la mission si désirée d'avant-garde qui incombe enfin aux unités du 5e régiment du génie ; elles la remplissent avec leur ardeur et leur dévouement accoutumés et obtiennent des résultats très satisfaisants, en égard aux difficultés que leur tâche présentait.

REMISE EN ETAT DES VOIES FERREES APRES L’ARMISTICE.

L'ennemi se sentant près d'un désastre a demandé et a obtenu l'Armistice. La victoire a enfin couronné les efforts des Alliés. Les combattants vont avoir la joie d'entrer en Alsace - Lorraine, ils vont goûter un repos et recevoir une récompense bien méritée. Mais l'ennemi dans sa retraite a multiplié les destructions. Les voies de communication, dans toute la zone des derniers combats sont détruites de fond en comble et leur réparation va demander une somme considérable de travail. Les régions libérées du joug de l'ennemi, manquant de vivres et d'abris, sont isolées, attendant impatiemment d'être desservies par le rail. Aussi la cessation des hostilités est-elle pour les unités du 5e régiment du génie l'occasion d'un redoublement d'efforts. Surtout dans la région de l'ancien front, sur le théâtre des dernières batailles on rétablit les plates-formes, on pose les rails, on reconstruit ponts et viaducs, ou on construit des déviations pour les contourner. Et c'est certainement cette dernière période qui a exigé des sapeurs de chemins de fer la plus grande somme d'efforts, le labeur le plus acharné, alors que leurs effectifs ainsi que ceux des travailleurs auxiliaires mis à leur disposition, baissaient constamment par suite de la démobilisation.
De ce qui précède, on peut conclure que chacune des années de la campagne, a présenté sa physionomie propre et a nécessité des travaux de voies ferrées d'une nature particulière. Le cadre de cette relation ne permettant pas de les énumérer tous et de les décrire en détails, on se bornera à donner, ci-dessous, quelques chiffres résumant l'ensemble des travaux exécutés au cours de la campagne, et d'annexer quelques photographies, représentant des ouvrages et travaux exécutés au cours de la campagne (ponts Henry, Marcille, B.S. ; estacades et chantiers de voies).


Source : SHD, Historique anonyme. Cote A2g3152
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11 novembre 1918 (109)

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340e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 9 septembre 1917

342e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 1 mai 1916

346e R.I.T.
Il n'existe pas de journal

346e R.I.T.
Il n'existe pas de journal

7e bataillon de mitrailleuses du 7e C.A.
11 Novembre – Les militaires dont les noms suivent sont cités à l’ordre de l’Armée :
Chauvelot Marie Gustave Joseph. Lieutenant à la 1re C.M. tué devant l’ennemi devant Roulers le 14 octobre 1918
Toitot Edmond Marie François. S/Lieutenant à la 1re C.M.
Le Jan François Marie. Adjudant à la 4e C.M.
Les hostilités sont suspendues sur tous les fronts à partir du 11 Novembre 1918 11 heures.
(Ordre général du 7e C.A. N° 521 du 11 Novembre 1918)
Le soir, le ciel est embrasé par les fusées multicolores que les troupes alliées lancent de tous les points de l’horizon en signe de réjouissance.


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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mardi 19 janvier 2010

5e Régiment de Génie

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LES GRANDES ÉPOQUES DE LA CAMPAGNE
LES TRAVAUX QUI LES CARACTÉRISENT

1° 1914.
Au mois d'août 1914, les sapeurs de chemins de fer partent avec l'espoir qu'ils vont remplir la mission d'avant-garde et se dépenser sans compter pour que le rail puisse livrer chaque jour, le plus près possible des combattants, tout ce qui leur est nécessaire.
Cet espoir est de courte durée ; et bientôt après une courte et brillante offensive en Alsace, après une éphémère pénétration en Belgique, l'invasion allemande nous impose la plus pénible des missions, celle de l'arrière-garde. Les unités du 5e génie se voient forcées, du 22 août au 4 septembre, d'accumuler les destructions de gares et d'ouvrages d'art pour troubler les ravitaillements de l'ennemi et retarder sa marche.
Mais le 12 septembre, la ténacité de nos armées a brisé sur la Marne l'effort allemand. L'ennemi bat en retraite et nos troupes le suivent pas à pas ; le rôle d'avant-garde est de nouveau rempli pendant quelques jours par plusieurs unités.
En octobre 1914, le front se stabilise. Les besoins des armées commencent à augmenter. Il faut, de toute urgence, rétablir les nombreux ouvrages d'art que nous avions été contraints de détruire, réparation d'abord provisoire et rapide. Puis la guerre menaçant d'être longue, les réparations définitives sont entreprises.

