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NOUVELLE MISE A JOUR LE 15 avril 2014

vendredi 19 mars 2010

Paris

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Albert 1er



Le monument entrepris en 1934, est motivé par les souvenirs de la guerre.
Le roi des belges, refusant d’accorder le passage dans son pays à l’armée allemande, rejoignit les troupes alliées.
Lorsqu’il mourut dans un accident, les Français manifestèrent leur tristesse en lançant une souscription pour un portrait équestre, exécuté par le sculpteur Armand Martial.
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Le 1er Régiment de Chasseurs d’AFRIQUE, la Manœuvre de NICH


La Manœuvre de NICH

Le 2 Octobre, les chevaux reposés, le 1er Chasseurs en avant-garde pousse jusqu'à KUMANOVO sans difficulté. Le 3, il « reprend la marche en direction de VRANJA, au milieu des Troupes serbes qui s'écoulent rapidement vers le Nord, emportant sur d'innombrables véhicules leurs approvisionnements et leur matériel. Le spectacle pittoresque présente l'aspect de la migration de tout un peuple. Un ordre relatif règne cependant dans l'ensemble. Aucun cri, la foule s'écoule sans à coups. Ceux qui s'arrêtent quittent la route pour se reposer. Notre colonne progresse facilement dans les intervalles. »
« Vers 11 heures, à hauteur de LERAN, la tête de la Division du DANUBE est arrêtée et s'engage contre une ligne de résistance constituée par un gros détachement austro-allemand pourvu d'Artillerie (IXe Corps autrichien ramené de RUSSIE). »
« La Brigade restée en deuxième ligne, s'arrête en formation diluée dans la plaine. Il pleut et le temps est très frais, impossible d’allumer du feu. »
« Le combat paraissant se développer de plus en plus, des reconnaissances sont envoyées vers l'Est pour chercher un cheminement permettant de déborder l'aile gauche ennemie ».
Une fois de plus, les Chasseurs, par un mouvement tournant, vont déborder les arrière-gardes adverses. »
« Au soir du 6 Octobre, l'ennemi est en pleine déroute. L'Infanterie serbe. (Division de la DRINA) le poursuit droit sur VRANJA, sa Cavalerie sur la gauche, tandis que la Cavalerie Française a mission d'atteindre l'objectif par les montagnes au Nord de SURDU LITZA ».
Les avant-gardes ramassent de plus en plus de prisonniers mais la pluie ralentit la marche, ainsi que les « Tirailleurs embusqués » (on ne parle pas encore de snipers). VLASOTINCE est atteint le 8 Octobre. Les chevaux ont à peine bu et mangé depuis trois jours. Les renseignements indiquent qu'une résistance allemande appuyée sur la rivière NISSAVA se prépare autour de NICH, avec des renforts arrivés de RUSSIE et de BULGARIE. Pour l'empêcher de se concentrer, la Brigade de Cavalerie se scinde en trois détachements qui vont maintenir leur menace sur un large front. Le 1er Chasseurs en fournit deux, sous les ordres du Lieutenant-colonel De BOURNAZEL et du Commandant FAURE.
Partant de VLASOTINCE le 8 Octobre, ils vont, une fois de plus, opérer par des pistes de montagne pour surprendre l'ennemi par ses arrières. Une Brigade allemande venue de BULGARIE a son gros à PIROT et sa tête à BELLA-PALANCA. Elle se présente donc à découvert sur son flanc Sud.
Le détachement FAURE envoie des reconnaissances à BELLA-PALANCA. Elles sont accueillies par une fusillade nourrie, mais gardent le contact si bien que les Allemands évacuent la ville. Le Commandant FAURE est tué et remplacé par le Capitaine De JOANNÈS.
D'autres éléments du détachement occupent PIROT (15 Octobre) pendant que la Brigade allemande entame son repli.
Pendant ce temps le Lieutenant-colonel De BOURNAZEL s'attaque aux arrière-gardes de l'Armée Von MACKENSEN qui se regroupent sur NICH et renseigné par les habitants, tente un coup de filet sur le village de MILUKOVCE.
« Le 10 Octobre à 11 heures 30, la présence de l'ennemi est confirmée par la patrouille de pointe du Lieutenant SALVELLE. Malheureusement, au lieu de faire l'enceinte patiemment en encerclant le village, cette patrouille, n'apercevant aucun mouvement dans la cuvette où se cachent les maisons dispersées du village, se jette sur les premières maisons pour obtenir tout de suite un renseignement précis. Le Brigadier PUECH, connu pour sa bravoure, pousse au galop sur la première maison, saute à terre et veut pénétrer dans la maison. Une balle, tirée de l'intérieur à bout portant, le frappe en pleine poitrine. Les Allemands se jettent sur lui, l'achèvent et emmènent son cheval avec le Cavalier qui se trouvait à côté. Le 2e Éclaireur a eu le temps de s'échapper sous un feu nourri de balles de mitrailleuses tirées d'une maison qui domine la piste. Le coup de filet est manqué et les Allemands ont le temps de fuir pendant que les 2e et 3e Escadrons s'efforcent d'encercler le village par les hauteurs boisées très difficilement praticables qui l'entourent.
Cependant, en arrivant sur la route de l'autre côté de MILUKOVCE, le Lieutenant De VILLENTROYE, qui a dû mettre son Peloton à pied, aperçoit des voitures à bœufs conduites par des Serbes et convoyées par deux Allemands. L'occasion est bonne. Il dévale la pente avec quelques Chasseurs, ce que voyant, les Serbes, sans hésiter, sautent sur leurs convoyeurs, les désarment et les livrent aux Chasseurs. Ce sont deux ouvriers que les Allemands ont abandonnés : l'un, petit et gros, est tailleur de son métier ; l'autre, grand et maigre, bottier. Territoriaux venus du front russe, ils ne se doutaient pas que les Français « avançaient si vite ».


