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NOUVELLE MISE A JOUR LE 15 avril 2014

samedi 20 février 2010

Le 52e R.I.C. dans la bataille de la Somme

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Octobre 1916

Le 9 octobre 1916, le Lieutenant-colonel Petitdemange reçoit l’ordre général d’opérations de la 10e division d’infanterie coloniale. Le 52e régiment d’infanterie Coloniale, devait attaquer le 14 octobre dans la région d’Horgny, près de Belloy-en-Santerre.
« On s’emparera tout d’abord des tranchées de raccordement du Sansonnet et de Souabe avec la première vague en se liant à droite au mouvement du 33e Régiment d’infanterie coloniale. Dès que ce régiment se lancera à l’assaut de la tranchée des Annamites, le 52e R.I.C. reprendra le mouvement en avant, en ordre, à allure modérée, pour conserver la cohésion, et occupera la tranchée des Annamites prolongée ainsi que le boyau d’Horgny. Ces lignes prises, les troupes s’arrêteront sur place, les compagnies de première ligne occupant les tranchées conquises, les compagnies de soutien, les parallèles de départ et l’ancienne première ligne.
« Deux bataillons en ligne, un bataillon de réserve avec la C.M. 4 à Assevillers.
Le 3e bataillon (commandant Coste) partira de la tranchée Stop, attaquera perpendiculairement à la parallèle de départ et de là, rejoindra l’intersection du boyau d’Horgny avec la tranchée des Annamites prolongée.
« Le 1er bataillon (commandant Brunner) attaquera le boyau d’Horgny. »
Les points délicats qu’il faudra tenir énergiquement, ajoute l’ordre du colonel, sont : Jonction de la tranchée de Württemberg avec le boyau d’Horgny, jonction du boyau d’Horgny et des tranchées de Vaux et des Annamites.
La reconnaissance du terrain fut faîte par les officiers le 12. Dans la nuit du 12 au 13, le régiment fut mis en place dans les conditions suivantes :
Le 1er bataillon eut deux compagnies en ligne (1re compagnie sénégalaise et 5e compagnie) ; deux compagnies en réserve (1re et 2e compagnies).
Le 3e bataillon eut deux compagnies en ligne (3e compagnie sénégalaise et 10e compagnie) ; deux compagnies en réserve (9e et 11e compagnies). Les compagnies d’attaque avaient chacune, comme moyen de liaison avec l’aviation, 24 pots Ruggieri qu’elles devaient allumer 4 par 4 dans le fond des trous d’obus pour jalonner leur emplacement.
Les compagnies furent amenées à pied d’œuvre le 14 octobre dans la nuit ; deux sections formant la première vague, deux sections la seconde. Dans la nuit et la matinée, l’ennemi déclencha sur nos lignes, à deux reprises, des bombardements assez vifs qui nous causèrent quelques pertes. Les compagnies d’attaque, se tenaient dans les parallèles de départ (tranchée Stop, tranchée du Crabe et saillant de Damloup) ; les compagnies de réserve devant former la 3e et 4e vagues, se trouvaient dans les tranchées de Souville à 100 m au sud de Belloy-en-Santerre. A midi, on reçoit communication de l’heure H.
L’assaut sera donné à 13 h 30. A 13 heures, l’artillerie ennemie ralentit son tir, on remet de l’ordre dans les unités. Le 1er bataillon qui n’a pas eu de pertes sensibles, fait une sortie très brillante. Dans un ordre parfait, avec un élan irrésistible, les deux vagues partent à peu prés simultanément et la distance qui doit les séparer ne peut être maintenue en raison de l’enthousiasme et de la rapidité avec lesquels cadres et hommes se portent à l’assaut.
« L’objectif assigné a été rapidement atteint (écrit le 16 octobre le capitaine Loisy, commandant la 1re compagnie sénégalaise) ; les prisonniers allemands ont été délaissés et rejetés vers l’arrière devant leur attitude suppliante et absolument inoffensive, la préoccupation du moment ne permettant pas de s’occuper d’eux. »
Mais les objectifs furent largement dépassés et il fallut faire exécuter aux hommes un léger mouvement de repli pour qu’ils vinssent se placer dans le boyau d’Horgny et dans un petit élément de la tranchée de Souabe.
Le 3e bataillon sous les ordres du commandant Coste partit lui aussi à 13 h 30.
La première vague de la 10e compagnie, enlevée brillamment par son chef, le capitaine Loubon, s’élance de la tranchée sous un crépitement de balles. Elle arrive à la tranchée de raccordement et tente aussitôt d’atteindre le deuxième objectif qui lui était assigné.
Elle atteint la tranchée des Annamites prolongée, remonte cette tranchée pour chercher sa liaison avec le 33e R.I.C. jusqu’au point où la tranchée coupe la route de Villers-Carbonnel-Estrées. Mais les munitions manquent ; les unités sont mélangées ; quatre avions allemands mitraillent nos lignes et dirigent le tir de l’artillerie ennemie qui se fait plus violent.
