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NOUVELLE MISE A JOUR LE 15 avril 2014

samedi 31 octobre 2009

l’Hartmannswillerkopf

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Le rapport du Chef de Bataillon, Commandant le 13me BCA, sur les combats du 7 mars 1915 à l’Hartmannswillerkopf


Camp Barrié, 1e 7 Mars 1915
66me Division
13me Bataillon de Chas.


RAPPORT
Sommaire sur le Combat du 7 Mars 1915.
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Après les violentes contre-attaques par l'Infanterie ennemie exécutées dans la matinée du 6 Mars, l' après midi du 6 Mars et la nuit du 6 au 7 Mars avaient été particulièrement calme.
Les travaux. de défense et d'organisation de la position conquise sur 1e flanc Ouest de l’Hartmannswillerkopf avaient pu être pousses avec la plus grande activité.
Des boyaux offensifs avaient même été poussés en avant devant la droite du 13me Bataillon.

Dans la matinée vers 6 heures 30, quelques projectiles d'artillerie furent lancés dans le secteur du 13me Bataillon : coups complétant le réglage commencé la veille au soir.
A 8 heures. 30, un assez violent bombardement a lieu sur le Col de Silberloch. Ce bombardement ira en augmentant d'intensité pendant toute la matinée. Il a lieu dans les conditions suivantes :
1°/ Tir d'efficacité sur nos tranchées de 1re ligne :
(tir d'ailleurs généralement trop long.)
2°/ Tir de barrage au Col de Silberloch et au Sud du Col.
3°/ Tir d'efficacité sur nos tranchées allant du Silber­loch à la crête entre Vorderguttenbachrunz et Cuttenbach­runz et sur cette crête,
A 9 heures, une très vigoureuse contre attaque se déclenchait contre le fortin et la gauche des tranchées de la 2me Compagnie (sur la droite du fortin).
Les allemands employaient des grenades à main et des sortes de bouteilles remplies de mélinite.
L'attaque était particulièrement violente à 100 mètres environ à droite du fortin, à un ancien boyau allemand pris par le 13me Bataillon et aveuglé par de sacs à terre.
Un gros projectile rempli de mélinite, étant tombé de l'autre coté des sacs à terre, avait enseveli les défen­seurs sous la terre; le Sous-lieutenant Deschamps était blessé par une balle. Un recul se produisit sur ce point : une section de mitrailleuses trop échauffée par le tir, placée non loin du boyau ne pouvait plus tirer.
Mais les défenseurs, un instant ébranlés repartent en avant : ils reprennent le boyau, poussent même de l'avant et construisent un solide barrage recouvert de rondins pour se protéger contre les grenades.
(travail exécuté sous le feu)
Les contre-attaques, avec des alternatives de violence plus ou moins grandes se renouvelèrent jusqu'à 14 heures.
Partout elle, furent repoussées.
Beaucoup de fusils encrassés ne fonctionnaient plus. Une équipe organisée en arrière, dès la veille, les nettoyait et les faisait rapporter au fur et à mesure aux défenseurs.
La conduite de tous les chasseurs a été digne d'éloges.
Les Chefs se sont prodigués.
Je cite particulièrement :
Le capitaine de La Tour déjà décoré pour sa brillante conduite, et qui a été l'âme de la défense sur tout le secteur de droite. Cet officier a eu sa vareuse et son pantalon traversés par deux balles. Le Lieutenant Rémy
qui a dirigé la défense du fortin avec un entrain magnifi­que : malgré un éclat d'obus reçu à l'arcade sourcilière droite est resté sur la ligne de feu, animant tous ses Chasseurs de son exemple.
Le Sous-lieutenant Griffart-Quillon, qui avait organisé la défense du fortin, et qui a fait preuve d'une énergie et d'un esprit d'initiative des plus remarquables. Je proposerai cet Officier pour le grade de Chevalier de la Lé­gion d'honneur.
Le Lieutenant Viallet qui a secondé le Capitaine de La Tour et a communiqué à chacun l'ardeur qui l'animait.
Deux Officiers, sans compter le lieutenant Rémy légèrement blessé ont été blessés assez grièvement. Ce sont les Sous-lieutenants Deschamps et Piolat venant tous deux de la cavalerie. Le Sous-lieutenant Piolat avait re­joint hier dans la soirée.
Les pertes. ne peuvent être encore connues. Elles s'élè­vent approximativement à cinquante blessés et trente morts environ.
Je crois devoir signaler l'énergie des Chasseurs du 13me Bataillon, qui après l'attaque du 27 Février, ont travaillé sans répit à l'organisation des travaux d'appro­che, qui ont facilité la réussite de l'attaque du 5 Mars, ont attaqué de nouveau le 5 Mars, repoussé les contre at­taques du 6, et. après avoir passé deux nuits sur le terrain sans abris, ont, le 7, opposé à l'ennemi une résistance des plus brillantes.
Les pertes de l’ennemi au cours des journées des 5, 6 et 7 Mars doivent être très considérables.
Le moral du 13me Bataillon est excellent; mais la fati­gue est certainement assez grande.

Le Chef de Bataillon Commandant le 13me Bataillon de chasseurs.
signé: d'Alauzier.

Transmis.-
Rien à ajouter que des remerciements au 13me Bataillon qui fut à hauteur de sa rude tâche.
TABOUIS
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L'Hartmannswillerkopf en octobre 2008
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Source SHD : 24 N 1632
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« JE VOUS ECRIS DU FRONT »

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A Saint-Paul-sur-Save (Haute-Garonne)

Olivier de Robert viendre raconter l'histoire des « Poilus » durant la guerre de 1914-1918...

La suite sur la Dépêche
http://www.ladepeche.fr/article/2009/10/30/704630-Saint-Paul-sur-Save-Sur-votre-agenda.html
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11 novembre 1918 (31)

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151e R.I.
11 Novembre – A 7 heures du matin, un télégramme officiel annonce qu’un armistice a été signé par les plénipotentiaires allemands.
Les hostilités seront suspendues à partir de onze heures du matin. Le reste de la journée se passe sans incident.

Principaux combats du 151e R.I.

1914 Charleroi, Mondement, Fère-Champenoise, Nieuport, Dixmude, Streenstraate
1915 La Gruerie, Four-de-Paris, Champagne (25 septembre), Auberive
1916 Haudremont, Thiaumont, Mort-Homme, Somme, Raucourt, Sailly-Saillisel, Bois Saint-Pierre-Vaast
1917 Aisne, Sapigneul, Attaque du 16 avril, Bois le Chaume (8 septembre)
1918 L’Aronde (9-12 juin), Soissons (28 août), Laffaux (5 septembre)

152e R.I.
11 Novembre 1918 – Suspension d’arme à 5 heures
Cessation des hostilités à 11 heures
Arrêt du Régiment sur ses positions de 11 heures et cantonnement à :
1er Bataillon Elst
3e Bataillon à Gastenhoek
2e Btn – E.M. – C.H.R. à Segelsem

Principaux combats du 152e R.I.