« La capture était excellente pour assurer l'entretien de nos culottes et de nos bottes déjà fortement endommagées. C'étaient, du reste, deux joyeux drilles, qui portaient sur leur cœur, à côté du portrait de leur famille, des cartes postales que la morale réprouve ».
Le lendemain, le détachement découple ses reconnaissances pour reprendre le contact perdu la veille au soir. « Un messager serbe est envoyé, moyennant une paire de chaussures, au Général Commandant la Brigade de Cavalerie pour le tenir au courant de la situation. Le Régiment est parvenu en effet au rebord d'une large cuvette dont la bordure Nord est tenue par l'ennemi avec une Artillerie nombreuse de différents calibres ».
L'Armée serbe est arrêtée devant NICH et ses derniers éléments à l'Est sont en liaison avec les Chasseurs, sur le rebord de cette large plaine de GADZIN AN. Après une brillante attaque de l'Infanterie serbe, les Allemands sont refoulés de NICH et abandonnent toute leur ligne de défense le 12 Octobre. Aussitôt le 1er Chasseurs entame son mouvement d'enveloppement au cours duquel, le 16, il dépasse largement les avant-gardes serbes et atteint KNIAJEVATZ.
« La descente sur la ville s'effectue en trois colonnes pour éviter une surprise ; la route en effet, se déroule en lacets multiples à travers un chaos de crêtes dominantes à courte distance et favorables à un guet-apens. Des détachements appuyés par la Section de Mitrailleuses BERGES suivent la ligne de faîte pour déborder sans arrêt toute tentative de barrage. Mais l'ennemi est démoralisé. Pendant que les habitants font aux Chasseurs un accueil triomphal, les derniers occupants de KNIAJEVATZ s'enfuient des casernes sans attendre les Cavaliers d'avant-garde, après avoir tenté de brûler les ponts de bois de la ville. Les Escadrons poussent au-delà de ZUNICJE, où le Régiment s'établit en surveillance jusqu'à 17 heures en attendant l'arrivée des Spahis. Dans tous les villages échelonnés de la route de ZAJECAR, les meules de foin sont en flammes, les habitants apportent généreusement des provisions aux Français. »
« A KNIAJEVATZ, la population, presque sous les mitrailleuses allemandes, s'était précipitée Drapeau déployé pour couvrir de fleurs nos hommes et nos chevaux ». Après un jour de repos, le Régiment repart le 18 Octobre sur ZAJECAR, dernière ville avant le DANUBE.
« Ce n'est qu'à courte distance de la ville que les Escadrons du 1er Chasseurs, fractionnés en trois colonnes de part et d'autre de la route, se heurtent à un barrage de postes retranchés munis de mitrailleuses. »
« Le Régiment, ne disposant que d'un canon de 37, fait appel à l'Artillerie serbe qui met, vers 16 heures, deux pièces en batterie sur une crête dominant les Tranchées allemandes. »
« A gauche, le 1er Escadron (Capitaine JOANNÈS) progresse vers les hauteurs de KRALIEVICA ; l'Artillerie soutenue par une Section de Mitrailleuses et le canon de 37, prépare l'attaque des Tranchées qui doit être fournie par les 2e et 3e Escadrons appuyés par la Section de Mitrailleuses (PÉRIGOIS). Les Allemands reculent et viennent occuper l'hôpital et l'école d'agriculture, qui forment deux avancées solides, battant de leurs feux tout le terrain environnant. Le temps est couvert, la nuit vient. »
« Pour éviter un combat de rues dans la nuit, le Général prescrit de suspendre l'attaque jusqu'au jour. Les Allemands profitent de cet arrêt pour retirer à la faveur des ténèbres, leurs derniers défenseurs par la voie ferrée de BOR ».
« Nos patrouilles entrent, le lendemain 19 au petit jour, dans ZAJECAR abandonné ; les Régiments les suivent quelques instants après. La ville est intacte, seule la gare porte des traces de destruction peu importantes du reste.
« La pointe hardie poussée sur KNIAJEVATZ et ZAJECAR a détaché complètement la Cavalerie de la 1re Armée serbe. Infanterie et Cavalerie serbes sont encore sur la ligne ALEXINATZ - SOCOBANIATZ, où elles luttent contre les gros ennemis qui s'efforcent d'arrêter leur avance rapide ».
Une fois de plus la manœuvre de débordement a pris un temps d'avance sur l'attaque frontale, qu'elle va faciliter. Pour reprendre la liaison avec les Serbes, le Général JOUINOT-GAMBETTA envoie jusqu'au 20 Octobre des patrouilles qui se heurtent à des éléments allemands encore agressifs, mais dont les mouvements ne sont plus coordonnés.