La 10e compagnie ne peut réussir à se maintenir… Elle essaye de s’organiser sur place à 200 mètres de la tranchée de raccordement. Le terrain n’offre pas un champ de vues bien étendu à droite ; les hommes croient que le 33e R.I.C. n’a pu déboucher de ses lignes, et, après l’arrivée de la vague de renfort, voyant la situation extrêmement critique, le capitaine donne l’ordre de repli. Ce repli est exécuté sous la protection d’un élément qui ouvre le feu sur des groupes ennemis qui sont aperçus dans la direction de Villiers-Carbonnel et qui se préparent à contre-attaquer. Les survivants de la 10e compagnie et de la 3e compagnie sénégalaise viennent s’installer dans la tranchée de raccordement et dans celle du Sansonnet ; bientôt la 9e compagnie et la 11e compagnie (de réserve) viennent organiser ces tranchées. Les compagnies d’assaut se retirent alors dans la tranchée de Damloup. Il est 19 heures.
A 13 h 30, la 10e compagnie était à peine partie que la 9e compagnie prenait sa place dans la parallèle de départ « poussant » la deuxième vague de la 10e compagnie. Les hommes, bien en main malgré l’intensité du tir, ne se cachaient pas : ils voulaient voir leurs camarades courir sus aux Allemands. Les pertes furent, de ce fait, assez sensibles. Les Allemands, dès 14 heures, arrosaient nos premières lignes avec des obus de gros calibres et bientôt le champ de bataille se couvrit de poussière et de fumée : « on n’y voyait pas à trois pas » déclarait un soldat.
Jusqu’à 18 heures, la 9e compagnie demeura ainsi dans la tranchée Stop. Des patrouilles furent alors envoyées en avant pour faire la liaison, avec les troupes d’assaut (3e, 5e et 10e compagnies).
A 18 h 15, le chef de bataillon donnait l’ordre à la 9e compagnie, d’envoyer deux sections renforcer la 10e compagnie qui venait de se replier et qui était incapable de tenir seule sa position. Lorsque ces deux sections arrivèrent, elles trouvèrent la tranchée à peu prés vide. A gauche, le même mouvement avait été exécuté par la 6e compagnie (mise à la disposition du commandant Coste, 3e bataillon).
Cette compagnie sous les ordres du lieutenant Pettorelli, quittait Assevillers à 15 heures, et arrivait dans la tranchée Stop à 18 heures, sous un bombardement d’une extrême violence. Les hommes furent admirables de courage et de sang-froid. Le lieutenant Pettorelli put rendre compte que, sur 185 hommes, 179 étaient arrivés pleins d’entrain à la tranchée Stop. Immédiatement le lieutenant Pettorelli reçut l’ordre d’envoyer reconnaître en avant les troupes occupant la tranchée du Sansonnet et de contre-attaquer l’ennemi s’il avait repris pied. Le lieutenant Foujanet partit avec la 1re section ; il atteignit la tranchée, s’y installa et l’organisa ; les autres sections l’y rejoignirent bientôt.
L’occupation fut sérieuse et les liaisons s’établirent avec le 33e R.I.C. dans la tranchée du Calmont.
La 7e compagnie vint à 15 heures s’installer dans la tranchée Stop. Elle y fut soumise à un violent bombardement et eut en quelques minutes, 4 tués et 6 blessés. Vers 18 heures, la gauche de cette compagnie était à la route de Villers-Carbonnel, sa droite en liaison avec la 6e compagnie. En fin de journée, la situation était donc la suivante : La 1re compagnie sénégalaise, la 3e compagnie, la 3e compagnie sénégalaise et la 10e compagnie ont atteint et même dépassé leurs objectifs, mais y sont revenues.
La tranchée, à peine gardée par les éléments restant des compagnies d’attaque est occupée vers 18 heures. Nos pertes sont assez sérieuses, mais on a tué du Boche.
La 5e compagnie (capitaine Balesi) passa la journée du 14 dans un ravin au nord de Belloy-en-Santerre et ne fut pas engagée.
Le 15, à 6 h 15, les 5e et 7e compagnies (2e bataillon) regagnent Assevillers ; la 6e reste à la disposition du commandant Coste pour l’aménagement du terrain conquis.
Le bombardement est continu ; les hommes tiennent héroïquement sous une pluie de fer et repoussent toutes les contre-attaques ennemies. Le lieutenant Pettorelli est grièvement blessé à la tête. A 17 heures, la 7e compagnie monte en soutien dans la tranchée de Souville.
Les journées des 16, 17 et 18 octobre sont encore très dures.
Le 17, le bombardement est particulièrement intense. Des rassemblements sont signalés dans le ravin d’Horgen, mais aucune action n’a lieu.
Le 18, une contre-attaque ennemie se déclenche dans le secteur du 33e R.I.C. (tranchée des Annamites). La 5e compagnie est immédiatement alertée et reçoit l’ordre d’arracher la tranchée des Annamites à l’ennemi. Mais le 33e R.I.C. a réussi une brillante contre-attaque et l’action de la 5e compagnie devient inutile.
Le 20 octobre, le 3e bataillon est relevé par un bataillon du 42e R.I.C.
Les pertes du régiment, pendant la bataille de la Somme, furent les suivantes : Officiers : tués 5 ; blessés : 12 ; disparus : 2. Troupe : tués : 118 ; blessés : 378 ; disparus : 48. Total : 173 morts et disparus.
La 10e compagnie fut citée à l’ordre de l’Armée dans les termes suivants :

