Vous souhaitez partager les archives de vos ancêtres lors de la première guerre ?

Contactez-moi

Merci

Vous recherchez un lieu, une carte, le parcours succinct d’un régiment, des photos

NOUVELLE MISE A JOUR LE 15 avril 2014

dimanche 4 octobre 2009

11 novembre 1918 (4)

aa
16e R.I.
11 Novembre – Départ à 6 h 15. Arrivée à 17 h 30. Grande halte à la sortie de Dolignon à 13 h 30.
Itinéraire : Chaourse en Thiérache, Reuil-et-Magny, Sainte-Geneviève, Dolignon, Dohis.
Cantonnements : E.M, C.H.R., CM1, 1ere Cie et 2e Cie à Brunehamel
2e Btn Les Froidmonts
3e Btn et 3e Cie Les Autels
Les équipages arrivent à 19 h, étape longue et dextrement dure pour les chevaux. Nous apprenons en route la conclusion de l’Armistice.

Principaux combats du 16e R.I.

1914-15 Sarrebourg, Lorquin, la Mortagne, Plessier-de-Roye (Plessis-de-Roye), Lassigny, Bois triangulaire
1916 Verdun : Bois des Corbeaux, Avocourt, Mort-Homme, Somme : Bois de Chaulnes, Pressoir, Ablaincourt
1917 Saint-Quentin, Verdun
1918 Grand-Rozoy, l’Aisne, la Vesle

17e R.I.
11 Novembre 1918 – A 11 heures le service radiotélégraphique du régiment reçoit le radio suivant :
- - - - - A Commandant en Chef
« 1° Les hostilités seront arrêtées sur tout le front le 11 Novembre 11 heures. »
« 2° les troupes alliées ne dépasseront pas, jusqu’à nouvel ordre, la ligne atteinte le 11à cette même heure. »
Ainsi donc les hostilités cessaient après presque cinquante-deux mois d’une guerre sans trêve ni merci, la plus formidable et la plus extraordinaire que le monde ait jamais vue et qui avait intéressé l’univers entier.
Il ne peut être porté immédiatement une opinion raisonnée sur un évènement aussi considérable. L’histoire le jugera ainsi que tous les faits de cette guerre et le narrateur de ce journal ne peut qu’enregistrer que l’impression produite par lui sur le régiment.
Le radio reçu fut communiqué au Lieutenant-Colonel Péan, qui se trouvait dans le bureau du régiment avec le Chef de Bataillon Gause ( ?) et le Capitaine Caillaud. Il fut immédiatement téléphoné par le Lieutenant-Colonel lui-même aux Chefs de Bataillon pour être transmit à la troupe.
Depuis trois jours l’événement était attendu, les journaux ayant apporté la nouvelle des négociations d’armistice en sorte qu’il ne surprit personne. Le calme régna toute la journée, les soldats accueillirent avec allégresse la nouvelle, mais ne manifestèrent leur joie que par un cri unanime de « Vive la France » que poussa le bataillon de manœuvre passé en revue par le Lieutenant-Colonel Péan. Dans l’après-midi du 11 Novembre l’impression générale fut « Qu’on n’y pouvait croire » et ce n’est que petit à petit qu’on comprit la victoire totale de la France et de ses alliés et qu’on se rendit compte que cette glorieuse journée terminait une longue période où chacun avait fini par s’habituer à ce point à l’état de guerre qu’il semblait qu’il ne dut jamais finir.
A 11 heures le Lieutenant-Colonel passe en revue sur la place publique d’Hermonville un bataillon de manœuvre composé d’une compagnie par bataillon et remet un grand nombre de croix de guerre.
Au milieu de la cérémonie, le Lieutenant-Colonel Péan entend ( ?) l’ordre officiel d’armistice qui fut accueilli par un vibrant cri de ‘Vive la France ». Les hymnes nationaux des alliés furent joués par la musique du régiment et exécutés dans un religieux silence.

Communiqué officiel du 11/11 – 15 h

L’Armistice

A 11 heures du matin, la conclusion de l’armistice a été annoncée à Paris par les coups de canons tirés sur le Champ de Mars. La population n’a pas été surprise par l’évènement car elle s’y attendait d’heure en heure et en prévision de la signature avait au cours des derniers jours avait littéralement vidé les magasins de tous leurs drapeaux.
Le gouvernement communiquera cet après-midi à la Chambre la conclusion et les conditions de l’armistice.

Principaux combats du 17e R.I.

1914 Badonvillers (Badonviller), Donon, la Chipotte, la Marne, La Course à la mer
1915 Souchez, Givenchy
1916 Verdun, Estrées, Ablaincourt, Génermont
1918 Parly, Soissons, Amblény, Auberive, Saint-Hilaire, Somme-Py

18e R.I.
J.M.O. manquant

Principaux combats du 18e R.I.

1914-15 Gozée, Biesme-sous-Thuin, Guise, la Marne, Hurtebise, la Ville-aux-Bois, Craonelle
1916 Verdun
1917 Craonne, Plateau de Californie
1918 Assainvillers, Plateau de Pinon, Verneuil-sur-Serre

19e R.I.
J.M.O. manquant

Principaux combats du 19e R.I.

1914 Maissin, Lenharrée, Saint-Hilaire-le-Grand, Thiepval, la Boisselle, Orvillers
1915 Tahure
1916 Verdun
1917 Cote 304
1918 Nesle, Champlieu, Roye, Rollot, Mortemer, Chemin des Dames, Navarin, Butte de Souain, Somme-Py

20e R.I.
Le 11 Novembre – Le 3e bataillon descend à Cour de Bray
A 11 heures – Armistice – Arrêt des hostilités
Ainsi, après la pénible période de secteur sur l’Oise, du 18 au 28 octobre, après la dure journée de combat du 26 qui nous donna Mont d’Origny, la Cote 103 et contraint l’ennemi à un repli général, le régiment en dépit de la fatigue qui était grande a exécuté ensuite jusqu’au 9 Novembre la poursuite de l’adversaire, sans lui laisser aucun répit, réalisant une avance de plus de 25 kilomètres, capturant un matériel considérable évalué à plusieurs millions, et a franchit le premier la frontière à la veille de la signature de l’Armistice.


Principaux combats du 20e R.I.

1914 Foret de Luchy, la Meuse, la Marne, Champagne : les Hurlus
1915 Beauséjour, Vimy
1916 Verdun
1917 Moronvillers (Moronvilliers), le Téton
1918 Contre-offensive de l’Ourcq, Bataille de l’Ailette, Bataille de l’Oise

orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
aa