Source Historique du 1er Régiment de Chasseurs d’AFRIQUE
Avec l’aimable autorisation de Jean-Luc DRON


Grande Guerre et Paysage

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Chaque 16 avril, date anniversaire du début de l'offensive du printemps 1917 sur le chemin des Dames, le département de l'Aisne organise une grande journée d'hommage à tous les morts, blessés et disparus de la Grande Guerre, sans distinction de pays.

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A l'Immaculée, le monument aux morts a aussi changé de place...

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Lui aussi, il était mal situé trop près de la mairie, notamment pour la sortie des mariages. Nous avons choisi de l'installer près du square, rue Philibert-Delorme, en accord avec les associations et les riverains. Le square va également être réaménagé.

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jeudi 18 mars 2010

Hervé

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Gravure sur bois de Malcouronne


Source : La guerre racontée par les Généraux
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Le 1er Régiment de Chasseurs d’AFRIQUE, la Marche sur USKUB

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La Marche sur USKUB

Le lendemain le 4e Chasseurs ne peut déboucher de PRILEP vers le Nord et le Général JOUINOT-GAMBETTA ne voulant pas se laisser arrêter par des arrière-gardes, quitte la vallée et fait prendre à sa Brigade les pistes de montagne.
« A la nuit, le 1er Chasseurs commence l'ascension du col. Les Spahis sont en avant-garde. Les lacets de la route sont parsemés d'une grande quantité de débris de voitures, de caisses de munitions, d'autos et de cadavres d'animaux ; la descente est brillamment éclairée par la lune ; on marche sur un matelas de poussière ; nous croisons de nombreux prisonniers italiens évadés. Pas un coup de feu n'a été tiré lorsque nous débouchons en plaine à la gare détruite de STÉPANCI, où l'on fait halte pendant quatre heures ; quelques pommes de terre et du maïs épargnés par l'incendie permettent d'améliorer la soupe et le repas d'avoine. »
« A 7 heures, la marche est reprise par IZVOR sur VELÈS ; tous les abords de la route sont jonchés de débris de toutes sortes, surtout des casques de Tranchées et des grenades. Un Escadron du Régiment est à l'avant-garde ; au passage, un homme habillé en berger a jeté un fusil et s'est enfui ; on le saisit, il ne parle que le bulgare et porte des armes et des munitions sous ses vêtements ; il est fusillé au pied d'un poteau télégraphique. »
« Tout à coup, à un tournant de la route encaissée, une forte détonation éclate, deux chevaux de l'avant-garde roulent à terre, la tête de colonne se déploie pour éviter une surprise, mais ce n'est qu'une fausse alerte provoquée par l'explosion d'un paquet de grenades que le sabot d'un cheval a fait exploser ».
La Brigade atteint IZVOR évacué par l'ennemi. Après quelques heures de repos, pendant lesquelles l'Infanterie serbe a rejoint par la vallée, la marche sur VELÈS est reprise mais 8 km. plus loin les combats s'engagent et la Cavalerie ne peut plus progresser par la route solidement tenue par les arrière-gardes de la IIe Armée allemande. Il faut abandonner la direction de VELÈS.
« II n'y a d'autres moyens pour atteindre USKUB que de tenter la traversée de la GORESNICA PLANINA par les sentiers de STARIGRAD, DREVENO, ZABLONITZA et PÉTORAC, dans lesquels la Cavalerie serbe s'est en partie perdue pendant la campagne de 1913. »