« Au combat du 14 octobre 1916, brillamment enlevée par son chef, le capitaine Loubon, la 10e compagnie a atteint, en un superbe élan, sous un tir de barrage d’une intensité inouïe, tous les objectifs qui lui avaient été assignés. A fait preuve d’une endurance et d’une énergie au-dessus de tout éloge, en s’organisant et se maintenant sur les positions conquises, malgré des pertes énormes et un flanc découvert. »


Source : Historique du 52e Régiment d’Infanterie Coloniale, Librairie Chapelot – Paris
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11 novembre 1918 (133)

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7e régiment de marche de Tirailleurs Algériens
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 5 juillet 1918

Principaux combats du 7e régiment de marche de Tirailleurs Algériens

1914 La Marne Bois Triangulaire Nord d’Ypres (12 novembre)
1915 Grande Dune près Nieuport (28 janvier) Cote 140 Crête de Vimy (9 mai) Butte de Souain Bois Sabot (25 septembre)
1916 Belloy-en-Santerre (4 juillet)
1917 Mont-sans-Nom Auberive (17 avril) Verdun
1918 Villers-Bretonneux Bois de Hangard (26 avril) Montagne-de-Paris Missy-aux-Bois Chaudun (29 mai-1er juin) Amblény (12 juin) Saint-Pierre-l’Aigle Dommiers Chaudun (18 juillet) Tunnel de Vauxaillon Neuville-sous-Margival (28 août-17 septembre)

8e régiment de marche de Tirailleurs Algériens
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1917

Principaux combats du 8e régiment de marche de Tirailleurs Algériens

1914 Charleroi Montmirail Château-Thierry Fismes l’Yser Luyghem Bixschoote Maison du Passeur
1915 Steenstraate Lizerne
1916 Verdun Cote 304 Douaumont Louvemont les Chambrettes
1917 Hurtebise la Malmaison
1918 Orvillers-Sorel Longpont Carlepont

9e régiment de marche de Tirailleurs Algériens
11 Novembre – Stationnement en fin de journée :
E.M., C.H.R., 2e Btn Dolignon
1er Btn Chery les Rozoy
3e Btn Ste-Geneviève
En cours de route, le Régiment apprend que l’Armistice est signé avec l’Allemagne et qu’en conséquence les hostilités cesseront sur tout le front à partir de 11 heures (heure française)

Principaux combats du 9e régiment de marche de Tirailleurs Algériens

1914 Charleroi Montmirail Château-Thierry Fismes l’Yser Luyghem Bixschoote Maison du Passeur
1915 Steenstraate Lizerne
1916 Verdun Bois des Corbeaux Avocourt Mort-Homme Somme Bois de Chaulnes Pressoir Ablaincourt
1917 Le Cornillet (14 mai)
1918 Contre-offensive sur le Matz (11 juin) Longpont Villers-Hélon (18 juillet) Nampcel Blérancourt l’Aisne (septembre)


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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vendredi 19 février 2010

Une opération ratée


Le compte-rendu

L’opération du 6 septembre très soigneusement préparée n’a pas réussi. De l’enquête faite, il faut tirer 2 conclusions principales :

1° C’est que notre action d’artillerie a été en partie insuffisante en raison du terrain, des pièces et de leurs emplacements et cela malgré la conscience et le dévouement de tous les chefs pour réaliser le problème ardu qui leur était posé.
Il faut agir avec 2 batteries à tir courbe placées dans la Wurmsa afin de ne pas tirer dans le dos de nos chasseurs ce qui, en outre des pertes causées, entraîne un énervement progressif de la troupe.
Il faut d’autre part, prolonger le tir du canon de 58 pour détruire d’une façon sûre un réseau de défenses accessoires reconnu très complet.

2° C’est que la 3e Cie du 7e, qui devait mener l’attaque n’est pas sortie des tranchées.
Malgré l’avis du Chef de Corps et tout en gardant l’estime que j’ai pour le 7e Alpin et les cadres, je dois dire qu’il y a eu des faiblesses. Une troupe ne saurait être laissée juge de savoir si, une fois la préparation terminée, elle recevra trop de coups de fusil pour pouvoir avancer. Elle doit l’essayer, elle doit obéir à la voix de ses chefs. La 3e Compagnie quels que soient les arguments employés par ses officiers n’a pas obéi.
Elle n’a pas attaqué.
Cette constatation est pénible.
Il faudrait pour l’effacer que la 3e Compagnie du 7e Alpin reprenne à son compte l’attaque qui doit être reprise.
Elle le demande. Je le demande avec elle.
Le 8/9 15
Signé : D Boussat


La version du JMO du 7e B.C.A.

6 Septembre – La 3e reçoit ordre d’enlever les 2 blockhaus qui font face à la gauche des tranchées actuellement occupées par la 4e Cie.
Le Cne Ferrant est chargé de l’opération, il dispose :
1° de la 3e Cie
2° de 2 sections de mitrailleuses
3° de 2 bombardes de 58 et d’un canon de 37

Les tranchées de 1re ligne sont évacuées pour 16 h 30.
A 16 h 30 commence la préparation d’artillerie qui dure jusqu’à 17 h 50.
Le 155 a quelques coups courts en arrière et dans nos tranchées.
Il semble que la préparation ne soit pas très efficace ; en effet dès le débouché des têtes de sections de la 3e Cie qui est chargée de l’attaque, un feu nourri de mousqueterie et de mitrailleuses montre que la tranchée est toujours fortement garnie.
L’opération est donc arrêtée, la 3e Cie reprend ses anciennes tranchées.


Merci à Eric Mansuy pour la signature du compte rendu (illisible pour moi)
Source du compte rendu SHD 24 N 1632
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Découvrir le soldat artiste, dès mars, dans les carrières de Confrécourt

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L'association Soissonnais 14-18 s'attache à dresser l'inventaire et à préserver des sites. Créée par Jean-Luc Pamart, toujours président, elle fêtera, en fin d'année, son quart de siècle d'existence.

La suite sur l’Union
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/decouvrir-le-soldat-artiste-des-mars-dans-les-carrieres-de-confrecourt
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11 novembre 1918 (132)

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4e régiment de Tirailleurs Algériens
9, 10, 11 Novembre – Instruction dans les unités. Mêmes emplacements.
D° L’Armistice, signé, entre en vigueur à partir de 11 heures.