1914 Mulhouse, Rodern-Aspach, Dornach, Saint-Dié, Ormont, Spitzenberg
1915 Le Sudel, l’Hartmannswillerkopf, l’Hilsenfirst, le Metzéral
1916 Somme, route Cléry-Maurepas, Cote 435 (24 août), Cléry (3 septembre), Sailly-Saillisel (16-22 août)
1917 Aisne, Plateau des Casemates (22 mai), Monument d’Hurtebise, Creute du Dragon (25 juin), Plateau de Craonne (19-25 juillet), Bois le Chaume (6 novembre)
1918 Château-Thierry (29 mai-4 juin), Offensive de l’Aisne (18-28 juillet), Roulers, la Lys, l’Escaut (27 septembre-11 novembre)

153e R.I.
Le 11 Novembre 1918 – Eff. Off. 44 – Troupe 1766 – L’E.M. du Régiment, la C.H.R., les 1er et 3e Btns font mouvement dans la nuit du 10 au 11 Novbre et viennent cantonner à Nancy dans les casernes Molitor. Le 2e Btn quittant Ludres dans la matinée vient rejoindre le Régiment. La nouvelle officielle de la signature de l’Armistice connue vers 11 heures à Nancy déchaîne une explosion de joie irrésistible parmi la population.
Etat sanitaire : bon
Pertes : Néant

Principaux combats du 153e R.I.

1914 Morhange, Fouquescourt, Arvillers, Albert, Hébuterne, Gommécourt, Boesinghe, Bixschoote, Langemark
1915 La Targette, Neuville-Saint-Vaast (9 mai-28 mai), Champagne (25 septembre), Beauséjour
1916 Cote du Poivre, Carrières d’Haudremont (février), Cote 304 (avril), Somme, Maurepas
1917 Bray-en-Laonnois, les Vauxmaisons (16 août)
1918 Le Kemmel, la Marne, l’Ourcq

154e R.I.
11 Novembre – Par ordre du Maréchal Foch Cdt en Chef les forces Alliées, les hostilités seront suspendues aujourd’hui à 11 heures.
23 Allemands se sont présentés au poste de Nomény et ont été dirigés sur le Q.G. de la Division.
Mutations annoncées par le Général Cdt en Chef le 2 Novembre 1918 (n° 1815)
Officiers détachés à la Mission Militaire
près (?) l’Armée Américaine.
M. Desmarets Etienne au 298e RI est affecté au 154e R.I.
M. Fonblanc Pascal Capitaine au 9e R.I. est affecté au 154e

Principaux combats du 154e R.I.

1914 Joppécourt, Fillières, Mercy-le-Haut (22 août), Cierges, Montfaucon (2 septembre), Nord de Bar-le-Duc, la Croix-sur-Meuse (22-24 septembre)
1915 L’Argonne, Bagatelle, Champagne (25 septembre), Nord de Saint-Hilaire-le-Grand
1916 Mort-Homme, Cumières, Somme, Raucourt, Sailly-Saillisel
1917 Aisne, Camp de César (16 avril), Verdun, Nord de Louvemont, Beaumont (20-26 août)
1918 Somme, Nord de Castel (29 avril-1 juin), Oise : Belloy (11, 12 juin), Bois des Loges (17 août), la Potière, Catigny, Chevilly, Guischard (28 aout-12 septembre)

155e R.I.
11 Novembre – En exécution de la note de l’I.D./165 N° 1620/0P du 10 Nov. 1918, une reconnaissance a été effectuée par la 5e Cie en direction de Fossieux, bois les Fourasses N Auluois, vers 5 h du matin.
A 11 h le Lt Colonel Hequeux fit exécuter la sonnerie de « Cessez le feu » et la musique du Régiment joua la Marseillaise et les hymnes des Alliés, écoutés par tous avec le plus grave recueillement.
A 14 h le drapeau du Régiment fut emporté à Ajoncourt (le seul village de la Lorraine annexée occupé par nos troupes). Le Bataillon des A.P. défila devant le drapeau.

Principaux combats du 155e R.I.

1914 Joppécourt, Fillières, Mercy-le-Haut (22 août), Cierges, Montfaucon (2 septembre), Nord de Bar-le-Duc, la Croix-sur-Meuse (22-24 septembre)
1915 Vauquois, l’Argonne, Bagatelle, Champagne (25 septembre), Nord de Saint-Hilaire-le-Grand
1916 Verdun, Mort-Homme, Cumières, Somme, Raucourt, Sailly-Saillisel
1917 Aisne, Verdun
1918 Devant Compiègne, Bataille de Picardie


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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vendredi 30 octobre 2009

Lasserre (Ariège)

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Etonnant, le 11 Novembre commémoré pour la Saint-Martin

La suite sur la Dépêche
http://www.ladepeche.fr/article/2009/10/29/704231-Lasserre-Le-11-Novembre-commemore-pour-la-Saint-Martin.html
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11 novembre 1918 (30)

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146e R.I.
11 novembre – Effectif : Officiers : 45 – Troupe : 1720
Signature de l’Armistice entre les Alliés et l’Allemagne à 5 H 40.
Cessation des hostilités le même jour à 11 h.
Le Régiment fait mouvement par voie de terre dans la matinée.
Stationnement :
E.M. – C.H.R. – 3e Btn Pont St Vincent
2e Btn Maizières
1er Btn Vainville s/Madon

Principaux combats du 146e R.I.

1914 Morhange, Fouquescourt, Arvillers, Albert, Hébuterne, Gommécourt, Boesinghe, Bixschoote, Langemark
1915 La Targette, Neuville-Saint-Vaast (9-28 mai), Vimy, Champagne (25 septembre), Beauséjour
1916 Cote du Poivre, Carrières d’Haudremont (février), Cote 304 (avril), Somme, Maurepas
1917 Bray-en-Laonnois, les Vauxmaisons (16 avril)
1918 Le Kemmel, la Marne, l’Ourcq

147e R.I.
11 Novembre - A 7 heures, matin, le message ci-après est reçu de l’E.M. de la Division :
Maréchal Foch à Commandants en chef
I° - Les hostilités seront arrêtées sur tout le front à partir du 11 Novembre - 11 heures - heure française.
II° - Les troupes alliées ne dépasseront pas jusqu’à nouvel ordre, la ligne atteinte à cette date et à cette heure.
Signé : Maréchal Foch

Principaux combats du 147e R.I.

1914 Spincourt, Mangiennes, Bellefontaine, Marne, Maurupt-le-Monthois, Sermaize, Combats à l’Ouest de l’Argonne (14-17 septembre)
1915 Beauséjour, Cote 193 (19 novembre)
1916 Fleury, Vaux-Chapitre, Douaumont (15-27 avril), Berny (17 septembre)
1917 Offensive de l’Aisne, Cote 108
1918 Chemin des Dames, Offensive de la Marne, Foret de Riez, Bois Meunière, Arcis-le-Ponsard, Passage de l’Ardre, Offensive de Champagne

148e R.I.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 10 décembre 1917

Principaux combats du 148e R.I.