2° 1915.
Le front est à peu près immobile ; de plus en plus la campagne prend l'aspect d'une guerre d'usure.
Le ravitaillement en vivres et en munitions, d'énormes masses d'hommes, de chevaux et de canons, la quantité de matériaux exigés par la guerre de siège, nécessitent le transport de l'intérieur au front, d'un tonnage de plus en plus considérable. Nos lignes, nos gares ne sont pas organisées pour un trafic aussi important. La création de raccordements directs, l'amélioration et l'agrandissement des gares s'imposent et sont entreprises avec activité. La consommation en munitions sans cesse croissante nécessite la création, sur des emplacements assez rapprochés du front, de grands entrepôts. L'A.L.V.F. (Artillerie lourde sur voie ferrée) se développe et commence à exiger la construction de ses lignes ou embranchements spéciaux ; enfin la situation stratégique nécessite pour l'offensive de Champagne (fin septembre 1915) un grand nombre de travaux et notamment la construction d'une ligne nouvelle, dite ligne 4bis, doublant en arrière la ligne 4 entre Saint-Hilaire au Temple et Sainte-Menehould.

3° 1916.
Notre offensive de Champagne (septembre - octobre 1915), n'a pas donné le résultat espéré : la rupture du front ennemi. Les besoins des armées s’accroissent sans cesse, ainsi que l'importance des transports nécessaires pour les satisfaire. Le débit de nos lignes, la capacité de nos gares sont encore insuffisants. Aussi l'année 1916 sera-t-elle l'époque des doublements de lignes, des agrandissements de gares et créations de gares nouvelles. De plus, cette année va voir chacun des deux partis développer un effort d'offensive considérable : Verdun, du côté allemand, et la Somme, du côté des alliés. Et dans ces deux batailles les plus formidables qui se soient livrées jusqu'alors, les unités du 5e génie ne resteront pas inactives ; elles pousseront leurs travaux et leur exploitation sur le champ de bataille même, et grâce à elle les vivres, munitions, matériaux du génie afflueront jusqu'à proximité immédiate de la ligne de feu, les blessés seront évacués dans un délai minimum, tandis que les pièces lourdes d'A.L.V.F. utilisant un réseau de plus en plus complet pourront prendre, à la bataille, une part sans cesse croissante.


Source : SHD, Historique anonyme. Cote A2g3152
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Alain Agez est devenu collectionneur en hommage à son aïeul, Poilu lors de de la Grande Guerre

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À la tête d'une impressionnante collection d'objets, uniformes et autres documents en relation avec la Grande Guerre, Alain Agez s'est passionné depuis cinq ans pour l'histoire des Poilus de 14-18.

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11 novembre 1918 (108)

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309e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 30 août 1917

311e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 27 janvier 1917

315e R.I.T.
Il n'existe pas de journal

322e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 23 août 1917

330e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1917


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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lundi 18 janvier 2010

Villemontoire

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Monument à la gloire du 67e R.I.
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5e Régiment de Génie

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ROLE DES UNITÉS DE SAPEURS DE CHEMINS DE FER

Le rôle qui a été dévolu pendant la guerre de 1914-1918 aux unités du 5e Régiment du génie peut se résumer ainsi :

Missions d'avant-garde et d'arrière-garde.
Constructions de lignes nouvelles (lignes stratégiques), déviations, voies d'A.L.G.P. et de raccordements militaires, création, amélioration, agrandissement de gares.

Constructions d'embranchements particuliers pour les divers services :

Artillerie, génie, intendance, « aviation », service de santé, service des routes.
Réparation d'ouvrages d'art détruits et construction d'ouvrages d'art neufs.
Exploitation et entretien de lignes préexistantes ou de lignes nouvelles. A ce rôle de la guerre s'est ajouté, dès l'Armistice, le travail considérable de remise en état des voies ferrées dans les régions libérées, où l'ennemi les avait, avant sa retraite, presque complètement détruites.

RESUME DES TRAVAUX EFFECTUES
AU COURS DE LA GUERRE 1914-1919

Le 5e régiment du génie a construit ou reconstruit au cours de la guerre sur le territoire français, avec l'aide des travailleurs auxiliaires fournis par les armées :

7.000 kilomètres de voie comportant l'emploi de 22.500 appareils de voie et la construction de très nombreux ouvrages d'art tels que : estacades en charpente, aqueducs, ponts en maçonnerie ou en béton, ponts métalliques, etc. ..
Les terrassements se sont élevés à 28.000.000 de mètres cubes.
Le cube du ballast mis en œuvre s'élève à 15.500.000 mètres cubes.