« Le Général JOUINOT-GAMBETTA, confiant dans l'énergie de ses Escadrons, décide de tenter cette pénible traversée pour atteindre USKUB sur les derrières des défenses de VELÈS. Au 1er Chasseurs d'AFRIQUE échoit l'honneur de mener la tête de colonne sur ce périlleux itinéraire. Faisant demi-tour vers IZVOR, la Brigade s'engage sur le chemin de STARIGRAD avec deux guides pris au passage dans la gare de BUZILCA. »
« Le sentier est à peine tracé, coupé de pistes divergentes que les patrouilles de pointe ont peine à débrouiller. La carte est inexacte, les habitants méfiants et farouches s'enfuient à notre approche. Dès le début, les accidents du terrain et la nature rocheuse des pistes rendent la marche pénible. Il fait très chaud. On fait une grande halte à GORESINICA et l'avant-garde (Escadron FROSSARD) amène un prisonnier du 12e Bataillon de Chasseurs saxons, saisit à LISICE, qui donne d'utiles renseignements. Les Bulgares, dit-il, ont tout abandonné et trahi leurs Alliés ; ils ne veulent plus faire la guerre, ce sont les Allemands qui doivent tenir partout. Il est éreinté et plusieurs de ses camarades, à l'approche de notre colonne, se sont jetés dans les bois ».
Après une marche très pénible de deux jours, la Brigade atteint CERNAVODA le 28 Septembre au matin.
« Nous sommes à une demi-étape d'USKUB qu'on peut atteindre désormais par de bonnes pistes ; la GORESNICA est franchie et les habitants prétendent que la ville est entièrement évacuée par l'ennemi. On entend toujours le canon vers VÉLÈS. Malgré la fatigue très grande des hommes et des chevaux, il n'y a pas un instant à perdre pour faire le dernier effort qui donnera la récompense de nos peines ; mais on ne peut songer à risquer de nuit l'attaque d'une ville comme USKUB avec deux Régiments de Cavalerie. C'est au petit jour que la Brigade abordera la ville. Le 1er Chasseurs d'AFRIQUE doit l'envelopper par le Sud et l'Est pendant que les Spahis marcheront directement sur les hauteurs qui dominent la ville au Sud. »
« A 10 heures, la Brigade quitte le bivouac de CERNAVODA pour se rapprocher des reconnaissances poussées vers, USKUB. Le 1er Chasseurs doit se tenir en surveillance dans la partie Sud-est et lancer un Escadron de partisans au point du jour par les gués du VARDAR, à l'Est d'URUMLI, pour détruire la voie ferrée de KUMANOVO, afin d'encercler la ville par l'Est ».
Malheureusement, l'Escadron envoyé au gué d'URUMLI tombe sur un camp bulgare fortement défendu, et subit de lourdes pertes. Il est dégagé par deux autres Escadrons du 1er R.C.A. qui débordent largement et recourent au combat à pied, après un essai infructueux de charge au sabre.
Pendant que VÉLÈS, beaucoup plus au Sud, tient encore devant l'Infanterie serbe, USKUB est abandonné précipitamment par les Allemands le 29 Septembre. Les Chasseurs ne peuvent y capturer qu'un Cavalier de l'escorte du Maréchal Von MACKENSEN. Trop en flèche et trop éprouvés pour pousser plus loin, ils organisent la défense de la ville et sont rejoints le 1er Octobre par l'Armée serbe. Le même jour la BULGARIE demande l'Armistice.


Source Historique du 1er Régiment de Chasseurs d’AFRIQUE
Avec l’aimable autorisation de Jean-Luc DRON
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Bataille de Fromelles : 75 soldats australiens identifiés

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Plus d'un tiers des 203 soldats australiens tombés à Fromelles, dans le nord de la France, pendant la guerre de 14-18 ont été identifiés grâce à des tests ADN, a annoncé mercredi le Premier ministre australien, Kevin Rudd.
Les restes de 75 soldats exhumés et de nouveau inhumés dans des sépultures individuelles à Fromelles ont été identifiés, grâce à des tests ADN qui ont permis de les relier à des parents vivants, a dit M. Rudd.

La suite sur le Monde
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Deux associations pour un mémorial

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Christian Bruyen ne le cache pas. Il a de grands projets pour le Mémorial de Dormans, un site dont il veut développer l'attractivité touristique.

La suite sur l’union
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Bêtes et poilus

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Chiens, chats, canaris, chevaux… Une exposition, à Bruxelles, rend hommage aux animaux qui ont accompagné, soutenu, et aidé les soldats sur le front durant la Première Guerre mondiale.

La suite sur Libération

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Les hauts-lieux de 14-18 inscrits au patrimoine flamand

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Le ministre flamand Geert Bourgeois a placé 21 monuments commémoratifs de la première guerre mondiale sur la liste de sauvegarde du patrimoine régional. La plupart se trouvent dans le Westhoek, qui a particulièrement souffert lors de la Grande Guerre.