ORDRE DU REGIMENT N° 1430

Au moment ou nous est donnée, par le magnifique triomphe de la cause de la liberté, la splendide récompense des cinquante deux mois de notre formidable labeur, notre première pensée à tous au régiment de marche, au milieu de la joie universelle a été pour les camarades qui manquent à l’appel, pour nos morts et nos grands blessés ainsi que pour les familles qui pleurent. Dire qu’ils manquent à l’appel n’est cependant exact, puisque leurs âmes immortelles forment les gardes d’honneur qui encadrent drapeaux et fanions, puisque leur souvenir ne cesse de guider nos actes, formant comme la conscience du Régiment.
Déjà ils nous imposent le devoir de rester toujours dignes d’eux, dignes des glorieuses traditions du 4e Tirailleurs, tant que la France nous appellera, et partout ou elle nous appellera.
Et à nous-mêmes s’impose le devoir de perpétuer le souvenir de leur glorieux sacrifice et de venir à leur secours, et au secours de leurs familles, avec cette même ardente camaraderie, qui nous a rendus invincibles sur les champs de bataille.

LE DERNIER COMMUNIQUE
Communiqué Officiel du 11 novembre 1918

« Au 52e mois d’une guerre sans précédent dans l’histoire, l’Armée française, avec l’aide de ses Alliés a consommé la défaite de l’ennemi.
Nos troupes animées du plus pur esprit de sacrifice, donnant pendant 4 ans de combats ininterrompus, l’exemple d’une sublime endurance et d’un héroïsme quotidien, ont rempli la tache que leur avait confiée la Patrie.
Tantôt supportant avec une énergie indomptable les assauts de l’ennemi, tantôt attaquant elles-mêmes et forçant la victoire, elles ont, après une offensive décisive de quatre mois, bousculé, battu et jeté hors de France, la puissante armée allemande et l’on contraint à demander la Paix.
Toutes les conditions exigées pour la suspension des hostilités ayant été acceptées par l’ennemi, l’Armistice est entré en vigueur aujourd’hui à 11 heures. »

Principaux combats du 4e régiment de Tirailleurs Algériens

1914 Charleroi Montmirail Château-Thierry Fismes la Bertonnerie
1915 Grande Dune près Nieuport (28 janvier) Cote 140 Crête de Vimy (9 mai) Butte de Souain Bois Sabot (25 septembre)
1916 Belloy-en-Santerre (4 juillet)
1917 Mont-sans-Nom Auberive (17 avril) Verdun
1918 Villers-Bretonneux Bois de Hangard (26 avril) Montagne-de-Paris Missy-aux-Bois Chaudun (29 mai-1er juin) Amblény (12 juin) Saint-Pierre-l’Aigle Dommiers Chaudun (18 juillet) Tunnel de Vauxaillon Neuville-sous-Margival (28 août-17 septembre)

5e régiment de marche de Tirailleurs Algériens
J.M.O. manquant

6e régiment de marche de Tirailleurs Algériens
11 Novembre – La progression est reprise, le 412e R.I. renforcé d’un Btn du 11e Tirailleurs à l’Avant-Garde en direction de Forge, Jean-Petit par Scarmont.
Le 11e Tirailleurs, en tête du gros de la D.I. se porte sur Cendron.
Le 6e Tirailleurs quitte la Bovette à 6 h 30 et prend l’itinéraire : St-Michel, Gomefosse, Forge-Sailly, Rond-point de Watigny, le Gravier du Bois, Ferme Cendron.
Au moment ou la tête du 6e Tirailleurs arrive à hauteur du Gravier du Bois, sur la route de Cendron vers 9 heures, il est avisé que l’Armistice est signé et que les hostilités doivent cesser à 11 heures.
Il reçoit l’ordre d’aller stationner à Rouge-Ventre, la Place, le Grand-Riaux d’en Haut et le Grand-Riaux d’en Bas.
A peine arrivé dans ces localités, il reçoit l’ordre d’aller stationner à Ferme Cendron (2e Btn), Loge Wactiaux (1er Btn), forge Philippe (E.M et C.H.R.).
Pertes : 3 intoxiqués

Principaux combats du 6e régiment de marche de Tirailleurs Algériens

1914 Vers la Marne la Marne l’Yser
1915 L’Yser
1918 Saint-Thierry Cote 240 la Vesle l’Aisne


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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jeudi 18 février 2010

Panorama de Douaumont

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Vers le fort de Souville

Vers Verdun

Vers le bois des Caures

Vers le fort de Douaumont
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Service des Pigeons-Voyageurs

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Au G.Q.G. le 22 Avril 1918
ETAT MAJOR GENERAL
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3e Bureau
----------
Service des
Pigeons-Voyageurs
------------
N° 855/P.V.


LE GENERAL COMMANDANT EN CHEF
Les armées du Nord et du Nord-Est

A Monsieur le Général PAULINIER Cdt le 40e C.A.
S/C de Monsieur le Général Cdt la 7e Armée

L’organisation du Service des Pigeons-Voyageurs prévue par ma note n° 143/S.C. du 9 Avril 1917 subsiste.

Elle fonctionnerait en cas de constitution du G.A.H.

Entre temps :

le colombier militaire de la Porte Brisach à Belfort, est placé sous l’autorité et la surveillance de la 7e Armée.

le colombier militaire de Besançon reste sous l’autorité du Génie de la Place, mais les pigeons seront entraînés dans les directions Est et Sud jusque St. Hippolyte, Morteau et Pontarlier ;

le Colombier remorque placé à la batterie des Roches, (primitivement au fort du Lomont), est placé sous l’autorité et la surveillance de la 7e Armée ;

le colombier remorque placé à Les Fins (2 km de Morteau) est placé sous la surveillance de la Chefferie du Génie de Besançon et relève directement du G.Q.G. ;

le colombier remorque placé à Pontarlier (camp des Pareuses) est placé sous la surveillance du Commandant d’Armes de Pontarlier et relève directement du G.Q.G.

