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NOUVELLE MISE A JOUR LE 15 avril 2014

vendredi 11 mars 2011

209e R.I., QUELQUES BELLES CITATIONS


BONNELIE (André), sous-lieutenant :
Blessé à trois reprises différentes, a chaque fois refusé d'abandonner son commandement. A exécuté seul des patrouilles périlleuses et s'est porté en rampant sous les fils de fer allemands. Le 24 décembre, a maintenu, dans la tranchée, par son énergique intervention, la compagnie ébranlée qui venait de perdre son chef. Le 30 décembre, blessé avec plusieurs hommes par éclats d'obus, a conservé le commandement de sa section malgré une perte abondante de sang ; ne s'est fait panser, sans quitter la tranchée, que pendant une accalmie. Doué d'une faculté d'observation et d'un sang-froid remarquable qu'il pousse jusqu'à la témérité, a, par son courage et sa décision, conquis la confiance complète de ses hommes et l'admiration de ses camarades. (J.O. du 21 janvier 1915.)

DELBEZ, caporal :
Est monté à l'assaut de la tranchée (cote 208, à la ferme de la Serlines) suivi d'une poignée d'hommes, a sauté au milieu des Allemands, a désarmé de sa main l'officier qui les commandait et les a obligés à se rendre.
(J.O. du 21 janvier 1915.)

RIVAT-DELAY, commandant :
A pris le commandement du régiment, le colonel étant blessé. A été atteint d'une balle à la cuisse en allant reconnaître, sous le feu des mitrailleuses, une compagnie allemande qui avait tourné une tranchée française. A conservé, malgré tout, le commandement, et, après s'être traîné sur le sol pour rejoindre une compagnie du 209e menacée d'être tournée, s'est dressé pour que ses hommes ignorent sa blessure et a été atteint mortellement d'une seconde balle.
(Ordre général n° 124 du 7 octobre 1914.)

BOUE, lieutenant :
Blessé gravement le 27 août, à Raucourt, d'une balle au bras droit, réintègre son corps à peine guéri. A l'attaque du 12 février 1915, s'élance à la tête de sa compagnie sur les tranchées ennemies. Malgré le feu terrible des mitrailleuses et le tir de barrage des 105, atteint la tranchée allemande avec une poignée d'hommes. Entouré personnellement et sommé de se rendre, décharge son revolver sur l'ennemi et est frappé à mort.
(Ordre général n° 190 du 6 mars 1916)

DECAS (Denis), lieutenant :
Commandant de compagnie, s'est toujours fait remarquer par son courage et son sang-froid. A effectué personnellement, et souvent seul, de multiples patrouilles, présentant de très nombreux dangers. Blessé en se portant au secours d'un de ses hommes mortellement atteint et dont il a ramené le corps dans la tranchée.
(Ordre général n° 148 du 21 décembre 1914,)

GORSE (Henri), adjudant :
Blessé très grièvement, a encouragé les soldats blessés avec lui, a tenu à être soigné le dernier de tous, et lorsque son tour est arrivé, n'a voulu être pansé que debout.
(Ordre général n° 148 du 21décembre 1914,)

FOURCADE (Jean), soldat :
Soldat d'un entrain et d'une bravoure admirables. Au coup de main exécuté le 23 avril 1916 sur les positions adverses du bois d'Avocourt, a pénétré délibérément avec son chef de section dans la tranchée allemande, en a chassé l'ennemi à coups de grenades, a fait des prisonniers et a contribué ensuite à arrêter avec la plus belle énergie les contre-attaques.
(Ordre général n° 189 du 23 mai 1916,)

GAILLARD (François), soldat :
Soldat de la classe 1899, sujet modèle, ayant donné maintes preuves de sa vaillance. Dans la nuit du 11 au 12 février 1917, a, par son sang-froid, arrêté seul une patrouille allemande, lui tuant un homme et mettant en fuite les autres, donnant ainsi le temps d'alerter ses camarades.
(Ordre du 17e C.A. n° 215 du 24 février 1917,)

LARRUE, soldat :
Le 26 septembre, a tenu tête avec quatre de ses camarades à une quarantaine d'ennemis ; en a tué trois à 20 mètres ; ne s'est retiré que lorsque l'ordre lui en a été donné, tous ses camarades ayant été tués.
(Ordre de l'Armée du 7 novembre 1914,)

TARRIDE (Fernand), soldat :
Le 31 mars 1916, dans le bois d'Avocourt, au cours d'une reconnaissance, se trouvant avec trois camarades sous le feu de nos tirailleurs trompés par l'obscurité, s'est dressé pour faire cesser-le feu, répondant à ses amis terrés : « Si je suis tué, tant pis, ma mort aura toujours servi à quelqu'un. »
(Ordre n° 95 de la 34e D.I. du 218 avril 1916,)


Source Historique du 209ème Régiment d’Infanterie
Avec l’aimable autorisation de Jean-Luc Dron.