La suite sur RTBF

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mercredi 17 mars 2010

Vauquois

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Les entonnoirs

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Le 1er Régiment de Chasseurs d’AFRIQUE, l’exploitation de la percée

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L'EXPLOITATION DE LA PERCÉE PAR LA BRIGADE JOUINOT-GAMBETTA

En 1918 l'Armée Française d'ORIENT prépare son Offensive contre le Front bulgare. La Cavalerie regroupée dans la plaine de KARADJOVA participe à la mise en place des munitions jusqu'aux positions avancées de l'Infanterie, par des pistes de montagne qui harassent les chevaux. Cette Offensive, débutant le 15 Septembre 1918 par la rupture du Front, allait se poursuivre par des opérations de Cavalerie qui constituent le plus brillant exploit de cette Arme pendant la Grande Guerre. Pour la commodité de l'exposé on les décompose en 4 phases :
— Une marche rapide jusqu'à PRILEP (21-23 Septembre) ;
— Des manoeuvres de débordement de PRILEP à ZAJECAR, au cours desquelles la Cavalerie fait tomber des résistances d'arrière-garde et intercepte l'arrivée des renforts (23 Septembre - 19 Octobre) ;
— Une poursuite menée jusqu'au DANUBE (19-23 Octobre) ;
— Une couverture le long du DANUBE, en attendant que l'Infanterie rejoigne (23 Octobre - 11 Novembre). L'ensemble de ces opérations représente une chevauchée ininterrompue de deux mois, de la MÉDITERRANÉE au DANUBE.

a) La Prise de PRILEP

Le 1er Chasseurs fait Brigade avec le 4e Chasseurs et le 1er Spahis Marocain sous les ordres du Général JOUINOT-GAMBETTA. Il quitte son bivouac le 12 Septembre et atteint le front le 22.
« Un magnifique clair de lune permettait heureusement de trouver son chemin pour effectuer la traversée des lignes italiennes et bulgares, qui constituaient un véritable dédale d'obstacles infranchissables à la Cavalerie sur une profondeur de plusieurs kilomètres entre le pont de NOVAK et le village de DÉDEBAL, formant un enchevêtrement de réseaux de fils barbelés et de Tranchées dont quelques-unes, dans les lignes bulgares, atteignaient 3 mètres de profondeur. »
« II fallut un travail acharné de toute la nuit pour permettre au Régiment d'atteindre, à 5 heures 30, les ruines de DÉDEBAL qui brûlaient encore. »
« Pendant toute la nuit, l'horizon s'illuminait à chaque instant de lueurs d'incendies ou d'explosions échelonnées jusqu'à la BABOUNA, éclairant par moments de grands espaces de montagnes, comme une aurore de victoire. »
« A 11 heures, le Régiment serrait sur son avant-garde à DOERNZEVO pour manger, en attendant les compte-rendu des reconnaissances poussées au jour sur PRILEP. Pendant que nos chevaux, abrités des avions, faisaient leur repas d'avoine dans les logements abandonnés par les Chasseurs à Pied allemands, nous visitions les installations soignées de nos ennemis, qui avaient été quittées avec la plus grande hâte comme en témoignait le désordre régnant partout. Sauf les armes et les munitions, tout était resté sur place, et les habitants faisaient déjà main basse sur ce qu'ils pouvaient emporter. »
« Au moment où les Officiers mangeaient hâtivement le « singe traditionnel », le Général FRANCHET d'ESPEREY arrivait en automobile et nous proposait gaiement de dîner à PRILEP et de déjeuner à USKUB le lendemain. On comptait bien sur le dîner mais le déjeuner d'USKUB paraissait plus long à préparer ».
Une reconnaissance du Capitaine De VILMORIN opérant vers l'Ouest en liaison avec un Escadron italien arrive déjà à 6 kilomètres de PRILEP et ramène quelques prisonniers.
Vers 15 heures, après d'autres reconnaissances, le Régiment atteint PRILEP derrière la patrouille du Lieutenant CAYLA qui ayant poussé en avant avec six Cavaliers, n'avait trouvé les abords ; gardés que par des traînards plus ou moins débandés. Conduisant alors sa patrouille avec prudence, par des chemins défilés, vers le centre de la ville, et trouvant les faubourgs sud à peu près déserts, il avait pénétré brusquement jusqu'à l'Hôtel de Ville. »
« Les habitants, surpris par l'irruption de ces six Chasseurs qu'ils n'attendaient pas si tôt et apprenant que c'étaient des Français, se précipitent vers eux en poussant des « Viva », enlèvent l'Officier de son cheval et le portent en triomphe sur l'escalier de la Mairie, pendant qu'à l'autre bord de la ville les derniers Allemands et Bulgares s'enfuient vers la BABONNA.
A ce moment arrivait par une autre direction l'Escadron Divisionnaire du Capitaine MOUSSEY. Échappant aux manifestations de la population, CAYLA reprenait sa mission pour se porter à VAROS, où il faisait quelques prisonniers et restait en observation malgré les obus de gros calibre tirés du haut des pentes de VAROS sur ses Cavaliers et sur les Escadrons qui accouraient ».