P.O Pr le Général, aide-major Général
Non signé


Source SHD 15 N 1325
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11 novembre 1918 (131)

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1er régiment de marche de Tirailleurs Algériens
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 14 juillet 1918

Principaux combats du 1er régiment de marche de Tirailleurs Algériens

1914 Charleroi Montmirail Château-Thierry Fismes l’Yser Luyghem Bixschoote la Maison du Passeur
1915 Yser Attaque par les gaz du 22 avril
1916 Verdun Cote 304 Somme Maurepas
1917 Champagne le Mont-Haut (17 avril)
1918 Grivesnes Montdidier Saint-Thierry Cote 240 (Ouest de Reims) la Vesle l’Aisne la Hundling-Stellung

2e régiment de marche de Tirailleurs Algériens
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 27 juillet 1916

Principaux combats du 2e régiment de marche de Tirailleurs Algériens

1914 Oret Mettet (23 août) Florennes (24 août) Courgivaux Petit-Morin Cuts-la-Pommeraye (15-17 septembre)
1915 Plateau des Loges Champagne attaque du 25 septembre Epine de Védegrange
1916 Verdun Louvemont Cote du Poivre (février) Souville (juillet) Bois le Chaume B (15 décembre)
1917 Verdun Cote 304
1918 Moreuil (8 août) Noyon (28 août) Chauny Tergnier

3e régiment de marche de Tirailleurs Algériens
11 Novembre – Le Régiment poursuit son mouvement sur la Frontière Belge, et se dirige par la Foret de Trélon : au Carrefour de Blois, il stoppe et attend les ordres.
A 8 heures 38, la signature de l’Armistice est signalée au Colonel. Cet Armistice avec l’Allemagne commence à partir de 11 heures.
A 10 heures, ordre de mouvement sur Moustier en Fagne.
A 11 heures, les éléments avancés du Régiment sont aux premières maisons Ouest de Moustier en Fagne.
Arrêt, les clairons sonnent aux Champs, les troupes présentent l’arme face à l’Est.
Arrêt sur place.
A 11 heures 30, ordre de stationnement à Moustier en Fagne (E.M, C.H.R., 4e Btn, 2e Btn)
Le 1er Btn franchit la frontière Belge et prend les Avants-Postes sur le Ruisseau d’Ostenne, et le long de la route Rance – Chimay.
Pertes de la journée : Néant

Principaux combats du 3e régiment de marche de Tirailleurs Algériens

1914 Oret Mettet (23 août) Florennes (24 août) Courgivaux Petit-Morin Cuts-la-Pommeraye (15-17 septembre)
1915 Saillant de Quennevières Champagne attaque du 25 septembre Epine de Védegrange
1916 Verdun Louvemont Cote du Poivre (février) Souville (juillet) Bois le Chaume B (15 décembre)
1917 Verdun Cote 304
1918 Moreuil (8 août) Noyon (28 août) Chauny Tergnier


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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mercredi 17 février 2010

Massiges/Mise en valeur du patrimoine Une association pour ne pas oublier la Grande Guerre

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L'association « La Main de Massiges » a tenu sa première assemblée générale à la mairie. Créée le 16 septembre 2008, son but est la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine d'une partie du champ de bataille de la guerre 1914 -1918.

La suite sur l’Union
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Les écoliers font revivre Auguste, un poilu mort à la guerre

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Les CM2 de l'école publique, aidés de Christophe, leur enseignant, ont fait des recherches pour reconstituer le vécu des poilus de 14/18, un travail de titan des mois passés à rechercher, sur internet, dans les archives : presse, ouvrages de l'époque, courriers des soldats à leurs familles, et aussi témoignages.

La suite sur Ouest-France
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11 novembre 1918 (130)

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1er régiment de marche de zouaves
11 Novembre – A 6 heures, le Colonel, les Chefs de Btn, et les Cdts de Cie se rendent à Raucourt au P.C. de la 77e D.I.U.S. en vue de reconnaissance.
Un radiotélégramme apprend à ces officiers, à 7 heures la signature de l’Armistice.
« Maréchal Foch à Cdts d’Armée :
Les hostilités seront arrêtées sur tout le front à partir de onze heures (heure française)
Les troupes alliées ne dépasseront pas jusqu’à nouvel ordre la ligne atteinte à cette date et à cette heure.»
Les ordres sont données pour la relève. Le Régiment relèvera le lendemain, 12 Novembre le 307e R.I. américain, dans la zone comprise à l’Ouest de la Meuse entre Pont-Mangis et Remilly.

Principaux combats du 1er régiment de marche de zouaves

1914 Charleroi Montmirail Château-Thierry Fismes l’Yser Luyghem Bixschoote Maison du Passeur
1915 Steenstraate Lizerne
1916 Verdun Bois des Corbeaux Avocourt Mort-Homme Somme Bois de Chaulnes Pressoir Ablaincourt
1917 Le Cornillet (14 mai)
1918 Contre-offensive sur le Matz (11 juin) Longpont Villers-Hélon (18 juillet) Nampcel Blérancourt l’Aisne (septembre)

2e bis régiment de marche de zouaves
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 1er octobre 1918

Principaux combats du 2e régiment de marche de zouaves

1914 Oret Mettet (23 août) Florennes (24 août) Courgivaux Petit-Morin Cuts-la-Pommeraye (15-17 septembre)
1915 Plateau des Loges Saillant de Quennevières Champagne Epine de Védegrange
1916 Verdun Louvemont Cote du Poivre Souville Bois le Chaume Bezonvaux
1917 Verdun
1918 Moreuil (8 août) Noyon (28 août) Chauny Tergnier