1914 Charleroi
1915 Armée d’Orient :Cicevo (11 novembre), le Vardar (3-16 décembre)
1917 Skra di Légen (10 mai-30 août)
1918 Le Dobropolje, le Sokol (15 septembre)

149e R.I.
Le JMO en ligne n’existe pas entre le 29 août 1914 et le 23 octobre 1919

Principaux combats du 149e R.I.

1914 Alsace, Saint-Blaise, la Chipotte, Suippes, Souain, Hollebeke, Zonnebecke
1915 Notre-Dame-de-Lorette, Bois en Hache, Givenchy
1916 Douaumont, Batterie de Damloup, Attaques sur la Somme (4-18 septembre, 7 novembre)
1917 La Malmaison
1918 Neuilly-la-Poterie (Veuilly-la-Poterie), Bouresches, Perthes, Tahure, Cote 193, Hundling-Stellung

150e R.I.
11 Novembre 1918 – Le calme de la nuit rétabli vers 22 heures ne dure que peu de temps. En effet à une heure du matin brusquement et sans que rien ne semble attire manifestation d’activité nocturne, les batteries ennemies ouvrent un feu lent mais continu qui pendant plus de trois heures arrose sans arrêt tout le plateau de Noyers ainsi que les fonds de Thélonne.
La voie ferrée et la route de la vallée sont d’abord systématiquement battus, puis le tir s’allonge, les points 255 – 252 et les croupes montant vers Noyers sont ratissés à plusieurs reprises. Le village lui-même et les routes y conduisant soit de Pont-Noyers soit de Thélonne sont visés pendant environ une heure. Ce n’est que vers 3 h ½ que peu à peu le calme renaît et que tout rentre dans le silence.
A 4 H 30, un coup de téléphone de l’I.D. prescrit que par ordre de l’Armée, aucun mouvement en avant ne doit être exécuté aujourd’hui sans ordre.
C’est ce matin en effet, 8 (?) heures, qu’expire le délai accordé à l’Allemagne pour accepter les conditions que sont venus chercher ses parlementaires.
A 6 h 15, message téléphoné : (transmis par la D.I.)
Maréchal Foch à Commandants en chef
« Les hostilités seront arrêtées sur tout le front à partir du 11 Novembre - 11 heures (heure française).
Les troupes alliées ne dépasseront pas jusqu’à nouvel ordre, la ligne atteinte à cette date et à cette heure ».
Signé : Foch
C’est l’Armistice !!!
C’est très probablement aussi la fin de cette formidable campagne. En un clin d’œil les hommes sont prévenus… Ils sortent de leurs caves où ils viennent de passer leur dernière nuit de guerre, ils se serrent les mains presque silencieusement. Pas de manifestation bruyante, une joie calme et sincère, une tenue splendide, digne et fière, bien digne de celle qu’ils avaient eue il y a déjà 4 ans ½ aux jours de la mobilisation quand sans éclats et sans forfanterie ils roulaient vers le terrible inconnu, vers ces 50 mois de souffrances chaque jour renouvelées, vers cette aventure sans exemple qui semblait ne plus devoir finir et à laquelle un simple coup de téléphone transmis à la même heure de la mer du Nord à la Suisse mettait fin brusquement en cette matinée naissante de Novembre.
Ce grand jour naît pour le régiment dans le brouillard épais et compact de la Meuse. Il fait triste et froid mais le paysage rayonne quand même de la gaieté des cœurs.
La brume se dissipera tout à l’heure pour laisser se lever le soleil tant attendu depuis si longtemps et toujours avec la foi que rien n’a jamais abattue.
Que de fois durant cette guerre a-t-on de ce Soleil de la Victoire salué les premiers rayons qui avaient déjà percé les brumes de matins difficiles et durs. Marne 1914, Artois et Champagne 1915, la Somme 1916. Ils avaient été que des échappées de lumière dans un ciel incertain qui recouvraient ??? les nues. Aujourd’hui c’était le ciel immensément bleu et pour toujours.
On arrive pas a y croire. Depuis si longtemps on a vécu de seuls espoirs qu’on ne peut s’imaginer que la somme de toutes ces espérances subitement vient de donner cette splendide réalité qui est si belle qu’elle semble être un rêve encore.
11 heures du matin !!! un grand silence règne sur la vallée qui paraît comme endormie. Au loin aussi le grondement sourd de la Bataille s’est tu. Brusquement tout proche des hauteurs de Sedan, un coup de canon éclate qui roule dans le cirque de bois de la Vallée. Le projectile siffle au-dessus de la rivière et vient exploser aux lisières de la Marfée.
Sedan ! La Marfée !
Sedan ! le gouffre ou il y a 49 ans s’effondrait la fortune de la France, le tombeau où agonisait l’Armée dans des sursauts d’héroïques sacrifices !
Et la Marfée ! ! Le piédestal du vainqueur, le promontoire boisé d’où Guillaume entouré de son Etat Major assistait à cet écrasement formidable d’un ennemi cerné de toutes parts. Quel émouvant souvenir pour les Soldats du 150e d’avoir eu le bonheur inespéré de venir terminer la grande guerre dans ce cadre tragique tout rempli d’histoire et d’avoir pu saluer la victoire et le relèvement de la France dans les lieux mêmes où elle avait connu la douleur et l’amertume d’une défaite qui pendant un 1/2 siècles pesa lourdement sur sa destinée.
Le soir de ce jour, le Régiment descendit cantonner à Wadelincourt au milieu de la joie enthousiaste de la population qui ne pouvait croire à un si complet bonheur.
A la nuit arriva le drapeau du Régiment avec la Musique.
A la première sonnerie des clairons, femmes, enfants, vieillards tout ce qui restait de la population dans le village accourait sur la place dans la nuit noire.
Aux accents d’un pas redoublé la musique débouche au centre du village. Elle se tait et une longue clameur de vivats et de cris s’élève de cette foule enthousiaste, heureuse de retrouver les siens. Le drapeau est déployé et maintenant c’est le plus impressionnant des silences. Tout le monde est découvert dans une religieuse attente. A la lueur des lampes électriques de poche et de quelques lampes à acétylène qui percent l’obscurité de leur lumière blanche on distingue tous les regards émus tournés vers le même point : Le Drapeau ! Le salut aux couleurs vibre d’un étrange éclat dans cette vallée de Meuse et tout de suite après La Marseillaise plus poignante ce soir que jamais dépassant le cadre de ce village va de l’autre coté de la rivière battre les murs de Sedan. Dans le silence solennel de cette nuit d’armistice, il semble que le mouvement de l’hymne Sacré est plus large encore que d ‘habitude comme s’il s’étendait pour reprendre possession de cette vallée de France reconquise.
La musique est accompagnée de toutes les voix des habitants qui chantent pieusement ce cantique de la patrie, les yeux fixés sur son drapeau. Et les dernières notes sont à peine envolées qu’un long cri de : Vive la France ! Vive l’Armée ! s’élève interminablement reporté par les échos nocturnes. Quand la rumeur s’apaise on n’entend plus que des sanglots étouffés de bonheur, les larmes de joie ont remplacées les autres ; les vieillards saluent militairement, les mères ayant les tout-petits à bout de bras les tendent vers le drapeau et leur font embrasser la soie glorieuse ; Spectacle inoubliable d’immense grandeur qui pour le régiment doit rester en même temps que son dernier souvenir de guerre un des moments les plus poignants et les plus beaux qu’il lui aura été donné de vivre.
La soirée se passe merveilleuse dans chaque foyer reconquis où les Soldats ont été reçus à bras et à cœur ouverts dans l’immensité d’un bonheur sans exemple.
Chaque homme du régiment vit là des heures qu’on oublie plus. La fatigue des heures passées est bien loin maintenant dans ces minutes uniques, toutes les souffrances s’effacent devant les journées plus belles encore que demain promet, car demain, n’est-ce pas pour la Division, l’entrée solennelle à Sedan.
L’immédiate récompense due à ceux qui pendant dix jours de lutte se sont battus sans répit et sans trêve pour atteindre cet objectif fatidique marqué par l’histoire.
Mais comme si tant de bonheur ne devait jamais être complet et comme si à toute grande joie devait se mêler quelque peine une immense désillusion vint brutalement dans cette soirée même frapper le régiment tout entier.
Un ordre laconique et que personne dans la douloureuse surprise ne put comprendre ni expliquer, retirait dès le lendemain la Division vers le Sud.
Le régiment était brusquement arrêter aux Portes de la Terre Promise dont il avait atteint le seuil.
Ainsi pour le Régiment se terminait la bataille de Vouziers – Sedan la dernière de la grande guerre.