Source Historique du 1er Régiment de Chasseurs d’AFRIQUE
Avec l’aimable autorisation de Jean-Luc DRON
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Mémorial de Verdun, Exposition Français et Roumains dans la Grande Guerre

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Cette exposition porte sur le déroulement des opérations militaires en Roumanie de 1916 à 1918 et sur l’aide apportée par la France à ce pays pendant le conflit.

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Cambrai, visite du Musée Militaire

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Au cours de la visite, le public traverse les différentes époques Première et Seconde Guerre mondiale mais également l'Afrique du Nord. On peut ainsi découvrir une superbe collection de casques et différentes tenues et pièces d'équipements militaires de 1914-1918.

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Conférence d’histoire sur l’Allemagne

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Vendredi 19 mars, à 18 heures à la MJC André Malraux, Serge Boujac donnera une première séance d’une conférence sur l’Allemagne de 1789 à 1918.

La suite sur le Midi Libre
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mardi 16 mars 2010

Le 1er Régiment de Chasseurs d’AFRIQUE sur le front oriental.

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LE FRONT ORIENTAL

Dès cette époque, quelques esprits clairvoyants ont compris que les conditions de lutte sur le Front Occidental ne permettent pas d'obtenir une décision rapide. Le front, saturé de Troupes, encombré de barbelés, battu de feux continus de mitrailleuses et d'Artillerie ne cède plus, même au prix de sacrifices effroyables en matériel et en hommes. Mais il existe d’autres théâtres d'opérations, permettant de prendre à revers la défense et d'aller frapper le « ventre mou » des Empires Centraux.
En 1916, CHURCHILL imagine l'expédition des DARDANELLES. Une suite de fautes tactiques en fait un coûteux échec.
L'Infanterie débarquée trop lentement, engagée avec la lenteur méthodique propre à notre Allié, sur un front trop étroit, se heurte à une défense turque reconstituée et retrouve les difficultés insurmontables que l'on cherchait à éviter.


En 1917, les méandres de la politique grecque nous offrent une nouvelle occasion, en facilitant un débarquement à SALONIQUE. Sur l'autre versant des BALKANS, l'Armée serbe, reconstituée par la FRANCE à CORFOU, est prête à donner la main à une Offensive à travers la MACÉDOINE. Le Général FRANCHET d'ESPEREY comprend les perspectives stratégiques offertes par ce front large et dégarni, en apparence secondaire. Il prévoit une rupture par l'Infanterie et espère bien aboutir à l'exploitation par la Cavalerie. Le 1er Chasseurs d'AFRIQUE, par son entraînement, ses traditions, est tout désigné pour cette mission.
En attendant, il quitte le Front Occidental le 12 Janvier 1916, et est d'abord dirigé sur LYON, puis sur MARSEILLE d'où il s'embarque pour SALONIQUE. Il y débarque le 7 Février 1916 et va rester en EUROPE Orientale pendant 3 ans et demi.
Pendant l'année 1916, circulant d'une extrémité à l'autre du Front d'Orient, il prend part à quatre grandes opérations.
1 — La première est l'occupation de la plaine de KARADJOVA, grande cuvette bordée de montagnes, à la croisée des routes conduisant de SALONIQUE à MONASTIR et à ATHÈNES. Sur un Front encore mouvant, où les Bulgares n'interviennent que par des reconnaissances espacées, les patrouilles de Chasseurs retrouvent leurs possibilités de manoeuvre. Le 23 Juin, le Lieutenant FROSSARD, en reconnaissance dans la région de ZBORKO, se heurte à un fort parti bulgare. Avec son Peloton, il le charge et le bouscule. Mais le 11 Juillet une petite patrouille de Chasseurs tombe sur une Compagnie bulgare et laisse quatre morts.
2 — L'Armée bulgare descendant en force sur SALONIQUE par la vallée de la STROUMA, deux Escadrons du Régiment sont ensuite envoyés avec les 4e et 8e Chasseurs d'AFRIQUE pour mener l'action retardatrice. Prenant le contact à 40 km. au Nord de SÉRÈS, les Chasseurs se font remarquer par la belle défense du pont de KAMOYAN. Les deux autres Escadrons sont engagés ensuite plus à l'Ouest.
3 — Un mois plus tard, le 1er Chasseurs intervient à l'extrémité Ouest du Front de MACÉDOINE pour prendre part aux opérations sur FLORINA et à la prise de MONASTIR. Pendant ces opérations, le Lieutenant BOSC charge une patrouille et l’a fait prisonnière.
4 — Enfin en Octobre 1916, le Régiment franchit le massif du PINDE qui marque la Frontière de la GRÈCE, et va occuper KORITZA, alors capitale de l'ALBANIE. Repoussant les Austro-bulgares, il prend liaison avec les Troupes italiennes débarquées à VALONA, et pousse jusqu'au lac OCHRIDA. A la suite des troubles d'ATHÈNES, où des Marins Français ont été massacrés le 5 Décembre 1916, le 1er Chasseurs surveille la Frontière de THESSALIE, pendant que le Commandement Français groupe ses moyens d'intervention. Cette intervention va occuper l'année 1917.
Les Troupes, constituées par une Division d'Infanterie et 4 Régiments de Cavalerie aux ordres du Général REGNAULT, se portent sur ATHÈNES le 10 Juin. Le 1er Chasseurs est à l'avant-garde et occupe successivement ELLASSONA et LARISSA où il se heurte à un Régiment d'Evzones. Après un bref combat à pied entremêlé de charges, il perd deux Officiers et trois Chasseurs, mais avec l'aide du 1er Spahis Marocain, capture le Colonel grec et une bonne partie de son Régiment qui laisse 72 morts.