3e régiment de zouaves
11 Nov. – dès 4 heures patrouilles de contact.
L’ennemi se repliant le mouvement doit reprendre à 5 h 30.
Vers 6 heures l’I.D. par téléphone annonce la signature de l’Armistice et cessation des hostilités à 11 heures.
Communication faite aux Btns.
Néanmoins les 5e et 11e Btns progressent pour venir en fin de journée :
5e Bon Roulers ?
11e Bon Forges
1er Bon Seloignes

Principaux combats du 3e régiment de zouaves

1914 Charleroi la Marne

3e bis régiment de zouaves
11 Nov. – Les Allemands acceptent les conditions de l’Armistice qui entrera en application à 11 h. Les hostilités doivent prendre fin à 11 h heure française.
A 7 h le Corps reçoit la dépêche suivante :
11 Nov. 1918 7 h officiel :
Le Maréchal Foch à Commandant en Chef.
1) Les hostilités seront arrêtées sur tout le front à partir du onze Novembre onze heures (heure française)
2) Les troupes alliées ne dépasseront pas jusqu’à nouvel ordre la ligne atteinte à cette date sept heures.
Signé Maréchal Foch

La France entière applaudit ce succès de nos armées. L’allégresse est générale.
L’armée du front avec calme dignité et discipline se conforme aux ordres du Maréchal sacrifiant leur légitime espoir de vengeance envers cet ennemi haï qui a ravagé, détruit, souillé notre sol national, torturé, massacré, volé nos populations envahies.

Principaux combats du 3e bis régiment de zouaves

1915 L’Yser
1916 Verdun Cote 304 Somme Maurepas
1917 Champagne le Mont-Haut
1918 Grivesnes Montdidier Saint-Thierry Cote 240 (Ouest de Reims) la Vesle l’Aisne la Hundling-Stellung


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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mardi 16 février 2010

Le fort du Lingekopf

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Le 332e R.I. à Verdun

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Fin février 1916, le régiment quitte le secteur de l’Aisne et se rend au Camp de Chalons. Au commencement du mois d’avril, le régiment est embarqué pour la région de Verdun. Le 8 avril, il monte en ligne dans le secteur du fort de Vaux. La relève est faite sous un bombardement d’une grande violence. Le tunnel de Tavannes restera longtemps présent à la mémoire des troupiers du régiment comme un souvenir des jours les plus pénibles de la guerre.
Une compagnie de mitrailleuses et une compagnie d’infanterie du 6e bataillon sont au fort de Vaux. Le 5e bataillon est dans les ouvrages à l’est du fort.
Le 11 avril, l’ennemi attaque dans la région de l’étang de Vaux. Le 5e bataillon enraye, vers 17 heures, une violente attaque. Le soir même, le régiment est relevé sous un bombardement très dense d’obus lacrymogènes. Il doit aller rejoindre la Division sur la rive gauche de la Meuse.
Le 22 avril, à la nuit, le 332e monte en ligne sur les pentes nord-ouest du Mort-Homme. Pendant la relève, un Chef de bataillon est grièvement blessé ; l’aumônier du régiment, M. l’abbé de Lacroze, célèbre par son courage et si sympathique à tous par son aménité est tué aux abris Neter. Jusqu’au 5 mai, les 5e et 6e bataillons restent en ligne. Entre temps, la 23e compagnie et la C. M. 6 repoussent, le 24, une attaque sur la tranchée Lecointre. La 19e compagnie mise en soutien d’un bataillon voisin au bois de Cumières, prend part à l’attaque dans cette région et engage un très dur combat à la grenade dans les boyaux et repousse une contre-attaque allemande.
Pendant cette période, le bombardement ennemi, par obus de gros calibre, a été ininterrompu. Nos hommes l’ont supporté vaillamment dans des tranchées complètement éboulées, sans abri d’aucune sorte. Le ravitaillement, en vivres et munitions, était d’une difficulté extrême. La souffrance de la soif inapaisée, le marmitage effroyable n’ont pas entamé le moral extraordinaire des poilus.
Le 5e bataillon devait rester en ligne jusqu’au 5 mai. Une tâche glorieuse lui était dévolue : l’enlèvement de l’ouvrage du Trapèze et de la Guitoune, à la crête du Mort-Homme et la deuxième tranchée allemande à contre-pente. La 17e compagnie et 30 grenadiers du 5e bataillon sont chargés de l’attaque. L’action est foudroyante. Les ouvrages sont enlevés ; une vingtaine de prisonniers sont ramenés et quatre mitrailleuses sont prises. La C. M. 2. par le feu de ses pièces, interdit toute contre-attaque. Le 5 mai, le 5e bataillon rejoint le 6e bataillon au bivouac du Bois Bouchet où ce dernier se trouvait depuis le 3.
Toutes les nuits sont employées à des travaux dans les secondes lignes sous un bombardement intense.
Le 9 mai, le régiment est au demi-repos à Ippécourt.
Le 22 mai, le régiment se rend au Bois Bouchet, à la nuit, on apprend que les Allemands viennent de percer notre front au Mort-Homme. Le régiment s’engage immédiatement pour contre-attaquer. Les renseignements sur l’ennemi manquent. Sous un barrage uniquement d’obus de gros calibre, d’une densité peu commune, les deux bataillons se portent à l’attaque, dépassent la place d’armes de Chattancourt et la ligne 1 bis et sont arrêtés par un feu violent de mitrailleuses et de mousqueterie. Les hommes se logent dans des trous d’obus et des vestiges de tranchées. La nuit du lendemain est mise à profit pour relier les trous d’obus. Un nouveau front est constitué. La journée du 23, comme les journées précédentes, est marquée par un violent bombardement.
L’après-midi, le bombardement redouble d’intensité et atteint des proportions jusqu’alors inconnues. A 19 heures, une attaque ennemie se déclenche en formation dense. Prises sous les feux des 18e et 19e compagnies et des mitrailleuses, les forces ennemies tourbillonnent et disparaissent. Simultanément, une autre attaque se dessine sur le 6e bataillon. Cette attaque est menée avec des liquides enflammés, notre extrême gauche fléchit légèrement ; mais, les hommes entraînés par leurs officiers, se jettent en avant à la baïonnette et repoussent l’ennemi qui fuit alors, haché par une section de mitrailleuses qui tire de la place d’armes. Au cours de ces attaques, deux compagnies du 332e, les hommes debout sur la tranchée, baïonnette au canon, sifflaient la Marseillaise. Les boches pouvaient venir.
Le 24 mai, le 6e bataillon est relevé, le 5e bataillon reste en deuxième position, il ne rejoint le régiment que le 29.
C’est ainsi, que le 332e régiment d’infanterie s’est couvert de gloire à Verdun.