Le 31 Janvier le Maréchal commandant en Chef les Armées françaises citait à l’ordre de la 4e Armée :
Le 150e Régiment d’infanterie
« Superbe Régiment, sous les ordres du Lieutenant-Colonel Jomier (?), après 6 étapes de nuit successives, à poursuivi l’ennemi avec acharnement pendant 9 jours dans des conditions atmosphériques des plus défavorables, par la pluie, le froid et la boue, malgré les interruptions systématiques de toutes les communications, par sa ténacité et sa manœuvre habile, à réussi à rejeter l’ennemi au-delà de la Meuse à plus de 50 kilomètres de sa base de départ pénétrant le premier dans le faubourg Sud-Ouest de Sedan »

Pertes du 1er au 11 Novembre
Tués officiers : o, sous-officiers : 1, troupes : 11 – Total : 12
Blessés officiers : 3, sous-officiers : 4, troupes : 43 – Total : 50
Disparus officiers : o, sous-officiers : 0, troupes : 2 – Total : 2
Total des pertes : 64

Principaux combats du 150e R.I.

1914 Joppécourt, Fillières, Mercy-le-Haut (22 août), Cierges, Montfaucon (2 septembre), la Croix-sur-Meuse (22-24 septembre)
1915 L’Argonne, Bagatelle, Champagne (25 septembre), Nord de Saint-Hilaire-le-Grand
1916 Verdun, Mort-Homme, Cumières, Somme, Raucourt, Sailly-Saillisel
1917 Champagne, Cote 108, Mont Sapigneul, Verdun, Vaux, Haudremont
1918 La Marne, Champlat, Vouziers, Sedan


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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jeudi 29 octobre 2009

ROMANS-SUR-ISERE, trois obus de la guerre 14-18 stockés dans sa cave !

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Quartier Tricot, à l'entrée nord de la ville de Romans-sur-Isère, les policiers romanais ont effectué hier, en milieu de matinée…

La suite sur le Dauphiné
http://www.ledauphine.com/les-demineurs-de-lyon-vont-intervenir-chez-un-romanais-trois-obus-de-la-guerre-14-18-stockes-dans-sa-cave--@/index.jspz?article=213350&chaine=85
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Soustons, une exposition pour ne pas oublier 14-18

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Mais au fait, la guerre 14-18, ça intéresse encore quelqu'un ? « Je ne sais pas... Moi, et toutes les personnes qui viennent aux cérémonies du 11 novembre...

La suite sur Sud-Ouest
http://www.sudouest.com/landes/actualite/cote-landaise/article/752016/mil/5289670.html
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11 novembre 1918 (29)

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141e R.I.
11 Novembre 1918 – En exécution de l’ordre Gal d’opérations n° 5255/3 de la 29e D.I. en date du 10 Novembre, le Regt quitte ses cantonnements à 11 H pour se rendre à
E.M., C.H.R., 1er Baton, 3e Baton à Landouzy-la-Ville
2e Baton à Eparcy
où il arrive à 15 h 30.
Pertes : Néant


Principaux combats du 141e R.I.

1914 Dieuze (17-19 août), Lamath, Xermaménil, Bois des Forges (28 octobre)
1915 Vauquois
1916 Verdun, Bois de Malancourt, Mamelon d’Haucourt (20 mars)
1918 Bataille de la Luce, Bois Sénécat, Hangard (2-16 août), Plateau de Laffaux, Craonne

142e R.I.
11 Novembre – Le 11 au matin, la situation du Regt est la suivante :
Le 3e Btn (Ct Sommet) est sur la rive droite de la Meuse et occupe la rive S. de la Ballastière ;
Le 2e Btn (Capne Trinquier) (Le Capne de Flaugerge qui commandait ce Btn a été blessé la veille) tient les abords de Neuvion s/Meuse ;
Le 1er Btn (Capne Simon) est sur la rive gauche du fleuve dans la région de l’Orangerie.
Le Lt-Colonel Devincet Ct le Regt et son E.M. sont à Flize. C’est sur ces emplacements que la fin des hostilités qui est fixée à 11 heures trouve les vaillantes troupes du 142e R.I.

Principaux combats du 142e R.I.

1914 Morhange, Trouée de Charmes, Gerbéviller, Poelcapelle, Zillebecke
1915 Beauséjour, Mont Sans Nom (25 septembre)
1916 Damloup, Bois de Fumières (1 juin)
1917 Bezonvaux (12-24 septembre, 1 octobre)
1918 Bataille de Moreuil (30 mars-7 avril), Champagne, Secteur de Courmelois (15-18 juillet), Attaque du 25 septembre, Secteur de Normandie, l’Aisne (2-8 novembre)

143e R.I.
11 Novembre 1918 – 1° Les Btns avant-postes qui tâtent toute la nuit les postes ennemis constatent leur départ dès la pointe du jour. La poursuite est aussitôt entamée dans l’ordre de marche 2e Btn, 1er Btn, 3e Btn.
2° La progression se fait sans incidents suivant l’itinéraire : La Gruerie, Ferme du Chasseur, N.O. de Reniowez, L’Escaillère, Cul des Sarts (lisières N.E.).
A notre gauche la 58e D.I. a atteint Taille-Engelée.
A notre droite, la 59e D.I. a atteint la Grande Chaudière et Rocroy.
Tel est le front atteint par nos éléments d’avant-garde à 11 heures : heure de la cessation des hostilités.
Cantonnements en fin de marche
2e Btn Cul des Sarts (Depuis l’église au N de l’église)
3e Btn Cul des Sarts (au Sud de l’église)
1er Btn Cul des Sarts (Lisières O et Lisbonne N de l’Escaillère)
Colonel et C.H.R. l’Escaillère
T.C. et Officier de détail : l’Escaillère
T.R. : Watigny
P.C. de l’I.D. : Cul des Sarts
P.C. de la D.I. : Signy-le-Petit
Pertes : 1 Officier blessé : Lt Dommanget, 4 blessés

Principaux combats du 143e R.I.