Source Historique du 1er Régiment de Chasseurs d’AFRIQUE
Avec l’aimable autorisation de Jean-Luc DRON
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À Combes, on respecte la vérité historique

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L'ÉROSION naturelle a certes fait son oeuvre, rendant la lecture un peu moins aisée, pourtant certains observateurs n'ont pas manqué de remarquer les dates « 1914-1919 » gravées dans la pierre du monument aux morts de Combes ; les noms de ceux qui sont tombés pour la patrie étant, eux, immortalisés sur une plaque de marbre blanc. Pourquoi donc 1914 - 1919 ?

La suite sur le Midi Libre
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11 novembre 1918 (137)

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1er Régiment de marche d'Afrique
11 Novembre – L’exploitation de la ligne Kicevo-Gostivar-Uskub cessant le 10 à minuit, le 2e Bataillon redevient disponible. Le Bataillon embarque à Gostivar à destination de Kicevo.
Pas de changement pour le reste du régiment qui stationne à dans la région Lisolaj-Béranci.
En raison de la signature de l’Armistice avec l’Allemagne, les hostilités cessent à 11 heures (heure française)

2e Régiment de marche d'Afrique
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 30 septembre 1917

1er régiment de tirailleurs marocains
11 Novembre – Le Régiment continue à faire mouvement par voie de terre. Cantonnement en fin d’étape :
E.M, C.H.R, T.R ; 3e et 9e Btn à Chauny
6e Btn à Neuflieux C.I.D. à Ognes
En cours d’étape à 9 heures, le Lt Colonel Cimetière après présentation du drapeau au Régiment rassemblé, annonce la signature de l’Armistice avec l’Allemagne.

Principaux combats du 1er régiment de tirailleurs marocains

1917 Attaque du 16 avril
1918 Coeuvres Valsery (15 juin) Plateau des Trois-Peupliers (28 juin) Saint-Pierre-l’Aigle (2 juillet) Mont d’Arly Saconin Breuil Berzy-le-Sec (18-22 juillet) Hangard-en-Santerre Orvillers Erches (8 août) Sapigneul Berry-au-Bac Oise Villers-le-Sec Landifay

2e régiment de tirailleurs marocains
J.M.O. manquant

Principaux combats du 2e régiment de tirailleurs marocains

1918 Attaque vers Nampcel (20 août) Attaque de l’Ailette (31 août) Attaque de Champagne (19 septembre) Butte du Mesnil (26 septembre) Olizy Beaurepaire (17 octobre)

1er régiment de marche de chasseurs indigènes
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 24 septembre 1914

2e régiment de marche de chasseurs indigènes
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 24 septembre 1914


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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lundi 15 mars 2010

Notre-Dame-de-Lorette

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Emplacement de l’ancienne chapelle
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Le 1er Régiment de Chasseurs d’AFRIQUE sur le front occidental.