Source Historique du 332e Régiment d’Infanterie, Imprimerie H. Frémont – Verdun - 1921
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11 novembre 1918 (129)

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6e B.T.C.P.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 15 mai 1918

7e B.T.C.P.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 30 juin 1917

2e Groupe cycliste
Le journal des marches du groupe n'existe pas

3e Groupe cycliste
Le journal des marches du groupe manque

6e Groupe cycliste
Le journal des marches du groupe n'existe pas


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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lundi 15 février 2010

Paris - Bois de Vincennes

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1914
AU SOUVENIR
DES SOLDATS
DE
MADAGASCAR
1918
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Le 215e R.I. au Chemin des Dames

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Le 215e débarqua, le 26 juillet à Mezy et à Château-Thierry pour aller cantonner à Courpail et Epieds, le 28 à Bazoches et le 30 à Longueval et Barbonval après un pénible trajet en camions, devant un horizon embrasé de façon ininterrompue.
Le 1er août, il était aux Crêtes-Marocaines, Paissy, Arris, Beniers, etc…, d’où il partait dans la nuit pour la relève, combien différente des relèves dans les Vosges paisibles. Le détachement de reconnaissance, englobé dans une furieuse attaque menée par les Allemands contre le 344e, avait été presque entièrement anéanti.
Après de multiples efforts, sous le bombardement Intense, dans la boue traîtresse, le 215e relève dans la zone A du secteur de Cerny les débris de 4 régiments (28e, 344e, 206e, 234e), (Tranchées de Dresde, de l’Adour, Hugo et de Chanzac).
Dès le 2 août, après un violent bombardement préalable, l’ennemi se ruait à l’avant de la tranchée de Dresde ; après un héroïque combat corps à corps, les défenseurs submergés par le nombre étaient ramenés jusqu’à la tranchée Brahms, où l’ennemi était arrêté net par les héros de la Tête-de-Faux.
A 19 heures l’ennemi était définitivement refoulé et la tranchée de Dresde réoccupée ; si la journée nous coûtait cher elle était cependant pour le 215e une journée de gloire. Du 2 au 9 août, l’allemand ne réagit que faiblement et les travaux furent activement poussés pour l’organisation du terrain et en vue d’une attaque sur la tranchée ennemie Franconie-Fourragère. L’attaque fut déclenchée dans la nuit du 9 au 10, nous faisant progresser en un point de plus de 150 mètres, un résultat analogue était obtenu sur la tranchée de Dresde.
Le 10, le 215e relevé par le 163e allait se cantonner aux Crêtes-Marocaines et à Cueilly, mais le 6e bataillon devait bientôt remonter en ligne où sa conduite, du 13 au 16, fut exemplaire.
Le 16, le 215e remonte en ligne et occupe le quartier H, les abris Béniers et Cueilly. Les Allemands restés quelque temps calmes reprirent l’offensive et le 17 attaquèrent violemment la tranchée Brucker ; bientôt maitrisés, ils renouvelèrent leur tentative le 18 sur tout le quartier H ; elle fut aussi vaine que les précédentes. Le 215e au moral intact, où la confiance la plus absolue régnait entre chefs et soldats, sortait victorieux de la terrible épreuve.
Le 20 août, il était relevé par les 55e et 48e B. C. P. et transporté dans la région de Beuvardes-Courmont où il devait goûter pendant un mois un repos bien mérité, coupé par la revue d’adieu du colonel Tref, chef estimé entre nous, l’arrivée du colonel Martin et une inoubliable soirée donnée par le théâtre aux armées.
Le 20 septembre, le 215e quittait Beuvarde et Courmont pour retourner par étapes au Chemin des Dames ; il relevait le 26 septembre le 36e dans le secteur de Cerny (quartiers K et L), combien calme et combien transformé tant en première ligne que dans les creutes de repos.
Le 163e releva le 215e qui se transporta le 17 octobre à Fismes et Mont-Notre-Dame, puis le 24 s’embarqua pour les environs de Montmorency où il resta au repos le plus complet jusqu’au 7 novembre.


Source Historique du 215e R.I., Imprimerie F. Cocharaux, 18 rue de Lorraine, Auch – 1921
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11 novembre 1918 (128)

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121e B.C.P.
11 Novembre – A 9 heures 10, le Chef de Bataillon est avisé officiellement par téléphone que les hostilités cesseront aujourd’hui à partir de 11 heures.
Les Cies restent sur leurs emplacements.

Principaux combats du 121e B.C.P.