1914 Morhange, Rozelieures, Flandres, Wystchaete (1-13 novembre)
1915 Bois Sabot, Beauséjour (mars), Mont Têtu (25 septembre), Butte de Tahure (30 octobre)
1916 Fleury-sous-Douaumont
1917 Cote 304 (25 janvier)
1918 Nampcel, Coucy-le-Château (31 mai-6 juin), la Serre (12 octobre-5 novembre)

144e R.I.
11 Novembre – Installation aux cantonnements. La conclusion de l’Armistice signé par le Maréchal Foch au nom des Puissances Alliées et les Plénipotentiaires délégués par le gouvernement Allemand est connue à 7 heures du matin.
Pertes

Principaux combats du 144e R.I.

1914 Sambre, Guise (28 août), Villers-Saint-Georges, Montceaux-les-Provins, Corbény, Craonne, la Ville-aux-Bois, Plateau de Vauclerc
1916 Verdun, Vaux, Douaumont, Thiaumont (5-20 mai)
1917 Plateau des Casemates (5, 6 mai)
1918 Noyon, Mont-Renaud (25-30 mars), Missy-aux-Bois (31 mai), l’Ingon (29-31 août), Voyennes (4-6 septembre), Hermann-Stellung, Cote 120

145e R.I.
Le journal des marches n'existe pas, le régiment ayant fait partie de la place de Maubeuge pendant la guerre

Principaux combats du 145e R.I.

1914 Maubeuge


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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mercredi 28 octobre 2009

La Ferté-Gaucher

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Concert en hommage aux Poilus
Le dimanche 8 Novembre un concert se déroulera à la salle Henri Forgeard à partir de 15h.

La suite
http://www.la-ferte-gaucher.org/


A noter la présence de l’association du ‘Poilu de la Marne’
http://lepoiludelamarne.free.fr/
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Stèle du Général Bataille au col du Bonhomme

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Le 95e anniversaire de la mort du général Bataille a été l'occasion d'une cérémonie patriotique organisée dimanche au col du Bonhomme (Plainfaing). C'est aux environs de cet endroit, non loin de l'ancienne frontière, que l'officier a été tué le 8 septembre 1914.Une stèle a été érigée à sa mémoire en 1915. A ses côtés, figurent les noms de plusieurs officiers des Chasseurs alpins tombés entre le 8 et le 22 septembre 1914. Le monument actuel inauguré le 12 août 1939 a été rénové cet été.



La cérémonie consistait à inaugurer le monument restauré et la remise des couleurs sur la stèle.Après le lever des couleurs, le maire Patrick Lalevée, à l'initiative de cette manifestation, a rappelé le parcours du général Bataille, né à Floressas dans le Lot en 1862, qui a fait sa carrière dans les colonies. Le premier magistrat de Plainfaing a donné lecture de la citation du général Dubail : « Apprenant que nos positions étaient violemment bombardées par l'artillerie de gros calibre de l'ennemi, il considéra comme le plus sacré de ses devoirs de se rendre compte de la situation et encourager les défenseurs par sa présence, s'il était nécessaire. C'est au moment où, au milieu des chasseurs des 28e et 30e bataillons, il donnait ses instructions avec le sang froid et le mépris du danger qui lui étaient habituels, qu'il fut mortellement frappé par les éclats d'un projectile. Il a aussi donné jusqu'à sa dernière heure l'exemple de sa bravoure et des plus belles qualités militaires ».


Avec la participation de nombreux porte-drapeaux vosgiens et alsaciens, des associations vosgiennes, les musiciens de l'harmonie municipale et le corps des sapeurs-pompiers, Le maire accompagné du député Gérard Cherpion, du conseiller général Jean Claude et du maire du Bonhomme Roger Bleu ont procédé à un dépôt de gerbe. Un geste renouvelé par M. Pierre Bonafos, président national de l'association franco-américaine du souvenir américain en France, et par M. Florian Garnier, président du Cercle d'histoire militaire de Remiremont et des forts de la Haute-Moselle. Le général Bataille, commandant la 81e brigade puis 41e division d'infanterie a été en garnison à Remiremont.


La cérémonie s'est achevée en mairie de Plainfaing par la visite d'une exposition sur les combats dans le secteur du Bonhomme.

Sources texte et photos Florian Garnier
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Apremont-la-Foret

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La fontaine d'Apremont

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EN MEMOIRE
DES SOLDATS AMERICAINS
TOMBES A APREMONT-LA-FORET PENDANT LA GRANDE GUERRE
CETTE ADUCTION D’EAU
A ETE OFFERTE A LA COMMUNE PAT LA VILLE DE HOLYOKE
MASSACHUSETTS ETAT-UNIS
ELLE A ETE INAUGUREE LE 4 SEPTEMBRE 1922
PAR TOUCAS-MASSILLON SOUS-PREFET DE COMMERCY
EN PRESENCE DU MAJOR CAPLYLE H WASH REPRESENTANT
L‘AMBASSADEUR DES ETATS-UNIS D’AMERIQUE
MONSIEUR CHARROIS ETANT MAIRE

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11 novembre 1918 (28)

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136e R.I.
Il n’y a rien de noté du 11 au 13 novembre 1918

Principaux combats du 136e R.I.

1914 Sambre (22, 23 août), Guise (29, 30 août), Marne, Charleville (6 septembre), Clos-du-Roi (7 septembre), Arras, Mercatel (1-6 octobre)
1915 Saint-Laurent, Blanzy (17 décembre)
1916 Bois de la Gruerie, Somme, Chilly
1917 Mont Blond, Cornillet, Verdun
1918 Attaque de l’Aisne, Longpont, Villers-Hélon

137e R.I.
11 Novembre – A 6 h 30, on apprend par téléphone que l’armistice a été signé.

Principaux combats du 137e R.I.