Source : SHD, Historique anonyme. Cote A2g3152
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11 novembre 1918 (108)

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295e R.I.T.

1er bataillon de travailleurs (type isolé)
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 16 août 1918

298e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 19 mars 1918

300e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 23 septembre 1917

301e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 23 septembre 1917

308e R.I.T.
Il n'existe pas de journal


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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dimanche 17 janvier 2010

5e Régiment de Génie

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MOBILISATION
CONSTITUTION DU RÉGIMENT

Au début de la guerre, et conformément au plan de mobilisation, on mit en route :

16 Compagnies actives munies de parcs sur rails (numéros de 1 à 16).
16 Compagnies de réserve numérotées de 17 à 32, dont 12 munies de parcs sur rails et 4 de parcs sur routes.
4 Compagnies territoriales numérotées de 1T à 4T.

L'extension sans cesse croissante des travaux de voies ferrées dans la zone des armées comme dans l'intérieur, nécessita la constitution d'un grand nombre d'unités nouvelles, savoir :

4 nouvelles Compagnies territoriales, affectées en principe aux travaux de l'intérieur.
24 Compagnies dites compagnies B.- unités formées d'hommes de l'armée territoriale, provenant environ par moitié de l'infanterie et du génie, de professions spéciales, destinées à renforcer les compagnies actives ou de réserve pour l'exécution de grands travaux. Elles étaient numérotées de B.1 à B.24.
4 Compagnies dites « Compagnies B d'Exploitation », destinées à l'exploitation des lignes anciennes ou nouvelles non exploitées par les Compagnies nationales, numérotées de B.25 à B. 28.
5 Sections d'ouvriers maçons dites (S.O.M.) pour la maçonnerie des ouvrages d'art, numérotées de 1 à 5
4 Sections d'ouvriers en bois dites (S.0.B.) pour les baraquements provisoires de gares, numérotées de 1 à 4.
8 équipes de levers numérotées de 1 à 8, pour les études de lignes nouvelles. 2 trains ateliers destinés à suppléer l'outillage des dépôts des Compagnies nationales, lorsque celui-ci faisait défaut.
4 détachements stationnés à Dienville, Romilly, Gudmont, Chambly et destinés au Service des Etablissements annexes de l'Ecole de Chemins de fer qui fournissaient aux armées les matériaux (rails, traverses, bois et ferrures de charpentes) nécessaires aux grands travaux.

En outre des unités ci-dessus, les Compagnies 19/5, 21/3M et 22/3M stationnées en Afrique du Nord, vinrent prendre part aux opérations sur le front français.
Par contre, deux des Compagnies actives, la 6e et la 10e, furent détachées à l'armée d'Orient en octobre et décembre.
Toutes ces unités n'ont pas existé en même temps. Mais on peut se faire une idée de l'importance prise par les travaux de voies ferrées au cours de la guerre, en constatant qu'en 1918, le lieutenant-colonel commandant le 5e génie aux armées avait sous ses ordres 85 unités ayant un effectif total d'environ 450 officiers et 21.500 hommes. Ces unités ont encadré un effectif de travailleurs auxiliaires qui a atteint et dépassé le quintuple du leur.


Source : SHD, Historique anonyme. Cote A2g3152
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Grâce à son char, Philippe Gorczinsky peut rouler des mécaniques !

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C'est sans aucun doute le premier cambrésien à recevoir cette distinction. Philippe Gorczynski est depuis mardi membre honoraire de l'Ordre de l'Empire Britannique

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11 novembre 1918 (107)

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284e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 24 septembre 1917

286e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 30 avril 1916

1er bataillon d'étapes
11 Novembre – La 3e Compie quitte Athies à 11 heures et est transportée par voies ferré à Notre Dame de Liesse ou elle cantonne.
La 3e Compie est à la disposition de la 19e Compie du 5e Génie pour travaux de réfection de voies ferrées
Effectif présent :
1 Officier, 180 Hommes de troupe, 4 chevaux

2e bataillon d'étapes
11 9bre – Armistice

3e bataillon d'étapes
Au 11 novembre 1918, il n’y a rien de noté

288e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 24 août 1917

291e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 23 septembre 1917

292e R.I.T.

1er bataillon d'étapes
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1916

2e bataillon d'étapes
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1916


Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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