1915 Le Linge Nord-Ouest de Souain (6 octobre)
1916 Verdun Thiaumont (13 juin-3 juillet)
1917 Chemin des Dames (juin) Vauxaillon (13 août) la Malmaison (23 octobre)
1918 Flandres le Scherpenberg (20 mai) Oise Guiscard (10 août)

1er B.T.C.P.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 23 octobre 1918

2e B.T.C.P.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1917

3e B.T.C.P.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1917

4e B.T.C.P.
11 Novembre – Continuation des travaux. L’Armistice avec l’Allemagne a été signé à 5 heures.

5e B.T.C.P.
11 Novembre – Sans changement.


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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dimanche 14 février 2010

47e D.I. et D.A.V.

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DETACHEMENT D’ARMEE DES VOSGES
ETAT-MAJOR
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2e Bureau N° 61/2 T

NOTE EXPLICATIVE
DU CROQUIS ET DE LA COURSE EN HIVER
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Le trait rouge du croquis marque seulement une DIRECTION, et n’indique aucunement la Valeur de la communication.

En été, la trace est visible depuis WESSERLING au TREH, aux alentours de STEINLEBACH, et de WEIDENBACH à SONDERNACH. Une autre sente visible mène de TREH à la chaume de HAHNENBRUNNEM ; il faut la laisser à sa gauche.

Mais en hiver, à partir du Belvédère de WESSERLING, on ne voit plus rien, et il faut se guider uniquement sur LES LISIERES FORESTIERES ET SUR LE NIVELLEMENT.

La neige n’est pas un obstacle insurmontable, car la déclivité normale des pentes fait qu’elle ne surplombe nulle part : un peu de prudence est nécessaire, entre le TREH et le STEINLEBACH, pour éviter les creux remplis de neige. Ces creux, là comme ailleurs, se distinguent par la différence de coloration de la neige qui les comble.

Des détachements, même importants, d’hommes familiers des courses de montagne peuvent passer, avec l’équipement et la chaussure ordinaire a fortiori, les Alpins et les Skieurs. Il ne serait pas prudent, avant la fonte, d’y aventurer des quadrupèdes.

En temps ordinaire, la distance de WESSERLING à SONDERNACH se couvre en quatre heures et demie, non compris les haltes et les arrêts de repérage. Par la neige haute, il convient de compter presque le double.

De SONDERNACH, la route de la FECHT mène à METZERAL et MUNSTER.

Des sentiers qui remontent le SCHAEFERTHAL PEUVENT CONDUIRE DE METZERAL au HOHNECK et à la SCHLUCHT. Mais le passage du SCHAEFERTHAL en hiver n’est pas à recommander, ni à une troupe, ni même à des isolés.


Source SHD 24 N 1147

L'ITINERAIRE

Source © 2007 - 2010 IGN

L'association du Tank de Flesquières cultive l'histoire locale

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Ne pas oublier les combattants de la Guerre 14/18 ; ce devoir de mémoire est plus que jamais d'actualité ...

11 novembre 1918 (127)

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114e B.C.A.
Le journal des marches du bataillon n'existe pas

Principaux combats du 114e B.C.A.
1915 Le Linge Nord-Ouest de Souain (6 octobre)
1916 Verdun Thiaumont (13 juin-3 juillet)
1917 La Malmaison
1918 Oise

115e B.C.A.
11 Novembre – L’armistice entre les puissances belligérantes est conclu. La nouvelle arrive au Bataillon à 9 heures du matin.

Principaux combats du 115e B.C.A.

1915 Le Linge
1916 La Somme
1917 Chemin des Dames (30 juillet) la Malmaison (23 octobre)
1918 Somme Bois des Brouettes le Gros Hêtre Castel (12 juillet) Bois en Z (23 juillet) Morisel Moreuil (8 août) Aisne Plateau de Moisy Mont des Singes

116e B.C.A.
11 Novembre 1918 – L’attaque continue dans la direction Chimay – Couvin. Le Baton réserve de D.I. est alerté sur son emplacement. A midi, l’ordre est donné d’évacuer Wallers, pour céder la place au 411e R.I. le Baton se porte à Chaufour, 500 S de Wallers.
Le 116e est formé à 2 compagnies, la 2e Cie qui conserve seulement sa constitution admve (Officiers 1 Lt Mor – 1 Lt Fr – 1 Cp Fr – 1 Adjudant – 3 conducteurs) rejoint le 2e échelon de la D.I.
A 21 h le Baton reçoit l’ordre d’aller cantonner pour la nuit à Ohain.
L’Armistice est annoncé pour 11 H, la suspension d’arme est ordonnée.

Principaux combats du 116e B.C.A.

1915 Champagne Nord de la Ferme des Waques (26 septembre)
1916 Douaumont (24 octobre)
1917 Attaque de l’Aisne (5-8 mai) Attaque des Flandres (26 octobre)
1918 Moreuil (27 mai) Beuvraignes (9 août) Epine de Dallon (15 septembre-10 octobre)

120e B.C.P.
11 Novembre – Par télégramme N° * , reçu à 5 heures, le Général Commandant en Chef fait connaître ce qui suit : **

*, ** Le JMO n’a pas été complété !

Arrivée au Bataillon d’un renfort venant du C.I.D., composé de : 4 sergents, 5 caporaux, 28 chasseurs

Principaux combats du 120e B.C.P.

1915 Le Linge Nord-Ouest de Souain (6 octobre)
1916 Verdun Thiaumont (13 juin-3 juillet)
1917 Chemin des Dames (juin) Vauxaillon (13 août) la Malmaison (23 octobre)
1918 Flandres le Scherpenberg (20 mai) Oise Guiscard (10 août)


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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