1914 Noyers, Pont-Maugis, Chaumont, Saint-Quentin, Bulson, Tourteron, Fère-Champenoise, Contalmaison, Bazentin-la-Boisselle (fin septembre)
1915 Serre, Hébuterne (7 juin), Attaque Ouest de la Butte du Mesnil (25 septembre)
1916 Verdun, vers Douaumont (18-23 juin)
1917 Ferme Moizy, Vauxaillon, Cerny
1918 Nord de la Py, Bois Saint-Soupplet

138e R.I.
11 Novembre – Des radios (T.S.F.) annoncent que ce matin à cinq heures l’Armistice a été signé en France par le Maréchal Foch, Généralissime des Armées Alliées, et les Plénipotentiaires allemands envoyés par le Haut Commandement Allemand et le gouvernement allemand.
L’armistice doit entrer en vigueur à onze heures (heure française).
Le Communiqué français de la nuit du 11 au 12 dit :
« Au 52e mois d’une guerre sans précédent dans l’histoire, l’Armée française, avec l’aide de ses Alliés a consommé la défaite de l’ennemi.
Nos troupes animées du plus pur esprit de sacrifice, donnant pendant 4 ans de combats ininterrompus, l’exemple d’une sublime endurance et d’un héroïsme quotidien, ont rempli la tache que leur avait confiée la Patrie.
Tantôt supportant avec une énergie indomptable les assauts de l’ennemi, tantôt attaquant elles-mêmes et forçant la victoire, elles ont, après une offensive décisive de quatre mois, bousculé, battu et jeté hors de France, la puissante armée allemande et l’on contraint à demander la Paix.
Toutes les conditions exigées pour la suspension des hostilités ayant été acceptées par l’ennemi, l’Armistice est entré en vigueur aujourd’hui à 11 heures. »
Pour fêter la bonne nouvelle, le Lt Colonel fait jouer dans la soirée, la musique du Régiment. De plus, le 11 Novembre étant le jour de la fête du roi d’Italie, les hymnes nationaux français et italiens sont joués au milieu d’un grand enthousiasme dans San Vito pavoisé et illuminé.

Principaux combats du 138e R.I.

1914 Menugoutte (22 août), la Pompelle
1915 Remenauville, Regniéville, Fey-en-Haye, Farbus, Arleux-en-Gohëlle, Villerval
1916 Verdun, Ravin de la Dame, Carrières d’Haudremont, Biaches, la Maisonnette
1918 Plateau d’Asiago (15 juin), Offensive du Piave (front italien)

139e R.I.
11 Novembre 1918 – Pas de changement - Armistice

Principaux combats du 139e R.I.

1914 Cirey-sur-Vezouze (14 août), Hartzwiller (20, 21 août), Elincourt, Plessier-de-Roye (Plessis-de-Roye), Lassigny, Zonnebecke (13-14 novembre)
1915 Bois des Corbeaux et de Cumières (8-12 mars), Bois de Malancourt, Bois d’Avocourt (20-28 mars), Chaulnes, (4-6 septembre)
1917 Giffrecourt, Dallon (13 avril), Cote 304 (20-26 août)
1918 Saint-Mihiel (12, 13 septembre), Bois des Caures (18 octobre)

140e R.I.
11 Novembre – Les btns arrivent à leur nouveau cantonnement vers 4 h.
A 11 h le Régiment apprend la signature de l’armistice.

Principaux combats du 140e R.I.

1914 Vers Morhange, Zimmerlinskopf (Tête des Immerlins), la Meurthe, Saint-Rémy, Vermandovillers, Chaulnes, Lihons
1915 Hébuterne, Champagne (25-28 septembre)
1916 Douaumont, la Laufée, Vaux, le Chesnois
1917 La Malmaison
1918 Monts de Flandre, Champagne, Cote 181


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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mardi 27 octobre 2009

Le mont Kemmel (Belgique)

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Lors de l’offensive allemande d’avril 1918, le mont Kemmel tombe le 25, il sera repris que le 5 septembre 1918 par les troupes franco-britanniques.


Une colonne rend hommage aux soldats français qui ont combattu durant la grande guerre. Elle intègre une statue représentant la déesse romaine de la victoire, Victoria. Elle mesurait à l'origine 18 mètres et était surmontée d'une statue représentant un soldat français.


La majeure partie des corps qui n'ont pu être identifiés sont enterrés dans cet ossuaire.

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11 novembre 1918 (27)

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131e R.I.
Il n’y a rien de noté du 8 au 14 novembre 1918

Principaux combats du 131e R.I.

1914 Sommaisne, Pretz-en-Argonne (6 septembre), Montblainville (17-19 septembre), Haute-Chevauchée (27-29 septembre), Yser (9 décembre)
1915 Vauquois, Cote 263, Four-de-Paris
1916 Bouchavesnes, Raucourt, Bois Saint-Pierre-Vaast
1917 Juvincourt (21 novembre)
1918 Oise, Quierzy (13 mars), Bois de Vignemont, Antheuil (9-14 juin), Marne : Secteur de Jaulgonne (15 juillet), Challerange, Monthois (10 octobre), Olizy (14 octobre)

132e R.I.
11 Novembre – Le 2e Btn quitte son cantonnement d’Uxegney à 6 heures et va cantonner à Beugnecourt et Adompt.
Marche sans incident.

Principaux combats du 132e R.I.

1914 Longwy (22-28 août), Vaux-Marie, Sommaisne, Rembercourt-aux-Pots (6-10 septembre)
1915 Les Eparges (25 septembre)
1916 Somme (septembre)
1917 Offensive de l’Aisne : la Bovette, la croix-sans-Tête, Ostel (16, 17, 18 avril)
1918 Montdidier (27-30 mars), l’Echelle-Saint-Aurin, Camp de César, Roye, Ferme Launoy (8-31 août), Mont d’Origny

133e R.I.
11 Novembre – à 5 heures ordre est donné de surseoir à l’attaque projetée et de ne pas inquiéter l’ennemi s’il s’éloigne.
L’Armistice conclu entre le Maréchal Foch et les délégués Allemands est annoncé dans les termes suivants :
I – Les hostilités seront arrêtées sur tout le front à partir du 11 Novembre, à 11 heures (heure française)
II – Les troupes Alliées ne dépasseront pas jusqu’à nouvel ordre la ligne atteinte à cette date et à cette heure.
III – Toute communication avec l’ennemi est interdite, jusqu'à réception des instructions envoyées aux Cdts d’Armée.

Les principales causes de l’Armistice sont :
- Evacuation de la Belgique, de la France, de l’Alsace-Lorraine, de la rive gauche du Rhin
- Occupation de Mayence, Coblentz, Cologne et d’un rayon de 30 kilomètres
- Constitution d’une zone neutre de 30 kilom. sur la rive droite du Rhin
- Remise de 5.000 canons, 30.000 mitrailleuses, 3.000 lance-mines, 2.000 avions, 5.000 locomotives, 150.000 wagons, 10.000 autos camions, 100 sous-marins, 8 croiseurs, 6
Keanought (?)
- Désarmement des autres bâtiments
- Passage libre à travers le passage du Cattegat avec occupation des forts
- Remise des prisonniers sans réciprocité
- Entretien par l’Allemagne des troupes d’occupation
- Maintien du blocus
- Renonciation aux traités de Brest-Litovsk et de Bucarest
- Capitulation sans condition de l’Afrique Orientale
- Retrait des troupes en Orient derrière les frontières au 1er Octobre 1914
- Restitution de l’avoir des banques de l’Etat Belge, de l’Or Roumain et de l’Or Russe
- L’Armistice dure trente jours

Le 133e R.I. a l’ordre de venir cantonner dans la région d’Etichove
(Etikhove) (Rive Droite de l’Escaut).
P.c. du Colonel à
Dried(?)