LE FRONT OCCIDENTAL

A la déclaration de guerre, l'État-major du Régiment est à RABAT. Ses 5 Escadrons sont à FÈZ, MEKNÈS, CASABLANCA, MARRAKECH et RABAT. Deux Escadrons quittent CASABLANCA dès le 12 Août 1914, débarquent à SÈTE, et prennent le train jusqu'à JUVISY.
Le 31 Août 1914, ils sont groupés avec deux autres Escadrons du 2e R.C.A. et forment à ANTONY le 1er Régiment de Marche d'AFRIQUE, sous les ordres du Colonel ANDRIEU. Ce Régiment fait partie de la 45e D. I. (Général DRUDE).
Le Régiment traverse PARIS à cheval le 3 Septembre 1914 et pousse des reconnaissances par le BOURGET sur LUZARCHES.
Il est engagé pendant la bataille de La MARNE et s'y comporte brillamment :
Le 6 Septembre, il occupe le village de CHAMBRY sous la fusillade.
Le 7, un Peloton à cheval tombe sur deux petits postes allemands et les sabre.
Le 9, le même Peloton tient un pont près de VAREDDES, malgré un feu nourri.
Dans la poursuite qui suit la bataille de La MARNE, le Régiment éclaire sa Division sur LIZY-sur-OURCQ, CROUY, La FERTÉ MILON.
Le 11 Septembre, un Escadron refoule un détachement allemand de Cavaliers et de Cyclistes. Le Régiment s'engage sur l'axe FAVEROLLES-COREY-LONGPONT et dispute aux Allemands les passages de L'AISNE.
Pendant la Course à la Mer, il passe à l'Armée de CASTELNAU. Embarqué à COMPIÈGNE, il débarque à DOULLENS le 5 Octobre.
Le 1er Novembre, il se dirige sur la Frontière Belge. Le 4 et le 5, il participe aux opérations autour du village de MESSINES, perdant quinze tués et trente blessés. Jusqu'en Avril 1915, il cantonne à AVERDOINGT et il prend le service des Tranchées dans la région de ROCLAINCOURT.
Il reçoit entre temps deux Escadrons partis tardivement du MAROC et qui avaient été d'abord affectés à d'autres Corps, et redevient le 1er Chasseurs d'AFRIQUE, à 4 Escadrons. En 1915, le Régiment assure le service des Tranchées au LABYRINTHE, près de SOUCHEZ, se tient prêt pour exploiter diverses Offensives qui échouent, mais ne retrouve réellement son rôle de Cavalerie que l'année suivante, en 1916.


Source Historique du 1er Régiment de Chasseurs d’AFRIQUE

Avec l’aimable autorisation de Jean-Luc DRON

11 novembre 1918 (136)

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1er Régiment mixte de zouaves et tirailleurs
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 1er avril 1918

Principaux combats du 1er Régiment mixte de zouaves et tirailleurs

1914 L’Ourcq Thélus
1915 Lizerne Steenstraate (18 avril) Souchez Neuville-Saint-Vaast (15 juin) Maison-de-Champagne Bois du 1/20.000 (25 septembre)
1916 Louvemont Douaumont Cote 304 Somme : Maurepas Sailly-Saillisel Raucourt
1917 Attaque du 16 avril
1918 Coeuvres Valsery (15 juin) Plateau des Trois-Peupliers (28 juin) Saint-Pierre-l’Aigle (2 juillet) Mont d’Arly Saconin Breuil (Saconin-et-Breuil) Berzy-le-Sec (18-22 juillet) Hangard-en-Santerre Orvillers Erches (8 août) Sapigneul Berry-au-Bac Oise Villers-le-sec Landifay

2e Régiment mixte de zouaves et tirailleurs
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 30 juin 1918

Principaux combats du 2e Régiment mixte de zouaves et tirailleurs

1914 L’Ourcq Thélus
1915 Crouy Mesnil-les-Hurlus Cote 190 les Eparges
1916 Eix Douaumont (25 février) Bois de la Caillette Thiaumont (27 avril) Somme : Ferme Monacu Cléry Bois des Berlingots
1917 Le Cornillet
1918 Contre-offensive sur le Matz (11 juin) Longpont Villers-Hélon (18 juillet) Nampcel Blérancourt l’Aisne

3e Régiment mixte de zouaves et tirailleurs
J.M.O. manquant à la date du 11 novembre 1918

Principaux combats du 3e Régiment mixte de zouaves et tirailleurs

1914 L’Ourcq Thélus
1915 Artois Champagne
1916 Verdun : Cote 304 Somme : Maurepas
1917 Champagne : Le Mont-Haut
1918 Grivesnes Montdidier

4e Régiment mixte de zouaves et tirailleurs
11 Novembre – Le 4e Mixte reprend son mouvement à partir de 0 h et va cantonner : L’E.M., la C.H.R. et le T.R. à Deyvillers, le 1er Btn à Jeuxey (E.M. et 3e Cie) et Dogneville (1re et 2e Cies, 1re C.M.) ; le 6e Btn, à Fontenay, le 7e Btn à Lonchamp (E.M., 7e C.M., 25e Cie) et Vaudéville (26e et 27e Cies).
Cette marche d’une trentaine de kilomètres, effectuée en grande partie de nuit, et succédant presque sans repos à la marche du 10 novembre, s’exécute en ordre parfait et sans traînards.
L’Armistice ayant été signé entre les puissances alliées et les Etats-Unis d’une part et l’Empire d’Allemagne d’autre part, à cinq heures du matin, les hostilités cessent sur tout le front à onze heures.

Principaux combats du 4e Régiment mixte de zouaves et tirailleurs

1916 Verdun Cote 304 Prise de Douaumont de Louvemont des Chambrettes
1917 Hurtebise la Malmaison
1918 Orvillers-Sorel


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
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