Principaux combats du 133e R.I.

1914 Mulhouse, Rodern-Aspach, Dornach, Saint-Dié, Ormont, Spitzenberg
1915 La Chipotte, le Ban-de-Sapt, la Fontenelle
1916 Somme, Bois de Hem, Monacu, Bouchavesnes
1918 Château-Thierry (29 mai-4 juin), Offensive de l’Aisne (18-28 juillet), Roulers, la Lys, l’Escaut (27 septembre-11 novembre)

134e R.I.
11 Novembre – A 5 heures 30, nos radiotélégraphistes apportent la nouvelle de la signature de l’armistice. Le Maréchal Foch donne l’ordre de suspendre les hostilités à partir du 11 Novbre 11 heures.

Principaux combats du 134e R.I.

1914 Mortagne, Bois d’Ailly
1915 Saillant de Saint-Mihiel, Butte de Tahure
1916 Vaux-Chapitre, Fleury
1918 Butte du Mesnil (13 février), Attaque vers l’Oise (18-20 août), Fontaine-Notre-Dame, Aisonville, Bernoville, Tupigny

135e R.I.
11 Nov. 1918 – L’Armistice est conclu avec l’Allemagne.
A partir de 11 heures les hostilités sont suspendues sur tout le front.
Les Lieutts Ferchaud, 7e Cie et Bricau 1ere Cie, les s/lieutts Rouch, 3e Cie et Goudard 5e Cie partent en permission.
Effectif présent : 44 officiers, 1718 hommes
Détachés : 1 officier, 35 hommes
Permissionnaires : 10 officiers, 397 hommes
Effectif total : 55 officiers, 2150 hommes

Principaux combats du 135e R.I.

1914 Marais de Saint-Gond, Mondement
1915 Steenstraate, Artois, Cote 123 (22, 23 mai), Cote 140 (16 juin), Agny, Wailly (25 septembre)
1916 Verdun, Cote 304, la Somme : Sailly-Saillisel
1918 Méry (11-14 juin), Aubvillers (23 juillet), Pierrepont, Davenescourt, Daucourt (8-23 août), Offoy (3 septembre), Aisonville (15 octobre), Foret de Nouvion, Hanappe (4-9 novembre)



orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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lundi 26 octobre 2009

11 novembre 1918 (26)

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126e R.I.
11 Novembre – Continuation des évacuations des munitions du matériel de secteur.

Principaux combats du 126e R.I.

1914 Saint-Médard, Florenville (22, 23 août), Carignan, Marne, Chatel-Raould (Chatelraould), Courdemanges
1915 Regniéville, Remenauville, Bois d’Ailly
1916 Marre, Charny
1917 Maison-de-Champagne (8-12 mars), Auberive (17 avril)
1918 Offensive autrichienne du 15 juin, Offensive du Piave (31 octobre) (Front italien)

127e R.I.
11 Novembre – Sans changement – A 11 h les hostilités cessent par suite de l’acceptation des conditions de l’Armistice signé par l’ennemi à 5 heures.

Principaux combats du 127e R.I.

1914 Dinant, Saint-Gérard, Guise, Marne, Cote 108 (Aisne), Soupir
1915 Champagne, Bois Paried
1916 Cote du Poivre, Maurepas, Combles
1917 Offensive de l’Aisne : Plateau de Vauclerc, Bixschoote (16 août)
1918 Le Mesnil-Saint-Georges (30 mars), Bataille de l’Aisne (1 juin-18 juillet), Nouvron, Vingré, Villiers-la-Fosse (25 aout-5 septembre)

128e R.I.
11 Nov. – A 6 H 30, le message suivant a été reçu :
« Maréchal Foch à Commandants en chef
Les hostilités seront arrêtées sur tout le front à partir du 11 Nov. 11 h (heure française).
Les troupes alliées ne dépasseront pas jusqu’à nouvel ordre, la ligne atteinte à cette date et à cette heure. »

Additif : Le 9 Nov., le 128e R.I., devait être relevé par le ???. La relève n’ayant pas eu lieu, le régiment n’en continua pas moins la progression dans la journée du 10.
Le soir du 10 Nov., le Général Cdt le C.A. faisait transmettre ses félicitations au régiment, par le Général Cdt la 41e D.I.

41e D.I.
Etat-Major
N° 974/3

Note de service :
Le Général commandant le C.A., adresse ses félicitations au 128e régiment d’infanterie pour la brillante progression qu’il a faite dans la journée du 10 courant, sans souci de la relève qui devait avoir lieu pour lui.
Q.G. le 10 Novembre 1918
Le Général Bablon Cdt la 41e D.I.
P/o le Chef d’Etat Major
Paul Martin

Principaux combats du 128e R.I.

1914 Cesse (27 août), Marne : Daucourt, Vienne-la-Ville, Servon (septembre)
1915 Beauséjour, Tranchée de Calonne
1916 Tranchée de Sarville (16 août), Tranchée de Gorizia (septembre)
1917 Mont Spin (4 mai), Tranchée du Vampire (7-9 mai), Cote 304 (24 août)
1918 Locre (20 mai), la Vesle, Oulchy-le-Château, Butte Chalmont, Saponay, Roulers, Audemars (Audenarde)

129e R.I.
11 Novbre – Signature de l’Armistice
Cessation des hostilités à 11 heures.
La reconnaissance de la nuit effectuée par la 10e Cie sur Bioncourt a ramené 27 prisonniers dont 2 officiers.
Une ligne de surveillance est assurée par le 1er Bon (1Son à Bioncourt, 1Son à Brin)

Principaux combats du 129e R.I.

1914 Charleroi, Courgivaux, Montmirail, Marchais
1915 Neuville-Saint-Vaast (9 juin), Bois de la Folie (25 septembre)
1916 Verdun
1918 L’Aronde (9-12 juin), Soissons (28aout), Laffaux (5 septembre)

130e R.I.
11 Novembre – Le Régt apprend que l’Armistice avec l’Allemagne est signé par un message téléphoné à 6 heures, ce n’est qu’un cri de joie et de fierté.
Cet Armistice est signé le 11 Novembre 1918 à 5 heures (heure française) entre le Maréchal Foch, Commandant en Chefs les Armées Alliées, stipulant au nom des Puissances Alliées et Associées, assisté de l’Amiral Wemyss, First Sea Lord, d’une part ;
Et :
M. le Secrétaire d’Etat Erzberger, Président de la Délégation allemande ;
M. l’Envoyé Extraordinaire et Ministre Plénipotentiaire Comte Von Oberndorff ;
M. le Général Major Von Winterfeldt ;
M. le Capitaine de vaisseau Vanselow, munis de pouvoirs réguliers et agissant avec l’agrément du Chancelier allemand
D’autre part.

Principaux combats du 130e R.I.

1914 Virton, le Quesnoy (30 octobre
1915 Perthes, Offensive de Champagne (25 septembre)
1917 Champagne, le Casque, le Téton (27 mai)
1918 Auberive, Mont Sans Nom, Bois du Chien, le Cornillet (15 juillet), Orfeuil (13 octobre)


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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« Potains de guerre ! »

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Il y a quelques années, des témoignages de Poilus avaient permis de mieux comprendre l'enfer des tranchées de la Première Guerre mondiale. Dans trois semaines, il sera cette fois question de la vie d'une villageoise pendant cette guerre. À savoir Jenny Dupuis, qui a noirci les pages de son journal intime pendant ces années. Alain Triffault en a fait une pièce de théâtre.

La suite sur La voie du Nord
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Saint_Pol_sur_Ternoise/actualite/Autour_de_Saint_Pol_sur_Ternoise/Ternois_Est/2009/10/25/article_potains-de-guerre-la-der-des-ders-selo.shtml
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dimanche 25 octobre 2009

Le champ de bataille du Hartmannswillerkopf

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Le 11 décembre à Mulouse, conférence sur le HWK par Gilbert Wagner

La suite, page 71
http://fr.calameo.com/read/00004898498825a65a431

Information L Sheromm
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Guerre de 14-18: un sous-marin britannique découvert au fond de la Baltique

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STOCKHOLM, 23 octobre - RIA Novosti. Le sous-marin britannique HMS E18 datant de la Première Guerre mondiale a été découvert…

La suite
http://fr.rian.ru/world/20091023/123648643.html
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Brives-Charensac

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La Section des Combattants Prisonniers de Guerre (CPG) et des Combattants Algérie Tunisie Maroc (CATM) Veuves de Brives-Charensac organise à la Maison Pour Tous de Brives-Charensac une exposition sur les trois conflits du 20ème siècle. Cette exposition peut représenter, pour les jeunes, mais aussi pour les familles touchées par ces conflits, un certain intérêt. Ils y trouveront des objets, des documents, des photos, des témoignages qui parfois en disent long sur la vie et la souffrance des combattants.

La suite
http://www.zoom43.fr/actu/ACT_detail.asp?strId=36999
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LA GORGUE

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Exposition Samedi 7 novembre, à 11 h, vernissage de l'exposition Ils voulaient montrer leur guerre 1914-1918, à la communauté de communes Flandre-Lys, 500, rue de la Lys. Elle sera visible dimanche 8, de 9 h à 13 h et mercredi 11 novembre, de 15 h à 19 h.

La suite sur La voie du Nord
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Hazebrouck/actualite/Autour_de_Hazebrouck/Flandre_Lys/2009/10/24/article_hazebrouck-lavoixdunord-fr.shtml
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Rencontre avec Jules Vaz, président des anciens combattants

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2009, année exceptionnelle pour les anciens combattants ?
« En effet, la société fête cette année le 90e anniversaire de sa création. Le 1er octobre 1919, des Poilus rescapés ont fondé une association d'anciens combattants…

La suite sur La voie du Nord
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lens/actualite/Autour_de_Lens/Carvin_et_Alentours/2009/10/24/article_rencontre-avec-jules-vaz-president-des-a.shtml
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11 novembre 1918 (25)

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121e R.I.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1917

Principaux combats du 121e R.I.

1914 Cirey-sur-Vezouve (14 août), Hartzwiller (20,21 août), Elincourt, Carlepont, Lassigny (16, 17 septembre), Zonnebecke (13,14 novembre)
1916 Bois des Corbeaux et de Cumières (8-12 mars), Bois de Malancourt, Bois d’Avocourt (20-28 mars), Chaulnes (4-6 septembre)
1917 Giffrecourt, Dallon (13 avril), Gauchy, Grugies (14 avril), Cote 304 (20-26 août)
1918 Assaut de Compiègne, Saint-Mihiel (12,13 septembre)

122e R.I.
Il n’y a rien de noté du 6 au 13 novembre 1918

Principaux combats du 122e R.I.

1914 Morhange, Trouée de Charmes, Gerbévillers (Gerbéviller), Poelcapelle, Zillebecke
1915 Beauséjour, Tahure, Souain
1916 Thiaumont
1917 Mort-Homme (20 août)
1918 Locre (29 avril), Massif de Saint-Gobain, Mortiers

123e R.I.
11 Novembre – Pas de changement.

Principaux combats du 123e R.I.

1914 Sambre, Guise (28 août), Villers-Saint-Georges, Montceau-les-Provins (Montceaux-les-Provins), Corbény, Craonne, la Ville-aux-Bois, Plateau de Vauclerc
1916 Vaux, Douaumont, Thiaumont
1917 Plateau des Casemates (5, 6 mai)
1918 Noyon, Mont-Renaud (25-30 mars), Missy-aux-Bois (31 mai), l’Ingon (29-31 août), Voyennes (4-6 septembre), Hermann-Stellung, Cote 120

124e R.I.
11 Novembre – Cantonnement à Aussonce
Les Capitaines Clertant
(?) et Le Borgnes et le Lieutt Dufour (?) rentrent d’évacuation.

Principaux combats du 124e R.I.

1914 Virton (21 septembre), Vers la Marne, le Quesnoy (30 octobre)
1915 Beauséjour
1916 Damloup, Bois Fumières (1 juin)
1917 Champagne, le Casque, le Téton (27 mai)
1918 Auberive, Mont Sans Nom, Bois du Chien, le Cornillet (15 juillet), Orfeuil (13 octobre)

125e R.I.
11 Novembre – Les 1er et 2e Btns font mouvement :
Le 1er Btn sur Haut-Bugny
Le 2e Btn avec la C.H.R. et E.M. sur Papleux. Mouvement exécuté par Btns.
Départ de Rocquigny 7 h 30
Stationnement réalisé à 10 h 30
A 11 H notification de la signature par les plénipotentiaires allemands de l’Armistice.

Promotions au grade de Lieutenant :
R.T.D. : M Audoin (rang du 30 sept 1918)
R.T.T. : M Blet (rang du 26 juin 1918)
(J.O. du 3 Nov. 1918)

Par D.M. en date du 20 oct 1918
Le Lieutt Gantreau est mis hors cadre (fonctions administratives) A été mis en route le 1er Novembre)

Principaux combats du 125e R.I.

1914 Ypres
1915 Offensive d’Artois (9 mai-juin), Arras (25 septembre), Loos (8 octobre)
1916 Verdun, Cote 304 (6-12 mai), Somme, Combles, Merval (22 octobre-2 novembre)
1917 Courcy (19 avril)
1918 Méry (11-14 juin), Aubvillers (23 juillet), Pierrepont, Davenescourt, Daucourt (8-23 août), Offoy (3 septembre), Aisonville (15 octobre), Foret de Nouvion, Hanappe (4-9 novembre)


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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